<p><meta charset="utf-8"><span>Femme-artiste et critique d'art, Lucie Cousturier a développé une</span><br><span>oeuvre personnelle et originale dans le sillage des artistes néo-impressionnistes. Elle nait dans une famille aisée qui possédait une</span><br><span>manufacture de poupées : Les Poupées Brû (du nom de son père</span><br><span>Léon Casimir Brû). Elle est l'élève de Paul Signac et</span><span id="js-showResume" class="showResume">Henri-Edmond<br>Cross et peint dans un style proche de ces peintres. Mariée en 1900<br>à Edmond Cousturier, peintre et critique d'art, elle expose au Salon<br>des indépendants en 1901, puis en 1906 au Salon de la libre esthétique de Bruxelles et à la Berliner Secession de Berlin. Elle peint des<br>oeuvres au «pointillisme modéré» dont elle sait aussi s'affranchir.. Sa<br>peinture reflète sa vie et ses lieux de vie : les toits de Paris, le Bois de<br>Boulogne, les paysages de Provence. Elle trouve ses sujets autour<br>d'elle : elle peint son fils François né en 1901, mais aussi d'autres<br>membres de sa famille. Les natures mortes et bouquets de fleurs<br>sont nombreux. Elle organise sa première exposition personnelle en<br>1907 à la galerie Druet, 39 peintures et 32 dessins y sont présentés.<br>Elle rédige à partir de 1911 divers articles et monographies sur<br>les membres de ce mouvement (Georges Seurat, Paul Signac,<br>Henri-Edmond Cross, Ker-Xavier Roussel, Maurice Denis). Sa<br>compréhension de la théorie de la peinture néo-impressionniste<br>font d'elle la première spécialiste de ce mouvement.<br>Durant la Première Guerre mondiale, elle vit à Fréjus dans une maison à côté de laquelle sont installés les cantonnements de tirailleurs<br>sénégalais avant leur montée au front. Elle décide d'améliorer l'apprentissage de la langue française des soldats et organise dans ce<br>but des cours d'alphabétisation à son domicile.<br>En 1921 et 1922, chargée par le gouvernement français d'étudier<br>« le milieu indigène familial et spécialement le rôle de la femme»,<br>elle effectue un voyage en Afrique-Occidentale française dont<br>elle rapporte de nombreuses toiles et trois livres qui racontent ce<br>périple. Lucie Cousturier fait figure de précurseur sur ce sujet, avant<br>d'autres intellectuels français engagés comme André Gide ou<br>Michel Leiris. Les portraits qu'elle réalise sont loin des représentations<br>stéréotypées des peuples africains qui prévalaient alors. Revenue<br>en France, elle écrit dans Le Paria, « journal des prolétariats noirs et<br>jaunes », et consacre la fin de sa vie au combat pour l'émancipation de ces peuples.<br>Son oeuvre présente une variété de thèmes et son style se modifie<br>au cours de sa vie, passant d'un néo-impressionnisme maîtrisé à des<br>aquarelles spontanées réalisées durant ses nombreux voyages</span></p> Paris, 2025 Gourcuff Gradenigo 144 p., nombreuses illustrations couleur, broché. 20 x 25
Reference : 31782
ISBN : 9782353404193
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