<p>Considéré comme l'un des inventeurs du roman graphique moderne, Frans Masereel (1889-1972) suscita l'admiration de ses contemporains avec ses romans en images sans paroles. Parue en 1928, cette oeuvre, composée de soixante bois gravés, fait le récit des aventures d'un géant de pierre qui échappe à son créateur et sème le chaos dans le décor d'une grande ville. </p> Paris, 2019 Martin de Halleux 104 p., relié. 17,5 x 24,5
Reference : 22208
ISBN : 9782490393091
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Antinoë
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A Amsterdam, 1787 12 volumes in 8 en pleine basane racinée, dos plat orné à motifs de fleurons et de grenades stylisées, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaune citron.Illustré d’un portrait de Cochin, gravé par Delannay jeune, et 24 figures par Mariller, gravées par Baquoy, Borgnet, Dambrun, Tessard de Ghendt etc.Rf : Cohen I,211Ex-libris Alcide-Ludovic Ternant (1831-1884)
Accompagné d’une longue biographie manuscrite du compte de Caylus, d’une fine écriture XIXe contrecollée en première page.La plus complète des éditions des œuvres badines du compte de Caylus à laquelle ont été ajoutés deux volumes de pièces critiques et facétieuses attribuées, certaines à tort, à l’auteur :Recueil de ces dames, Essais sur les lanternes, les chats, Histoire des rats.Les charmantes estampes de Mariller qui illustrent cette œuvre collective souvent «légères» sont en parfaite harmonie avec le texte.
Paris, Au Bureau De La Petite Bibliothèque Des Théâtres, 1784, GUYMOND DE LA TOUCHE (Claude), Chef d'œuvre, A Paris, Au Bureau de la Petite Bibliothèque des Théâtres, 1784 1 (bl), titre, 10 p. ""La Vie de Guymont de la Touche"" suivi de : GUYMOND... 2 ouvrages en un vol. in-12, maroquin rouge, roulette en encadrement, dos plat orné de lyre, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Quelques rousseurs pâles. Dos passé.
Nouvelle édition réunissant deux tragédies du même auteur : Iphigénie en Tauride et La Mort de Solon, ainsi que 10 pages sur la vie de l'auteur. Chaque pièce porte une page de titre propre. Belle reliure XVIIIe en plein maroquin. Agréable ouvrage.
Presses Universitaires de Lille, Revue des Sciences Humaines, n° 215 /juillet - septembre 1989: L'uvre-Texte, 227 pp., broché, très bon état.
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Paris, 1834. Paris, Madame Charles-Béchet, 1834. In-8 de 384 pp., (1) f. de table. Demi-veau rouge cerise à coins, dos à nerfs orné de triple filets dorés et de fleurons estampés à froid. Elégante reliure de l’époque. 206 x 125 mm.
Précieuse édition originale d’ « Eugénie Grandet », chef-d’œuvre balzacien, conservée dans l’une des rarissimes reliures de l’époque non tomées spécialement réalisée à Paris pour cette œuvre remarquable. Carteret, I, 69 ; Vicaire, I, 197. Ce volume « contient : ‘Eugénie Grandet’ (inédit). C’est l’édition originale de ce roman » (Vicaire). L’édition originale d’« Eugénie Grandet », l’une des plus recherchées de l’œuvre balzacienne, se trouve généralement insérée dans les douze volumes tomés des « Études de Mœurs au XIXe siècle » et les bibliographes attirent notre attention sur le fait que, vendu isolément, l’on a généralement masqué la tomaison du volume sous un fleuron moderne. M. Clouzot (p. 21) écrit notamment : « Eugénie Grandet se vend souvent séparément. Ce volume en reliure d’époque porte en principe un numéro de tomaison au dos, chiffre souvent dissimulé sous un fleuron moderne. Se méfier. » D’où l’intérêt majeur de cet exemplaire relié séparément dès l’origine sans mention de tomaison. Eugénie Grandet publié vers la fin de 1833 est le premier des grands livres de Balzac. Quelques-uns disent son chef-d’œuvre. Dans la ville de Saumur, le terrible père Grandet, ex-tonnelier, a réuni grâce à une série d’heureuses spéculations une fortune qu’il augmente avec une héroïque et atroce avarice. Le lecteur est transporté au sein de la famille, qui comprend la fidèle servante Nanon, l’épouse de Grandet, femme sans volonté, et la fille de Grandet, la jeune Eugénie, un être d’une lumineuse beauté à l’âme noble et délicate, autour de laquelle se combattent les cupidités et les intrigues des deux grandes familles bourgeoises de la ville, les Cruchot et les Des Grassins, qui espèrent s’unir par un mariage à la très riche héritière. Le soir même de l’anniversaire d’Eugénie, occasion d’une petite fête chez les Grandet, arrive à l’improviste Charles Grandet, jeune Parisien élevé dans le luxe et l’oisiveté, fils d’un frère du vieux Grandet qui, à la suite d’une faillite de quatre millions, s’est fait sauter la cervelle. Le vieil avare apprend la mort de son frère par une lettre qui le prie de prendre soin de la liquidation et de fournir à son fils des moyens d’aller tenter fortune aux Indes. Durant les quelques jours que passe dans la maison ce jeune homme bouleversé par le malheur prend naissance chez Eugénie une profonde passion pour son cousin, un véritable grand amour que Charles, ému, semble partager. Puis le jeune homme part, non sans avoir prêté des serments d’éternelle fidélité. Cette première partie est la meilleure : les personnages ont un relief incomparable, les faits s’entremêlent et se développent d’une façon classique, l’amour d’Eugénie enfin est saisi avec une délicatesse qui ne fut peut-être jamais plus atteinte par Balzac. Le reste n’est que la conclusion, l’histoire d’Eugénie dépendant entièrement de ce premier épisode décisif auquel s’oppose le portrait classique de l’avare, le personnage du père, qui prend peu à peu une terrible importance. L’œuvre resplendit d’une force d’art incomparable : le personnage d’Eugénie et celui de son père sont justement considérés parmi les plus heureux de tous les portraits dus à la plume de ce créateur de génie. Le style se montre, ici, mobile, pénétrant et beaucoup moins minutieux et lourd que dans bien d’autres œuvres du même romancier ; pas de longues digressions morales qui, si elles confèrent à certaines de ses œuvres un réel intérêt, en gâtent souvent la pureté de lignes. L’un des plus beaux exemplaires répertoriés, non lavé et presque totalement dénué de rousseurs, de l’un des chefs-d’œuvre de la littérature mondiale.
2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»
Belle réunion de deux très intéressantes pièces autographes signées de l’écrivain Georges d’Esparbès (1863-1944). Fréquentant le Chat Noir, ami de Léon Bloy ou de Jean Moréas, Georges d’Esparbès exaltera l’héroïsme militaire. On joint une troisième pièce signée par son fils Robert (dit Asté d’Esparbès).