‎HUGO (Victor) poète et écrivain français. (1802-1885) ‎
‎Pièce autographe sous forme de reçu, entièrement de la main de Hugo et signé par l’éditeur Duriez pour accord. Paris, 25 août 1844. 1 p. in-8 oblong.‎

‎« Je reconnais avoir reçu de M. Victor Hugo aujourd'hui 25 août 1844 les lettres intitulées Spire, Heidelberg, Fribourg, et Brisgau et Bâle, formant la moitié de son nouveau manuscrit en exécution du traité qui résulte de notre lettre à lui écrite au sujet de l'édition de Rhin augmentée d'un volume et de sa réponse acceptée par nous. ». « Le Rhin. Lettres à un ami » est un ouvrage de Victor Hugo qui parut en 1842. Le poète entreprit ce voyage le long du Rhin, en compagnie de Juliette Drouet, vers cette région rhénane, région si chère aux romantiques. Il y rassemble sous la forme de lettres probablement imaginaires, le pittoresque des paysages qu’il découvre, ses impressions, il y décrit les visites de monuments, et rapporte des histoires fantastiques tirées de légendes ou contes folkloriques, qu’il a entendus, et qui l’ont séduit. Il faut savoir qu’en octobre 1838, Victor Hugo céda pour dix ans à partir de janvier 1839, la propriété de son œuvre jusqu'ici publiée, c'est-à-dire 22 volumes auxquels s’ajoutèrent deux ouvrages inédits, le tout accompagné d'un droit d'option pour les livres futurs, à la Société « Duriez et Cie », société reconstituée après la faillite de Henry-Louis Delloye (1786-1846), lui-même fondateur précédemment en 1836, d’une société ayant pour but, l’exploitation des œuvres de plusieurs écrivains, dont Hugo, Chateaubriand, Balzac, celui-ci l’engageant à fournir six volumes nouveaux par an, et cela, pendant dix ans, engagement pour lequel Balzac reçu en contrepartie une avance de 50 000 frs. et le partage des bénéfices en moitié. Cette société reconstituée, dont Duriez était devenu le gérant, avait comme associés, toujours le libraire et éditeur Delloye, le marchand de papier Charles Cornuau, les fabricants de papiers, Blanchet frères, et Kléber, des papeteries de Rives, les banquiers Gaillard et Rampin, banquiers à Grenoble et Paris. En échange, Victor Hugo devait recevoir une somme de 300 000 francs sur lesquels il ne percevra à la signature qu’un montant de 180 000 francs au comptant, le solde couvrant quatre annuités successives payables à partir de 1840, qui furent d’ailleurs repoussées d’un an. ‎

Reference : 75C28


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