1992 Editions régionales de l'ouest Broché, 144p. Bon
Reference : 19636
ISBN : 2855540526
Librairie Tant qu'il y aura des livres
M. Jean Yves Margotton
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3 volumes in-8 (240 x 145 mm), demi-veau à coins, dos lisses ornés de fleurs de lys, pièces de titre et de tomaison en vélin rubriqué, tranches rouges et marbrés, (4) (faux-titre et titre), xix, (2), 1-84, xxii, 85-336, xxi-xxiv, 337-432, (1) (errata), (1 bl.) p. avec 4 planches H.T. ; (8) (faux-titre, titre et contenu des chapitres) avec un frontispice, 420, lix, 1 bl., v de table, (1) (errata) avec 3 planches H.T. ; (4) (faux-titre et titre), (26) (liste de souscripteurs), 400, cvi pp., v (table), (1) (errata) avec 4 planches H.T. et deux lettres signées. Londres, de l'imprimerie de Daponte et Vogel, se trouve chez l'auteur [...], 1804 - 1807
Edition originale rare enrichie du supplément paginé en chiffres romains, ornée de 11 portraits (au lieu de 10, ajout du portrait de Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry) et d'une planche allégorique ("lâche qui les abandonne"), la plupart gravés par Schiavonetti d'après des dessins ou peintures de Danloux, Stroehling ou Boze. Deux lettres de l'auteur adressées à l'abbé de Montblanc sont reliés dans le volume III (p.400). Ces deux lettres sont des formulaires imprimés adressés aux souscripteurs avec ajouts manuscrits autographes.La présence de ces deux documents signés de la main de Weber réfute l'hypothèse de Quérard et Tourneux qui attribuent l'ouvrage au marquis de Lally-Tollendal."Fils de la nourrice de Marie-Antoinette, Weber suivit sa sur de lait en France, fut nommé commis aux finances en 1782, émigra après les massacres de septembre 1792. Ses Mémoires n'ont pas été rédigés par lui, on a cru pouvoir y discerner plusieurs mains, dont celle de Lally-Tollendal. Ils constituent essentiellement une biographie de la reine" (Fierro).(Quérard, IV, 466. Tourneux, Marie-Antoinette devant l'histoire, 46. Fierro, 1494. Vicaire, II, 827)Exemplaire du souscripteur Augustin Louis de Montblanc (1767-1841).Provenances : Ex-libris armorié du souscripteur, alors coadjuteur de l'archevêque de Tours. Ex-libris armorié du prince Prosper Louis d'Arehberg (1785-1861). Ex-libris manuscrit au verso de la garde supérieure des volumes du comte de La Motte-Baracé.Rousseurs. Dos très restaurés.
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A Londres, de l'imprimerie de Daponte et Vogel, 1804 - 1807 3 vol. gr. in-8, 2 ff. n. ch. (fx-titre et titre), XIX, 1 f. n. ch., 432 pp., 1 f. d'errata, 16ff. n. ch. (y compris le fx-titre, le titre, la table et la liste des souscripteurs), 420 pp.,CVI pp., V pp. , maroquin rouge, dos lisse richement orné, dentelle encadrant les plats, filet doré sur les coupes, chaînette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Edition originale rare.Tiré sur papier fort, cette édition est ornée de 10 portraits et une planche allégorique, la plupart gravés par Schiavonetti d'après des dessins ou peintures de Danloux, Stroehling ou Boze. Exemplaire relié avec les avis au relieur pour le placement des gravures, placés au verso des pages de titre.La tradition bibliographique (Quérard, Tourneux) donne la paternité de cet ouvrage à Lally-Tollendal. La réimpression de ces mémoires dans la Collection des mémoires relatifs à la Révolution française "donna lieu à un procès entre Weber et les frères Baudouin. Ces derniers alléguèrent que Weber n'était pas l'auteur des mémoires, et qu'en conséquence l'accusation était sans fondement. Ils citèrent en preuve un lettre de M. le marquis de Lally-Tollendal, qui avoue avoir rédigé, d'après ses mémoires personnels et d'après quelques instructions particulières du duc de Choiseul, ce qui regardait l'intérieur domestique de la reine à Vienne et à Versailles ; et d'après un petit nombre de notes de Weber l'avant-propos, les 1, 2 et 3e chapitres de ces Mémoires" (Quérard)L'avant-propos de l'édition de 1822 signale en outre que les exemplaires entrant en France furent saisis par la police impériale et que cette nouvelle édition fut faite sur le seul exemplaire restant, ce qui est somme toute peu probable ...Il s'agit, dans tous les cas, de l'un des meilleurs témoignages d'un proche de la Reine. Fils de la nourrice de Marie-Antoinette, Weber suivit sa sœur de lait en France et se montre un biographe attentif.Le tome 3 de cet exemplaire est d'un tirage inconnu. En effet, les exemplaires référencés sont de 1809 (non de 1807), avec une pagination différente. L'imprimeur est également différent (Schulze à Londres) mais la diffusion se faisait chez l'auteur, comme pour les autres volumes). Légère différence de taille et de décor au tome 3.Très bel exemplaire.Quérard, IV, 466. Tourneux, Marie-Antoinette devant l'histoire, 46. Fierro, 1494. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris Adrien Le Clère s.d. [1818] in-4 en feuilles
8 pp.Daté du 7 octobre, le mandement organise les cérémonies religieuses pour la célébration du 16 octobre 1818. Il est à noter qu'à cette date, et en dépit de la mention au titre, le siège de Paris n'est plus canoniquement vacant, Pie VII ayant nommé, après la mort de l'encombrant cardinal Maury, le Grand Aumônier Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord (l'oncle de Talleyrand) à ce siège par une bulle du 1er octobre 1817 ; mais l'intéressé ne prit possession qu'en 1819. L'opuscule se termine par la lettre de la Reine à Madame Elisabeth
S.l., 1794 in-8, 141 pp., avec 3 planches gravées hors texte, dont un frontispice, demi-veau blond, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre fauve, tête rouge (rel. du XIXe s.). Mors un peu frottés, coiffe supérieure usée.
Il existe au moins deux tirages de la première édition de ce texte à la date de 1794 : une portant en toutes lettres le nom du chevalier de Mayer comme auteur (notre exemplaire) ; l'autre ne comprenant que la mention : par M. le chevalier de M***. Puis il y eut une seconde édition en 1795, conservant l'anonymat de l'auteur. Est-ce cette situation qui fit attribuer par Barbier l'ouvrage au chevalier Nicolas de Maistre (1756-1837), un des frères du pamphlétaire contre-révolutionnaire ? Sans doute était-ce un nom plus connu que celui du chevalier de Mayer (1751-1825), mais au témoignage de Lamartine, qui a connu toute la fratrie de Maistre, Nicolas, engagé dans la carrière des armes, était le seul de sa famille à ne pas écrire. Nous ne voyons donc pas de raison d'abandonner la paternité de ce texte au demeurant rare au chevalier de Malte.L'ouvrage, quant à lui, décrit le sort tragique de la reine.Barbier III, 70. Martin & Walter, 22 453 (suit l'attribution de Barbier). On trouve quelques notes sur Nicolas de Maistre dans la grande biographie de Robert Triomphe, mais elles sont éparses et peu disertes ; nous n'avons pu avoir accès à la notice de Vermale consacrée au personnage ; insérée dans le périodique Fert de 1930, elle semble peu accessible.Exemplaire de la famille du Pouget de Nadaillac (Périgord), avec marque "Virtus in haeredes" poussée en queue du dos. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Capelle, 1802. Trois tomes en un volume in-12 (165 x 98 mm), 2 ff. n. ch., VIII pp., 168 pp.; 231 pp.; 172 pp., 1 f. n. ch. Basane fauve racinée, dos lisse orné de frises et fleurons dorés, pièce de titre rouge et de tomaison vert foncé, tranches mouchetées rouge et bleu, épidermure dans un angle, quelques frottements aux coins et aux coiffes, rares rousseurs, petit manque angulaire au dernier feuillet (reliure de l’époque).
Édition originale peu courante. Elle est illustrée d’un portrait de Marie-Antoinette en frontispice du premier tome, et de deux planches de six portraits (Louis XVI, Marie Thérèse, le comte d’Artois, Madame de Polignac, le cardinal de Rohan, Lafayette, etc.). Cette biographie, publiée neuf ans après la mort de Marie-Antoinette, entendait réhabiliter la dernière reine de France: «qu’en attendant on nous permette de jeter quelques fleurs sur la tombe d’une Reine infortunée, dont, peu content d’abréger les jours, on a osé calomnier la mémoire: et ressuscitons devant un public impartial, une cause qui n’a jamais été plaidée que devant ses ennemis.» D’après Barbier, qui cite une note de Beuchot, le publiciste Babié de Bercenay (vers 1761-1830) n’aurait fait que ramasser les matériaux pour cet ouvrage dont les véritables auteurs seraient l’éditeur Capelle et Sulpice Imbert de La Platière. Bon exemplaire en reliure de l’époque. Barbier, IV, 995. Monglond, V, 1001. Quérard, I, 145.