<div class="row" data-mce-fragment="1"><div class="col-md-6 col-12 offset-md-3" data-mce-fragment="1"><div class="show-more-text" data-mce-fragment="1"><div class="text-content mb-4" id="description-longue" aria-expanded="false" data-mce-fragment="1"><p style="outline: currentcolor none medium;" data-mce-fragment="1" data-mce-style="outline: currentcolor none medium;">Designer, architecte, écrivain, Ettore Sottsass Jr. (Innsbruck, Autriche, 1917 - Milan, Italie, 2007) est un précurseur à chaque période de sa vie. Opposé au rationalisme, il ne cesse de revendiquer une expérience émotionnelle des objets. Il envisage le design comme une manière de refonder l’architecture, ainsi que de tisser un lien nouveau entre l’homme et les objets: «J’ai toujours pensé que le design commençait là où finissent les processus rationnels et où commencent ceux de la magie.»</p></div></div></div></div><div class="row" data-mce-fragment="1"><div class="col-md-6 col-12 offset-md-3" data-mce-fragment="1"><div class="show-more-text active" data-mce-fragment="1"><div class="text-content collapse show" id="additionnal-text" aria-expanded="false" data-mce-fragment="1"><p data-mce-fragment="1">L’exposition débute avec les premières créations d’Ettore Sottsass, dans les années 1940, nourries par les avant-gardes artistiques et architecturales − cubisme, constructivisme, ou encore néo-plasticisme. Il réalise alors des œuvres à appréhender comme des «constructions spatiales» (<em data-mce-fragment="1">Maquette spatiale</em>, 1947, coll. Mnam-Cci), «objets architecturaux», à la croisée de la peinture, sculpture et de la maquette. À partir de 1947, il fonde son agence de design à Milan et commence à réaliser des objets de mobilier et des projets d’aménagement intérieur (<em data-mce-fragment="1">Cabinet Grassotti</em>, 1949, coll. Mnam-Cci). Cette époque est, pour lui, celle des premières expérimentations où il est tout à la fois architecte, designer, peintre, sculpteur, scénographe, graphiste, critique, etc.</p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">Ettore Sottsass réalise en 1956 ses toutes premières céramiques. Matière pauvre, l’argile relie l’homme au cosmos, ouvrant à une « fonction rituelle et symbolique» des objets. Après un voyage en Inde en 1961, il contracte une grave maladie qui le conduit en Californie où il séjourne à l’hôpital entre la vie et la mort durant de longs mois. De cette période sombre naissent, en 1963, les <em data-mce-fragment="1">Céramiques des ténèbres</em>, ponctuées de dessins diagrammatiques. En 1969, il expose un ensemble de céramiques monumentales, entre architectures primitives et totems chamaniques, au musée d’art moderne de Stockholm («Miljo for en ny planet», Nationalmuseum, Stockholm, 07/02/1969 - 09/03/1969) dont une reconstitution partielle est présentée dans cette exposition. Le «poids rituel» que Sottsass confère aux objets se retrouve à toutes les échelles, y compris ses créations de bijoux. Les années 1960-1970 sont aussi celles des expérimentations radicales, entre design et architecture, dont témoignent les <em data-mce-fragment="1">Meubles containers</em> (coll. Mnam-Cci), réalisés en 1972 pour le MoMA à New York.</p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">En 1981, Sottsass fonde le groupe Memphis. Par sa vision libératoire du design, Memphis jette les bases d’une autre approche créative, pointant la faillite des idéologies modernes au profit d’une dimension émotionnelle et sensorielle des objets. Le renouveau décoratif, initié par Memphis, à travers les motifs, les couleurs, les matériaux et une expressivité nouvelle de l’objet, ouvre sur des expérimentations infinies de formes, qui seront présentées dans un environnement immersif de motifs créés par Sottsass (Bacterio, Serpente, Rete, Spugnato, etc.).</p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">Cette exposition permet également de découvrir la passion d’Ettore Sottsass pour la photographie comme instrument de captation du réel. Pour lui, voyage et photographie participent d’une même odyssée spirituelle et nourrissent son œuvre et son concept de «pensée magique». Plusieurs centaines de photographies inédites seront présentées, issues du fonds de la bibliothèque Kandinsky.</p></div></div></div></div> Paris, 2021 Centre Pompidou 240 p., broché. 25 x 34
Reference : 25047
ISBN : 9782844269079
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