Paris, 1963 247 p., illustrations couleur, reliure toile éditeur, sous coffret illustré. 25,7 x 32,8
Reference : 17139
Occasion
Antinoë
Mme Brigitte Cordelle
30 rue Emile Zola
29200 Brest
France
02 98 80 52 48
Si vous ne pouvez vous déplacer, nous pouvons faire parvenir vos commandes par la poste dans les meilleurs délais. <br />Il est préférable de nous contacter pour connaitre la disponibilité d'un titre avant d'en effectuer le règlement. <br />Règlement joint à la commande par carte, chèque en euro sur une banque française, ou règlement sur notre compte du Credit Mutuel de Bretagne: IBAN: FR 76 1558 9297 4002 5725 2574 482, BIC: CMBRFR2BARK. <br />
Chez Gihaut frères, Edit. Boulevard des Italiens, 5 | Paris s.d. (1843) | 36.40 x 49.80 cm | relié
Suite complète de 13 lithographies originales d'Eugène Delacroix, en premier tirage avec la lettre, un des 20 exemplaires sur papier Chine appliqué sur vélin: «Il en a été tiré à l'origine quelques épreuves sur chine dont le format dépasse le trait carré d'un à deux centimètres. Elles sont très recherchées quoiqu'elles portent la lettre» (Robaut). Reliure de l'éditeur en demi-chagrin marron, titre estampé à l'or sur le premier plat, couverture conservée. Petite déchirure restaurée dans la marge de la couverture sur 5 cm, dos insolé, mors et coins frottés, rousseurs éparses et une mouillure en partie inférieure affectant le vélin sur lequel les lithographies sont contrecollées, sans atteinte aux lithographies. Exceptionnel et rare ensemble de lithographies originales d'Eugène Delacroix tirées sur papier Chine, illustrant le chef-d'uvre de Shakespeare. Sommet de l'art romantique, cette suite a "été faite pour le compte personnel de M.Delacroix. Le tirage ne comportait que 80 exemplaires, dont 60 sur blanc et 20sur chine, lesquels étaient épuisés au décès de l'auteur" (Henri Béraldi). * Il s'agit du deuxième portfolio lithographique de Delacroix d'après une uvre littéraire, après le Faust de Goethe en 1828. Fortement influencé par les Caprices de Goya, les planches arborent des noirs profonds et de saisissants contrastes, magnifiés par le tirage sur papier Chine : "Personne aussi ne méconnaît l'importance du rôle joué par Delacroix dans la lithographie, [...] dans l'Hamlet, dans le Cheval terrassé par un tigre, ou mieux encore dans le Lion de l'Atlas et le Tigre royal, ces merveilles, il montre ce que le crayon lithographique peut acquérir de vigueur et de couleur dans la main d'un maître" (Henri Béraldi). Malgré les bons commentaires de Théophile Gautier et de Jules Janin, la suite d'Hamletest demeurée confidentielle dès sa publication à l'initiative de Delacroix chez les frères Gihaut : «Je les avais fait tirer à un petit nombre et bien m'en avait pris car ils n'ont pas eu de succès et son loin de m'avoir indemnisé des frais de tirage» écrira Delacroix dans une lettre à Champfleury (1er mai [1852]). Même au XIXe siècle, les exemplaires sur Chine sont presque impossibles à trouver : seulement vingt ans après la parution, Philippe Burty considérait la suite, tous tirages confondus «si rare désormais» ! (vente colonel De La Combe, 1863). Sa contribution à l'imaginaire visuel et l'iconographie d'Hamlet est immense. C'est en effet Delacroix qui inaugure ici l'image d'Ophelia morte, à l'horizontal, sur l'eau - préfigurant le célèbre tableau préraphaélite de John Everett Millais. C'est même à partir des lithographies qu'un nombre de ses peintures est né: « Entre les années 1830 et sa mort, Delacroix a également peint des versions à l'huile d'un certain nombre de lithographies [dont Hamlet et sa mère, aujourd'hui au Metropolitan Museum]....» (Alan R. Young, Hamlet and the Visual Arts, 1709-1900). L'intérêt de Delacroix pour le théâtre de Shakespeare - et tout spécialement Hamlet - s'est manifesté très tôt, comme en témoignent certaines de ses lettres signées "Yorick", où il dévoile en 1817 ses premières passions pour la jeune anglaise Elizabeth Salter. Il lut probablement la pièce en anglais dans le texte (si l'on en croit son Journal, étudié par Luciana Lourenço Paes) et se reconnut dans le protagoniste principal, qui lui inspirera un « Autoportrait en Hamlet », aujourd'hui au musée Delacroix. En 1825, il fit un voyage à Londres où il assista à plusieurs pièces du barde, et regretta d'avoir manqué le Hamlet interprété par le légendaire Henry Keane au Drury Lane Theater. Deux ans plus tard, Delacroix tomba sous le charme, avec le Tout-Paris romantique, du Hamlet joué au théâtre de l'Odéon par la troupe anglaise de Charles Kemble, directeur de Covent Garden. C'était la première fois qu'on jouait Shakespeare dans sa langue originale, avec les scènes auparavant censurées: l'apparition du fantôme dans le premier act
Phone number : 01 56 08 08 85
1980 Siloé Hardcover Fine
Eug. Delacroix couverture cartonnage, reliure rouge , 350 x 275 mm, 127 p, avec beaucoup illustrations, en bon condition,
Éditions Cercle d'art Impr. Union 1963 In-4 relié. 251 pages. Etui fané, sinon bon exemplaire.. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
BELLE LETTRE DU PEINTRE ROMANTIQUE AU SUJET DE LACCROCHAGE DUNE DE SES TOILES À UN SALON DE PEINTURE : ...Je vous remercie mille fois, mon cher Monsieur : jétais passé pour vous parler dune appréhension au sujet du tableau en question. Je desirerais vivement quil fut vu en bas et au coté gauche de la galerie où la lumière est meilleure...Remarquez que je ne demanderais cette faveur que pour un temps limité et à la condition sil est nécessaire quon remonte mes autres tableaux. Une fois limpression première produite dans une place convenable pour voir de près la peinture, il pourra être pris telle autre mesure quon voudra à cet egard et je me trouverai très reconnaissant...Alphonse de Cailleux fut directeur adjoint du musée du Louvre, directeur des musées royaux avant dêtre nommé directeur général des Beaux-arts. Royaliste, il démissionna de tous ses postes à la chute de Louis-Philippe.
Paris, Cercle d'art, 1963; In-4, cartonnage rouge entoilé, étui illustré. Nombreux dessins et reproductions hors-texte en couleurs, celles-ci toutes appliquées. Index des noms.
Excellent état.