‎VINCENT Raymonde‎
‎Campagne‎

‎ 1946 Paris, Stock, 1946, volume in-12 broché, 306 pages, bon état‎

Reference : 4043


‎Prix fémina 1937 ‎

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Reference : 41285

(1870)

‎[Guerre de 1870, Siège et Commune de Paris. Manuscrit]. Ma Campagne de 1870.‎

‎, , 1870-1871. 2 liasses de (81) ff. et (150) ff. ‎


‎Journal et mémoires manuscrits inédits d’un agent de la Trésorerie de l’Armée engagé au mois de Juillet 1870, témoin de la débâcle de Sedan, du Siège de Paris et de la Commune. Récit personnel de "l'Année terrible", il ne signe pas son manuscrit vraisemblablement destiné à être publié. « Un aide d'ambulance qui entend prononcer mon nom me demande si je suis de Valognes et si je suis parent d'un de ses amis du même nom. Je lui réponds que je suis de Falaise, il m'apprend alors que Piquentin est avec eux ». L'ambiguïté syntaxique de la seule allusion à son nom dans le texte, nous laisse supposer néanmoins qu'il pourrait s'agir d'un dénommé Piquentin originaire de Falaise en Normandie, âgé de 33 ans cette année-là. Les rédactions successives ont été conservées, du premier jet en trois parties, intitulé «Ma campagne de 1870 » (150 feuillets à l’encre rouge et noire) dont plusieurs passages et développements ne furent pas repris dans la version "achevée" mise au propre sans titre ni parties dans 7 cahiers numérotés (81 ff.) distincts du reste du corpus manuscrit.« Le 5 août, nommé de la veille agent de la trésorerie de l'armée attaché au grand parc d'artillerie de l'Armée du Rhin, je me rends sans délai au Ministère de Finances, bureau du Trésor et Postes. Je reçois un bienveillant et gracieux accueil de la part de ces MM. de la Trésorerie, nous sommes là deux divisions de payeurs, l'une pour la (…) d'artillerie l'autre pour le grand parc. Nous recevons les instructions nécessaires pour notre entrée en campagne, nous touchons une somme de quinze cents francs, et l'ordre de pourvoir à notre équipement le plus promptement possible. Avec cette somme il faut se fournir un cheval et son harnachement, deux uniformes, petite et grande tenue, pour le moment la seule tenue de campagne est de rigueur ». Engagé pour conduire les fourgons du trésor, trier et distribuer les correspondances, payer les soldes des troupes, son témoignage est précieux dès la défaite de Sedan le 1er septembre 1870 : « J’étais en avant sur le trottoir, notre payeur était derrière nous et mon collègue à côté de lui en bas du trottoir. J'entends un bruit sec et mat (…). C'était notre payeur qui la tête enlevée par un éclat d'obus gisait près de nous. (…) c’est vraiment heureux qu'il y ait armistice puisqu'armistice il y a, car le moindre obus lancé par les Prussiens dans une telle foule produirait une tuerie horrible, tous sont tassés dans les rues, hommes, chevaux et voitures. La pluie se met à tomber, alors c'est une vraie fange, les débris de toutes sortes, mêlées aux déjections des animaux couvrent le pavé d'un talus de dix centimètres au moins [2 septembre]. Si nous n'avons pas payé ce qui nous reste d'argent, nous serons forcés de le donner aux Prussiens, c'est eux qui auront le fond de notre caisse, qui se trouve considérablement allégé [3 septembre]. La reddition des comptes sera faite aux agents du Trésor allemand à dix heures du matin à la succursale de la Banque de France (…) à la sous préfecture le payeur en chef de l'armée de Châlons et toutes les divisons du Trésor et Postes se préparent à rendre le fonds de leur caisse aux agents du Trésor Prussien. Sur le perron un général français prisonnier (Besson) formant groupe avec quelques officiers allemands, nous apostrophe très vivement. Voilà dit-il les payeurs qui ont préféré rendre leur caisse aux ennemis plutôt que de payer nos malheureux prisonniers en ouvrant les bureaux à 6h du matin. (…) Le payeur divisionnaire (Castella) dit que non seulement nous payons malgré la capitulation depuis 6h du matin mais que lui pour son propre compte n'avait à rendre que quelque monnaie, sur une somme de 300.000 francs ».Revenu de Sedan avec 73 agents du Trésor il reprend son activité tandis que « le Quartier Général du Trésor et Postes va à Neuilly à la Porte Maillot, près de l'État Major du général Dunot établi dans le restaurant Gillet, installler à son tour ses bureaux et son service. Nous y sommes provisoirement réunis. L'incendie que je voyais hier de ma fenêtre a détruit complètement le château de St Cloud, ce sont les obus lancés du Mont-Valérien sur les positions ennemies qui y ont mis le feu (13 octobre) ». La dernière partie consacrée à la Commune de Paris fut d’abord rédigée à « l’encre rouge, car c'est avec du sang qu'il faudrait écrire ces pages sanglantes, ces incendies, ces ruines, et toutes les horreurs commises par ces bandes de misérables aussi lâches et d'aussi peu de convictions qu'ils se sont montrés cruels et fourbes ». Il convient d’ailleurs de privilégier la lecture de ces feuillets de «premier jet» fortement élagués dans la version définitive. L’exécution le 18 mars du général Lecomte qu’« il m'a été donné de connaître personnellement pendant la campagne » le saisit. Il fut lui-même emprisonné neuf jours en conséquence de ses activités. Il voit l'avancée des Versaillais dans Paris depuis la rue de Sèvres où il habite et assiste à la répression des Communards. « Épilogue. Lundi 29 mai. Je veux être impartial, certes je suis loin d'avoir partagé les vues de la Commune dès le commencement, je n'ai jamais cru possible la réussite d'un mouvement aussi mal dirigé que l'était celui des fédérés mais ces démonstrations après coup lorsque l'on sent la force derrière soi et que l'on a plus rien à craindre sont une lâcheté ».Source manuscrite et inédite d'un "payeur" de l'armée du Rhin, exceptionnelle par son ampleur et la qualité de ses descriptions. ‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

Reference : 39699

(1800)

‎[Campagne d'Allemagne. 1798-1800. Manuscrit]. Mes Campagnes depuis le 1er Vendemiaire an 7 (22 septembre 1798) jusques et compris le - Par Alphonse Delassus hussard au 2e régiment cy-devant Chamborant.‎

‎, , circa 1800. Manuscrit in-12 (11,5 x 18 cm) de (2)-90 pp. à 23 lignes par page, cartonnage brun (reliure de l’époque). ‎


‎Souvenirs manuscrits inédits du hussard Alphonse Delassus du 14 octobre 1798 au 5 février 1800 enrôlé dans l’Armée de Mayence devenue Armée du Rhin : « J’avais vingt ans et cinq mois lorsque le gouvernement ordonna une levée pour les armées de tous les jeunes gens de vingt ans à vingt et un (…) je désirais extrêmement servir dans la cavalerie et surtout dans la cavalerie légère, le 2e régiment d’hussards était alors à Paris (…) J’entrai au régiment le 23 Vendémiaire de l’an 7 (14 octobre 1798) ». La France révolutionnaire est alors en guerre contre la seconde coalition formée en 1798 entre l'Angleterre, l'Autriche, la Russie, la Sicile et la Turquie. En route pour Mayence, le jeune conscrit s’attache dans une courte première partie à la description de la vie de soldat (étapes, hébergements, querelles et camaraderie, nécessité d’acquérir une monture etc.). Sitôt sur le champ de bataille en Allemagne « les hussards de Seckler près de deux cents nous attaquèrent (…) les premières balles qui sifflèrent à mes oreilles m’effrayèrent extrêmement et mon cheval aussi novice que moi (…) nous partîmes nous ranger en bataille dans la plaine ; il était alors sept heures, le combat devenait vif de plus en plus, l’ennemi envoyait sur nous des boulets qui nous forçaient de faire de nouvelles évolutions » ; l’ardeur patriotique bientôt s’étiole et tourne à la résignation : « Nous marchâmes tout le reste du jour et une partie de la nuit, nous nous restâmes environ une heure dans le milieu de la plaine, il faisait déjà froid, il était impossible d’avoir du bois, je n’avais pas mangé depuis le matin il me restait la moitié d’un pain, je le partageai avec mon cheval qui avait aussi froid que moi ». La résignation devient sidération et emporte peu à peu le récit de campagne du jeune conscrit vers le témoignage amer d’un soldat de la Grande Armée revenu de l’enfer : « Je m’avançais sur la route qui conduit à Bruchsall les environs de cette ville étaient couverts de sang et de cadavres ; sur un des côtés de la route je vis un misérable hulan tout couvert de sang et de boue il poussait des cris affreux je m’approche de lui il avait la jambe emportée d’un boulet (sic), j’appelai aussitôt mes camarades pour lui donner quelques secours ; ce malheureux nous demandait la mort, la douleur lui faisait perdre la raison ; nous lui fîmes boire quelques gouttes d’eau de vie puis nous le fîmes porter à la ville sur un brancard. Je ne puis exprimer tout ce qui se passa en moi à la vue de ce spectacle (…) Le combat cessa, je n’étais plus bon à rien, une sombre mélancolie s’était emparée de moi et (ce qui ne m’était jamais arrivé) je maudis l’espèce humaine et l’ambition qui causait le malheur des hommes ». La relation s’achève avec la reprise de Phillipsbourg en 1800 tandis que l’auteur conclut son manuscrit avec la mention «Fin de la première campagne». Manque de papier sur le dos du carnet.Joint: [Famille Delassus]. Recueil de vers et de couplets par Théodore Delassus. Paris, 1831–1853. Manuscrit in-8 de (64) pp., demi-cuir rouge de Russie, dos lisse orné, coiffe de tête arasée (reliure de l’époque). 40 pièces de vers numérotées de Théodore Delassus (dont un feuillet imprimé volant d’une pièce extraite du recueil, A Mademoiselle Rachel, 1853) suivies des oeuvres de son descendant (feuillet 54) recopiées entre 1892 et 1901 : « Les poésies qui suivent ont été écrites à partir de l’année 1892 par Louis-Hyppolyte Delassus. Autant que possible l’origine des chansons ou poésies a été indiquée » ; 1 lettre manuscrite signée Delassus, circa 1830 (4 feuillets). ‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎KOCH (Frederic).‎

Reference : 12806

(1819)

‎Mémoires pour servir à l'histoire de la Campagne de 1814.‎

‎Paris, Magimel, Anselin et Pochard, 1819. 3 parties en 2 vol. in-8 de XXVI-448-(4) pp. ; (4)-694-(4) pp. (la seconde partie à pagination continue est précédée des ses propres titre et faux-titre non paginés), demi-veau vert, dos lisse orné (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale. « L'une des premières relations de la campagne de France plutôt que des souvenirs proprement dits » Chef de bataillon d'état-major, Frederic Koch après un exposé synthétique de la situation politique en Europe, explique les enjeux stratégiques, puis donne un récit circonstancié de toutes les batailles qui émaillèrent la campagne de France de 1814 dont il fut à la fois acteur et observateur. 2 mors fendus, coiffes frottés. Tulard, 78. Exemplaire sans l'atlas. ‎

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EUR200.00 (€200.00 )

‎PELTIER (Jean-Gabriel).‎

Reference : 13093

(1814)

‎Fragments sur la campagne de Russie (Extraits de l'Ambigu).‎

‎Paris, Chez les Marchands de nouveautés, 1814. In-8 de 123 pp., demi-veau tabac, dos lisse orné, fleuron doré N au centre d'une couronne de laurier répété, pièce de tire en maroquin rouge, tête cirée (reliure moderne). ‎


‎Édition originale. La Campagne de Russie vue par l’un des plus célèbres journalistes royalistes, fondateur des Actes des Apôtres (1789), violemment anti-napoléonien (Occupation de Moscou ; Retraite de Moscou ; Réflexions sur le vingt-neuvième bulletin, par un militaire russe ; Anecdotes relatives à la Campagne de Russie ; Négociation de Buonaparte en Russie). Jean-Gabriel Peltier (1760-1825) Contrait à l’exil suite à la nuit du 10 août 1792, il se réfugia à Londres où il créa l’Ambigu en 1803. Ses attaques contre le Premier Consul y furent si véhémentes que Bonaparte saisit la justice anglaise pour en faire interdire la publication comme injurieuse envers le chef de la nation française. Il obtint même gain de cause. Mais le pamphlétaire ne fut condamné qu’à une amende et, les hostilités ayant repris entre l’Angleterre et la France, il continua d’écrire contre Bonaparte et fut appointé puis pensionné jusqu’à sa mort par le gouvernement britannique. Trace de mouillure marginale. Barbier, II, 6850. ‎

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Reference : 2296

(1813)

‎Campagne d'Allemagne. [Blessure du Général de Wrede à Hanau].‎

‎[Hanau], , [1813-1814]. 40 x 55,5 cm, Gouache sur papier contrecollée, cadre de bois. ‎


‎La peinture, gouache sur papier, montre des combats dans une ville probablement allemande en 1813. On peut y distinguer des troupes autrichienne et saxonne (?). Au premier plan un officier blessé sur son cheval est soutenu par un de ses aides de camp. Derrière lui l'infanterie se déplace vers un pont jonché des cadavres. Une partie des maisons est en feu et le ciel est encombré d'une épaisse fumée. La facture naïve et réaliste du tableau nous permet de penser qu'elle est contemporaine des événements et que le peintre a probablement été témoin de la scène. Poignant témoignage partisan de la Campagne d'Allemagne en 1813, dans le style des gouaches du XVIIIe. Le peintre, sans doute autrichien ou bavarois, évoque l'affrontement, après la bataille de Leipzig, entre les troupes de Napoléon et les troupes de la sixième coalition. 43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par le général de Wrede avancent au nord du Danube. Ils atteignent Hanau, dans le Grand-Duché de Francfort, bloquant l'itinéraire de Napoléon. Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord, Wrede pense faire face à seulement 20.000 hommes et déploie ses troupes le long de la Kinzig dont la porte d'Hanau est le seul pont - on en aperçoit l'ouvrage en arrière plan de la scène. Malgré la résistance la supériorité française affaiblit son armée et le 31 octobre, dans l'après-midi, un tireur embusqué vise et blesse de Wrede. La blessure du chef de l'armée bavaroise va décapiter les forces austro-bavaroises et assurer la victoire aux français. Les pertes de l'armée seront importantes dont de nombreux officiers supérieurs. Les princes Œttingen, dont le gendre du général de Wrede y mourront. Contrastant avec la vivacité des uniformes, les couleurs fines de la gouache autorisent des nuances d'émotions et laisse percevoir dans la blancheur cadavérique choisie pour le général blessé la peur et le bouleversement. Éléments symboliques et ostentatoires de la composition, le drapeau blanc couronné de l'armée bavaroise et l'aigle bicéphale sur le drapeau jaune de l'armée autrichienne encadrent les troupes (on aperçoit les russes sur le coté gauche). Alors que le Bulletin français mentionne des drapeaux pris pendant Hanau, et envoyés à Paris avec ceux pris aux batailles de Wachau et Leipzig, les autrichiens et bavarois ont toujours prétendu n'avoir perdu aucun drapeau ou étendard pendant la bataille. La vérité n'a semble-t-il jamais pu être établie. Il n'y eu en fait aucun trophée réel pour les deux armées tant les pertes humaines et les conséquences stratégiques furent lourdes des deux cotés. Ainsi, bien qu'Horace Vernet en fit le sujet d'une de ses toiles, aujourd'hui à la National Gallery de Londres, on peut presque parler de thème plus anecdotique dans l'iconographie française pour la victoire d'Hanau. Mais celui-ci suggère aussi une faible occurence. Notre gouache possède néanmoins un pendant, sans doute réalisée par le même peintre tant elles sont similaires ; elle représente Hanau au début de la bataille et est détenue par la petite ville de Karlstein, au bord de Hanau. Le peintre était probablement un habitant de cette même ville car il ne semble pas reprendre les canons de la gouache militaire tout en traitant le sujet sous l'angle de l'anecdote et de l'exaltation. De plus la ville est précisément décrite en flamme et pillée au second plan. Lefebvre de Bhaine, La Campagne de France. Tulard, 863. ‎

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