<p>Les We vivent dans les forêts de la frontière occidentale de la Côte d'Ivoire. Leur nom signifie «les hommes qui pardonnent facilement« . Dans la vie sociale de ce peuple, la cellule familiale joue un rôle important. Chaque famille est conduite par un patriarche, révéré pour sa sagesse et sa richesse, à qui incombe de superviser la vie du clan. Il organise les mariages, règle les conflits et influence la vie religieuse. Longtemps désignés sous d'autres appellations (Guere, Wobe, Kran), les We vivent de part et d'autre de la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire - et sont de ce fait considérés, dans les deux pays, comme une population «périphérique« . Il s'agit d'une civilisation de masques, aux antipodes d'autres sociétés qui en sont dépourvues (tels les Ashanti, au Ghana). Leurs masques, pourtant, par leur hardiesse plastique, furent parmi les premiers à subjuguer les artistes cubistes en Occident. Kahnweiler, le célèbre marchand d'art de Picasso, racontait que l'artiste possédait un masque wobe et que c'est justement son étude qui poussa Picasso vers des évolutions si innovantes. Insolites, exubérants, fantasmagoriques, leurs masques surprirent par leur diversité et leur éblouissante inventivité formelle. Ils ont également influencé les oeuvres de peuples voisins. Au point que leur art, loin d'être isolé, à l'écart, perdu dans la forêt, apparaît comme une clé de voûte, un pivot - si l'on cesse de croire que la création obéit aux découpages coloniaux. Avec ce constat majeur : il s'agit bien d'une civilisation de masques, tant ils sont abondants dans chaque village. Régissant tous les domaines (juridique, mystique, agricole), ils participent aux multiples phases de la vie. Cet art évolutif, mobile, implique une différence capitale par rapport aux créations d'autres peuples, chez lesquels la morphologie détermine aisément le sens, la portée, le type de cérémonies : chez les We, la forme ne permet jamais vraiment d'inscrire l'oeuvre dans une catégorie. </p> Milan, 2020 5 Continents 126 p., relié. 17 x 25
Reference : 22415
ISBN : 9788874398676
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Antinoë
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32 PAGES-23,8 CM X 32 CM-EN COUVERTURE: UN SOLDAT ISRAELIEN-ISRAEL ET SES VOISINS, 16 PAGES-DES SOVIETIQUES A PARIS, 3 PAGES
COUVERTURE SOUPLE ETAT TRES BON
Paris, Gallimard, (mai) 2016. 1 vol. (125 x 200 mm) de 92 p. et [2] f. Broché, non coupé. Edition originale. Un des 35 premiers exemplaires sur vélin Rivoli (n° 17).
Paris, Gallimard, (octobre) 1963. 1 vol. (125 x 200 mm) de 83 p. et [1] f. Broché, non coupé. Edition originale. Un des 206 exemplaires sur vélin pur fil (n° 76).
Paris, Charpentier, 1904. 1 vol. (120 x 185 mm) de 394 p., [1] et 1 f. Broché, non coupé. Edition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur japon (n° 7). Mouillures à la couverture et aux feuillets de garde.
Georges Docquois est un romancier, dramaturge et poète, né à Boulogne-sur-mer en 1863. D'abord journaliste au Journal de Fernand Xau, ce dernier lui confie à partir de 1890 les pages d'informations littéraires, qu'il livre également au Gil Blas, au Figaro ou à L'Écho de Paris. Fondateur, en 1923, de l'Académie de l'humour français, il a été célèbre pour avoir mené une enquête sur les écrivains et leurs animaux, parue sous le titre Bêtes et gens de lettres. Il a rédigé de nombreux contes en vers, légers et parfois mutins, et fut un adepte précoce du cinéma, qu'il défendit régulièrement dans les colonnes, ne doutant pas "qu'il parvienne à trouver le mode d'expression qui lui sera propre et qui lui permettra de n'être plus exclusivement tributaire du roman et du théâtre. Qu'il écarte, tout d'abord, toutes ces occasions écoeurantes qu'il a semblé rechercher jusqu'ici d'animer des dessus de boîtes à bonbons" !
Paris, Charpentier, 1908. 1 vol. (120 x 185 mm) de 384 p. et 1 f. Broché, non coupé. Edition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur japon (n° 4).
Georges Docquois est un romancier, dramaturge et poète, né à Boulogne-sur-mer en 1863. D'abord journaliste au Journal de Fernand Xau, ce dernier lui confie à partir de 1890 les pages d'informations littéraires, qu'il livre également au Gil Blas, au Figaro ou à L'Écho de Paris. Fondateur, en 1923, de l'Académie de l'humour français, il a été célèbre pour avoir mené une enquête sur les écrivains et leurs animaux, parue sous le titre Bêtes et gens de lettres. Il a rédigé de nombreux contes en vers, légers et parfois mutins, et fut un adepte précoce du cinéma, qu'il défendit régulièrement dans les colonnes, ne doutant pas "qu'il parvienne à trouver le mode d'expression qui lui sera propre et qui lui permettra de n'être plus exclusivement tributaire du roman et du théâtre. Qu'il écarte, tout d'abord, toutes ces occasions écoeurantes qu'il a semblé rechercher jusqu'ici d'animer des dessus de boîtes à bonbons" ! Mouillures à la couverture et aux feuillets de garde.