Paris Au Sans Pareil 1928 In-8 Broché Ed. originale
Reference : 011810
Edition originale. Tirage à 1020 exemplaires numérotés. Exemplaire de passe numéroté 00, sur alfa. Ces exemplaires, non signalés par Fouché dans sa bibliographie sur l'éditeur parue à l'IMEC, étaient probablement le service de presse. Très bon 0
Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Emmanuel Hutin
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France
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33 dessins, lavis et aquarelles sur beau vélin à lavis Canson & Montgolfier au format, 49,5 X 29 cm, datés de 1905 à 1909, la plupart numérotés (102, 107, 108, 109, 111, 110, 112, 118, 119, 134, 120, 86, 93, 66, 67, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34 - car partie d'une série de lavis originaux), signés J. B. (J. Bonnet).Rappel de la liste des oeuvres : Trois artistes du XVe siècle - La Cène d'après Léonard de Vinci - La Joconde - Raphaël - Michel-Ange - La Belle Jardinière d'après Raphaël - Jérémie - Christ au Tombeau d'après Titien - Noces de Cana (groupe d'après Véronèse) - François Ier et Elisabeth d'Autriche (d'après Clouet) - Sainte Elisabeth de Hongrie d'après Murillo - La Vierge de Douleur d'après Luis de Moralès - Vélasquez - Rubens - Van Dyck - Vierge au Saint Jérôme d'après Le Corrège - Le Coupe de Lance par Rubens - Rembrandt - Cloître de Moissac : Vue perspective des Galeries - Enceinte d'Avignon : Courtines, tours, créneaux, machicoulis - Alhambra de Grenade. Cour des Lions - Architecture latine. Claire-voie en pierre à Saint-Germain des Prés, Ancien labyrinthe de la cathédrale de Reims - Pierre le Grand par Falconet - Carton de la Vocation des Apôtres saint Jacques et saint Jean - Statue équestre de Frédéric le Grand à Berlin par Christian Rauch - Artistes du XVIe siècle : Dürer et Holbein le jeune - Le Satyre de Praxitèle - Le Discobole de Myron - Le Discobole de Naucydès - La Cavalcade du Parthénon - Laocoon - Diane à la Biche - Le Gladiateur mourant - Costumes antiques - Le Lion de Belfort par Bartholdi - Le Milon de Crotone - Architecture de la Renaissance. Colonnes
Beaux lavis d'architecture originaux, d'une bonne exécution (malhabile dans les visages) et décoratifs. Voir nos nombreuses oeuvres du même artiste dans notre catalogue.
1 vol. in-8 reliure plein chagrin rouge, dos à 5 nerfs dorés, filets d'encadrement en plats, tête dorée, coupes dorées, chasses ornées, Imprimé à Rouen par la Maison E. Cagniard, décembre 1892, portrait en frontispice (Mgr. Léon Benoît Charles Thomas, Archevêque de Rouen, Primat de Normandie), titre chromolithographié, 106 pp. et 2 ff.n. ch.
Rare exemplaire de cette publication tirée à petit nombre, évoquant la veille de la fête, les Noces d'argent épiscopales de Mgr. Thomas (1826-1894) et l'inauguration du monument de Jeanne d'Arc à Bonsecours, oeuvre de l'architecte Juste Litsch et du sculpteur Louis Barrias. La statue de Sainte Jeanne d'Arc y est entourée de deux édicules protégeant les statues de Sainte Catherine et de Sainte Marguerite. Etat très satisfaisant (petit travail de vers, surtout visible en garde de vers, à un mors, qq. petit frott. et qq. rouss. mais bon état par ailleurs).
1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, Garnier Frères, Paris, 1867, 3 ff., 336 pp.. Rappel du titre complet : Tunis [ Edition originale ] L'Orient africain - Arabes - Maures - Kabyles - Juifs - Levantins - Scènes de Moeurs - Intérieurs maures et israélites - Noces - Sérail - Harems - Musiciens - Almées - Villégiature orientale - Carthage
Rare exemplaire de l'édition originale. Etat satisfaisant (dos fort. frotté, qq. rouss. mais bonne fraîcheur intérieur globale).
6 fasc. in-4 br., Les éditions Jean Picot, Paris, s.d. (circa 1960), env. 10 pp. par fasc.
Bon état. Prix pour l'ensemble.
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).