« Je prépare la nouvelle année poétique, et j’ai la joie d’y mettre de très beaux vers de vous. Voulez-vous nous aider comme la dernière fois en étant l’un des lecteurs de l’année poétique… ».
Reference : HCLM56
Librairie Monogramme
Mme, M. Marie Claire et Daniel Brukarz
Village Suisse - Galerie 105, 78 avenue de suffren
75015 Paris
France
monogram.autographe@wanadoo.fr
33 01 45 66 48 65
FRANCE (Anatole) Ecrivain français, prix Nobel de littérature en 1921 (1844- 1924)
Reference : 100C26
Belle lettre. « Mon cher confrère, le morceau que vous me faites l’honneur de mettre dans vos lectures d’Ecole est tiré d’un album illustré par Boutet de Monvel, Enfants des villes et enfants des champs 1888, Hachette éditeur... ».
Il est dans la difficulté, « une déception d’éditeur me laisse dès aujourd’hui au dépourvu. Le cinq mars je serai remis » avoue t-il. « D’ici là, je ne puis rien de rien. Je ne puis que compter que vous me connaissez et qu’il m’est possible sans rougir de vous demander simplement si d’ici au cinq mars vous ne pourriez pas disposer de cent f(rancs). J’espère que vous ne verrez pas en moi un emprunteur ; vous êtes le seul (avec un autre que vous connaissez) avec qui cela me soit déjà arrivé, -et encore j’étais alors comme un enfant. Croyez que’ aujourd’hui, je me serais résolu à un procédé moins simple, si je n’étais pas simplement sûr de vous renvoyer cela par la poste… ». Le poète s’éteignait quelques mois plus tard.
Très belle lettre. Il la remercie « vivement de l’indulgence et de la bonté » qu’elle a bien voulu lui témoigner. Il garde un bon souvenir de ses conseils « pour un art dramatique élevé et émouvant. Me permettez-vous encore de vous demander si cela ne vous dérange pas, les recommandations pour "Une Nouvelle Douleur" ? Vous aviez eu la délicate attention de protéger "l’Eve Nouvelle" dans différentes feuilles s’adressant particulièrement aux femmes. Mon nouveau livre y trouverait certainement grand avantage encore… ».
ROSSIGNEUX (Charles), architecte, dessinateur et décorateur français (1818-1907).
Reference : 110C23
Lettre rédigée un an après la disparition d’Alfred Busquet. Très belle lettre révélant une profonde amitié entre les deux hommes. « Je suis charmé et attendri tout à la fois, de votre bon et affectueux souvenir. En lisant les poésies d’Alfred Busquet où son cœur et son âme débordent tout entiers, il m’a semblé que je recommençais avec lui les enchantements et les illusions de notre jeunesse première […] Il est parti pour le pays des rêves…Je l’y verrai bientôt comme autrefois :"J’entends sa voix dans le sanglot des Grèves, sous les taillis ombreux, je le revois". Parlez de moi à vos enfants chère Madame, dites-leur que leur père bien-aimé fut : « L’un des amis qui charmaient ma jeunesse ».
CORRESPONDANCE EN LIEN AVEC LA FONDATION VICTOR HUGO :Fernand Gregh envoie, dans cette lettre, sa cotisation pour devenir membre perpétuel de la Fondation Victor Hugo : …Excusez mon retard, et veuillez trouver dans ce mot un chèque barré de 200 francs pour ma souscription de membre perpétuel à la Fondation Victor Hugo. Jai essayé depuis un mois de vous avoir deux ou trois fois au téléphone, le n° nétait jamais libre. Vous avez du être très ému de la mort de M. Lapie. Je me suis inscrit mais nai pas pu aller aux obsèques, étant ce jour-là en Belgique pour une conférence… Comme en témoignent ces trois courriers, Fernand Gregh porte un intérêt tout particulier à Victor Hugo. Il sest en effet consacré, au cours de sa vie universitaire à lauteur, et a publié plusieurs études sur son œuvre. Dans le billet daté du 6 mai 1949, Fernand Gregh sadresse à un ami : …Non, mon cher ami, je ne pourrai pas venir le 22 au tombeau de Victor Hugo, et je vous prie de men excuser. La Présidence me prend beaucoup de mon temps et de mes forces et je pars tous les samedis matin passer deux jours à By...Fernand Gregh, qui a connu son premier succès à lâge de 22 ans grâce à un court poème, est Président de la Société de Gens de Lettres de 1949 à 1950. La Société des Gens de Lettres créée en 1838 par Louis Desnoyers sur une idée de Balzac permet à cette époque à lauteur dêtre reconnu et son œuvre protégée. Dans le second billet, Fernand Gregh adresse sa candidature au Recteur de lAcadémie de Paris : ...Jai lhonneur de poser ma candidature à la chaire Victor Hugo...Une photographie datée du 2 février 1926 et conservée dans les Archives de la Bibliothèque Nationale de France montre Fernand Gregh inaugurant la Chaire de Victor Hugo à la Sorbonne et permet de situer cette lettre non datée.