<p>Qui est-il, ce poète qui rirait d’être mêlé aux autres, mais que sa fragilité éloigne de tous, qui s’amuse de ce qu’on dit mais n’arrive pas à se faire comprendre, s’enivre de sa liberté mais ne peut ébaucher un pas sans souffrir ? Tshanyang Gyatsho est né au Tibet en 1683, année où meurt le Ve Dalaï Lama. Deux ans plus tard il est reconnu comme la réincarnation de ce dernier. Mais il continuera de travailler aux champs jusqu’à son intronisation lors de sa quinzième année. Peut-être est-ce alors ce manque d’instruction monacale qui le conduira à se rebeller contre tout protocole et s’adonner aux plaisirs de l’ivresse et de la chair jusqu’à lui valoir une réputation de libertin. Et ce sont alors par ces chants d’amour, plus que dans la pratique religieuse, que se découvre l’épanouissement spirituel du VIe Dalaï Lama.</p> Saint-Clément-de-Rivière, 2012 Fata Morgana 96 p., broché. 14 x 22
Reference : 23585
ISBN : 9782851948335
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Antinoë
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Montpellier, Fata Morgana, Les immémoriaux, 1986, in-8°, 92 pp, introduction et traduction par Bénédicte Vilgrain, 2 illustrations, couv. à rabats. Edition originale. Un des 1000 exemplaires sur vergé ivoire
2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»
Belle réunion de deux très intéressantes pièces autographes signées de l’écrivain Georges d’Esparbès (1863-1944). Fréquentant le Chat Noir, ami de Léon Bloy ou de Jean Moréas, Georges d’Esparbès exaltera l’héroïsme militaire. On joint une troisième pièce signée par son fils Robert (dit Asté d’Esparbès).
C. DILLET. 24 JUILLET 1879. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 65 à 80. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Classification Dewey : 70.1-Journaux