Paris, Mercure de France, 1987, volume in-8 broché, 491 pages, couverture illustrée en couleurs, collection "Le temps retrouvé", très bon état
Reference : 4746
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Vers Malte 1914-1915 [80] cahiers de [2] ff. (205 x 150 mm) - [3] ff. (205 x 150 mm) + [8] cahiers de [2] ff (350 x 210 mm) + [16] ff. (151 x 100 mm) + [11] cahiers de [2] ff. (310 x 205 mm) + [17] ff. de formats divers
Le journal méticuleusement tenu d'un commissaire de la Marine à bord des cuirassés "Vérité" et "Paris" Le journal inédit tenu par Louis Alexandre Auguste Lelaidier entre le 23 avril et le 9 juin 1914 et du 15 novembre 1914 au 26 juillet 1915, alors qu'il exerçait comme commissaire à bord des cuirassés « Vérité » puis « Paris » dans le cadre du blocus de l'armée austro-hongroise en mer Adriatique. Il relate notamment les suites de l'attaque du « Jean Bart », torpillé par un sous-marin autrichien le 21 décembre 1914. Ces notes, par leur fourmillement de détails, fournissent quantité de données précieuses sur les événements de la Grande Guerre ; mais elles traduisent également toute la confusion qui règne au sein de l'escadre : les déplacements des navires s'apprennent au hasard des conversations ; les nouvelles du front sont contradictoires. Angoissé pour son fils qui combat dans les tranchées, Lelaidier consacre une grande partie de son temps à la « douce et amère occupation de l'enregistrement et analyse de [s]es correspondances familiales » (01/12/ 1914), qu'il copie minutieusement. Cette attente est pour Lelaidier la source d'une grande détresse : « L'idée de cette guerre qui n'en finit pas me lancine plus que d'ordinaire : l'impression que les anglais n'en souffrent pas assez pour qu'ils s'efforcent de l'abréger me domine, et l'horreur que ce peuple de marchands n'en profite au contraire finit par me pénétrer. » Stationné dans le port de La Valette, il parcourt la ville et en donne de scrupuleuses descriptions. Ces déambulations lui donnent l'occasion de fuir ses collègues, qu'il n'estime que peu (« Loizeau et Monge, celui-là un couillon et celui-ci un fourbe et un poseur, le premier tondu de naissance et le second par goût et par application » [26/06/1915]) ; c'est, suppose Lelaidier, la jalousie qui motive leur antipathie : l'apparition du nom du commissaire sur un tableau d'honneur le 27 juin 1915 devient en effet la cause de quelques conflits. Après bien des difficultés (personne n'étant disponible pour le remplacer à bord du « Paris »), Lelaidier obtient, pour des raisons de santé, un repos d'un moisévénement qui marque la fin du journal. Lelaidier apporte à ses notes un soin méticuleux qui force l'admiration : en plus de rendre compte des événements de la journée et de ses impressions, le commissaire consigne les températures, ses lectures, l'heure de son réveil, son alimentation, son traitement médicamenteux, toute douleur ou symptôme de maladie, sa toilette, et encore d'autres détails plus intimes pudiquement encryptés par des lettres grecques L'ensemble comprend également : 8 cahiers de 2 ff. d'analyses de ses correspondances, 16 ff. d'un journal allant du 21 mai 1931 au 31 mai 1931, 17 ff. de formats divers Louis Alexandre Auguste Lelaidier fut décoré de la légion d'honneur en 1918 à Bizerte.
Paris, sans date, (vers 1870-71) ; 1 vol. in-4, du N° 110 au N° 225. Demi percaline brune, dos lisse coiffes frottées. Pas de rousseurs, seule la première page présente quelques pliures, l'exemplaire est en bon état.
Revue hebdomadaire illustrée de bois gravés et de lithographies. Chaque numéro présente une couverture en couleurs suivie de 7 pages. Le Petit journal pour rire a succédé en 1867 au "Journal Amusant", fondé en 1855 par Charles Philippon. Il est toujours dirigé par ce dernier, et la rédaction en chef est assurée par NADAR. Les principaux illustrateurs sont Randon, Berthall, Monta, E. Riou, Marcelin, Bayard, A. Grévin... on rencontre aussi Daumier, Doré et Nadar lui-même.
MONGE (Garspard), LAGRANGE (J. L.), LAPLACE, BERTHOLLET, AMPERE, CAUCHY, LIOUVILLE, LAMBLARDIE, BALTARD, DOBENHEIM, NEVEU, PRONY, BARRUEL, HASSENFRATZ, WELTER, BONJOUR, HACHETTE, FOURCROY, CHAPTAL, GUYTON, VAUQUELIN, CHAUSSIER, SAY, EISENMAN, GRIFFET LABAUME, FOURRIER, BERNARD (Samuel), PRIEUR (C. A.), LERMINA, GARIN, PECHEUR, CAMUS, HACHETTE, BRIANCHON, POINSOT, HUMBOLDT, ANDRIEUX, POISSON, MARESCOT, LOMET, LEFRANCOIS, DESORMES, LERMINA, MALUS, MONTGOLFIER (Joseph), BRET, PETIT, PLANA, OLIVIER, CORIOLIS, DUHAMEL, CLAPEYRON, LAME, CHASLES, DEMONFERRAND, BINET, DELAUNAY, CATALAN, SAINT-VENANT, BONNET, BRAVAIS, SERRET (J.-A.), BOILEAU, RESAL, LA GOURNERIE, SENARMONT, BRESSE, ROUCHE, HATON DE LA GOUPILLIERE, VIALLA, TISSOT, BOUR, COLLIGNON, MANNHEIM, MARIE (Maximilien), BADOUREAU, HERMITE, POINCARE (Henri), LEAUTE, JORDAN (Camille), LUCAS (Félix), HALPHEN, LECORNU, PHILLIPS, etc.
Reference : 13594
Paris, De l'Imprimerie de la République, Régent et Bernard, Bachelier, Mallet-Bachelier, Gauthier-Villars, An III (1794) - 1881. 48 tomes (1 à 8 et 10 à 49) in-4 reliés en 27 volumes, 160 planches hors-texte, quelques figures dans le texte, reliure demi-basane ou veau à coins (reliure frottée, manques à quelques coiffes, quelques mors fendillés, manque la moitié du dos au tome 11, dos du tome 20 tabîmé, mors supérieur du tome 1 fendu, rousseurs éparses). Tampons humides ("Bibliothèque de l'Université de France", "Echange autorisé", "Dons n° 12961", "Ecole Polytechnique") et ex-libris : Citoyen Messier (manuscrit), Lefebure de Fourcy 1869 (impr.) et "Monsieur Lefebvre" (manuscrit), Paul Serret (d'après un certificat de la Librairie scientifique A. Hermann, daté 1884 et signé par le libraire, qui confirme qu'il s'agit d'une collection ayant fait l'objet d'un échange autorisé avec la Bibliothèque de l'Université - cf. cachets, et par exemple l'ex-dono manuscrit suivant, répété : "à Mr. Lefebvre, Elève de l 'Ecole Polytechnique, De la part du Conseil de la dite Ecole").
Rare tête de série de 48 Cahiers (1 à 49 ; manque le cahier 9) du Journal de l'Ecole Polytechnique, une des plus anciennes revues scientifiques (au sens large, puisqu'elle contient aussi à l'origine, en sus de Mémoires de Mathématiques, Physique, Chimie, Géologie, Astronomie, etc., des cours de Beaux-Arts et de Belles-Lettres, par exemple). *** Contributions de Lagrange : Essai d'analyse numérique sur la transformation des fractions (Cahier 5), Solutions de quelques problèmes relatifs aux triangles sphériques [...] (Cahier 6), Leçons élémentaires sur les Mathématiques (Cahiers 7-8), Leçons sur le Calcul des Fonctions (qui occupe l'intégralité du Cahier 12 et de son Supplément), Eclaircissement d'une difficulté singulière qui se rencontre dans le Calcul de l'Attraction des Sphéroïdes très-peu différents d'une Sphère (Cahier 15). *** Contributions de Monge : Stéréotomie (Cahier 1), Sur les lignes de courbure de la surface de l'Ellipsoïde (Cahier 2), Mémoires sur la surface courbe, etc. (2 mémoires au Cahier 11, 2 au Cahier 13), Essai d'Application de l'Analyse à quelques questions de Géométrie élémentaire (Cahier 15), Construction de l'Equation des Cordes vibrantes (ibid.). *** Et de nombreuses contributions de scientifiques de premier plan, depuis Prony, Ampère, Berthollet, Laplace, Cauchy, Liouville, etc. jusqu'à Henri Poincaré. *** Le 3e Cahier contient l'Organisation de l'Ecole Polytechnique, le 4e Cahier diverses lois fondatrices la concernant (Examens, Ecoles du Service Public). *** Un quasi-centenaire, important, de l'histoire des sciences, en particulier mathématiques. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, 1943-1944, 24x32cm pour la plupart, Bon état pour l'ensemble de ce journal clandestin. Chaque numéro est composé d'un feuillet recto-verso . Philippe Marie Victor Viannay est né le 15 août 1917 à Saint-Jean-de-Bournay (Isère) dans une famille bourgeoise catholique conservatrice, patriote et anti-républicaine. Étudiant en théologie, il envisage dans un premier temps la vie religieuse. Il abandonne cependant cette vocation et choisit de suivre des études de philosophie. Au moment de sa mobilisation en 1939, il est inscrit comme étudiant en philosophie à la Sorbonne. Il se bat à la tête d'un bataillon de tirailleurs marocains au cours de la campagne de 1940. Démobilisé le 9 août 1940 à Grenoble après la défaite de son pays, il reprend ses études. Avec un camarade, Robert Salmon, qui partage le même traumatisme de la déroute et le refus de la présence allemande, rejetant l'option militaire, il réunit un groupe d'étudiants - parmi lesquels Hélène Mordkovitch, qu'il épousera en 1942 - et lance l'idée d'un journal clandestin. Un tract sur la situation de l'Alsace est diffusé début 1941 puis, grâce à l'aide matérielle d'un ami industriel, le groupe crée Défense de la France à l'été 1941. Viannay, sous le pseudonyme d'"Indomitus", signe la plupart des éditoriaux du journal. Dénonçant le nazisme et hostile à la collaboration, il reste longtemps convaincu du "double-jeu" de Pétain, à la différence des autres membres du groupe, en particulier Robert Salmon et Jacques Lusseyran. De même il exprime son soutien au général Giraud et se rallie définitivement à de Gaulle au printemps 1943, autant par positionnement stratégique que sous l'influence de Geneviève de Gaulle et de Robert Salmon. A la tête du Comité directeur il organise les différents services. Philippe Viannay est à 25 ans le chef incontesté d'un des plus importants mouvements de Résistance de la zone Nord. En 1944, soucieux de préserver l'indépendance de son mouvement il s'oppose à quelques membres du Comité directeur, dont Robert Salmon. Désireux de s'impliquer dans l'action militaire il quitte Paris et s'installe dans le maquis de Seine-et-Oise Nord (Ronquerolles), dont il prend le commandement FFI en février 1944, sous le nom de commandant Philippe. Au mois d'avril, Pierre Lefaucheux, chef régional des FFI d'Ile-de-France, le nomme responsable FFI de la Seine-et-Oise Nord. Le 23 juillet, arrêté par les Allemands, il est blessé par plusieurs balles ; hospitalisé, il parvient à s'évader et reprend le commandement de son maquis. Le 24 août, Viannay est reçu par le général de Gaulle à Rambouillet. Voyant en lui le chef d'un mouvement politique issu de la Résistance, il est déçu par le désintérêt de ce dernier pour son mouvement. Après la Libération il est chargé en 1945 d'une mission de rapatriement des déportés, et rapatrie Jacques Lusseyran. En 1951, il fonde avec sa femme l'école des Glénans. Philippe Viannay meurt en 1986. Sources et bibliographie : ONAC de Paris, dossier de CVR de Philippe Viannay. Archives du Bureau Résistance, dossier individuel de Philippe Viannay. Philippe Viannay, Du bon usage de la France. Résistance. Journalisme. Glénans, Paris, Éditions Ramsay, 1988. Olivier Wieviorka, Une certaine idée de la Résistance. Défense de la France. 1940-1949, Paris, Seuil, 1995.
Égypte 7-16 novembre 1887 (210 x 135 mm) 19 pp., [1] f. bl.
Manuscrit autographe inédit, journal de voyage en Égypte rédigé par la princesse Marguerite d'Orléans (1869-1940). Partie avec son père, le Duc de Chartres Robert d'Orléans (1840-1910), la Princesse retrouve à Alexandrie son frère Henri d'Orléans (1867-1901). Le journal, adressé à sa mère demeurée en France, couvre une période allant du 7 au 16 novembre 1887. Arrivés par mer à Alexandrie le 7 novembre, les voyageurs rejoignent aussitôt le Caire aux environs duquel ils demeurent jusqu'au 16 novembre ; une excursion à Suez est prévue, mais le Duc de Chartres souffrant de fièvre (M. de Mussy, médecin de la famille d'Orléans, diagnostique la dengue) le voyage semble avoir été écourté. Henri d'Orléans, qui s'illustrera comme explorateur, photographe et naturaliste, est à cette période engagé dans un premier voyage qui le mène de Grèce en Égypte puis en Inde où il se consacre à la chasse au tigre avant de revenir par le Japon et l'Amérique. Il rapporte de ce périple un ouvrage, Six mois aux Indes, dans lequel il choisit explicitement de ne pas évoquer son séjour en Égypte : « Ce ne sont pas là les moins bons souvenirs de mon voyage, mais la Grèce et l'Égypte ont été parcourues et décrites par un trop grand nombre d'hommes éminents [...] pour que je m'aventure à revenir sur leurs traces. Les impressions individuelles n'ont d'intérêt pour autrui que lorsqu'elles correspondent à des faits qui sortent un peu de l'ordinaire. Or, à Athènes comme au Caire, je n'ai vu et fait que ce que tant d'autres ont fait et vu avant moi. » (p. 6) Le récit de la Princesse Marguerite complète ainsi notre connaissance du premier tour du monde de celui qui deviendra l'un des grands explorateurs de la fin du XIXe siècle, tout en nous informant sur un aspect plus « touristique » de la pratique du voyage absent des ouvrages de son frère. Centré sur les visites des sites historiques et hauts lieux culturels Memphis, Héliopolis, l'université al-Azhar, le musée Boulaq (« Sésostris vivant et Sésostris en momie, c'est absolument un raisin frais et un raisin sec ») le journal comporte également quelques portraits des dignitaires venus accueillir le père de l'auteur : « pour en revenir au khédive, il a l'air d'un bon bourgeois, ce n'est pas un aigle [...] On le dit dominé par sa femme (il n'en a qu'une, à laquelle il est très uni) et par les anglais. Ces derniers sont détestés ici, mais où ne le sont-ils pas ? avec cette arrogance et ce sans gêne qui les caractérisent. » La Princesse évoque également quelques scènes de chasse, activité qui motivera nombre des voyages d'Henri d'Orléans : « en approchant du terme de notre excursion, nous apercevons une énorme troupe de pélicans, non loin de la route. Henri qui a sa carabine ne peut résister à la tentation et se précipite à la poursuite des ces oiseaux gigantesques ; il en abat cinq, des nègres se jettent à la nage pour les lui rapporter. Les pyramides me font très peu d'impression, qu'ont-elles de si admirable ? »