1926 in-12, IV, 235pp., br. Paris Cité des livres. 1926,
Reference : 441
(Coll. le roman français d'aujourd'hui). 1/2O sur Japon.
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Paris, Bachelier, 1819. In-8, VIII-200 pp. 5 pl., basane blonde de l'époque, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre rouge et verte, tranches mouchetées (épidermures, quelques petites rousseurs ou taches, petit manque marginal à la dernière planche sans atteinte à l'image).
Édition originale au format in-8, un in-4 ayant été publié en même temps, de cette monographie consacrée au mathématicien français Gaspard Monge, fondateur de l'École polytechnique et inventeur de la géométrie descriptive. Elle a été rédigé par Charles Dupin, également mathématicien mais aussi économiste, ancien élève de Monge à l'École polytechnique. Cet ouvrage comprend 5 planches gravées par Gaitte, reliée in fine. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1920 Paris, Éditions dArt « La Cible » J. Povolovzky & Cie éditeur, s.d. (Imprimé au Mans, par R.-N. Raimbault sur presses à bras, 1920 pour le texte et Ch. Monnoyer pour la couverture), 1 album grand in-folio (550 x 370 mm) en feuilles sous couverture de papier fort illustrée, de (1) f. (dédicace et justificatif), 1 cahier de 4 pp. illustrées de 8 bois gravés pour la préface de RENÉ-JEAN, et 12 planches gravées sur bois.Légères taches discrètes en couverture, parfait exemplaire par ailleurs.
Tirage strictement limité à 55 ex. signés au justificatif par Gaspard-Maillol ; celui-ci 1 des 25 sur papier pur chiffon (N°XLVI). Papier fabriqué par l'artiste avec le monogramme MT, correspondant à sa seconde fabrique.1 illustration en couverture, 8 bois gravés dans le texte pour la préface et 12 planches hors texte de Gaspard-Maillol. Vignette gravée sur bois (marque de léditeur) en 4e de couverture.Texte du justificatif : « Cet Album a été imprimé au Mans, sur presse à bras, par le graveur R. N. Raimbault et la Couverture par Ch. Monnoyer imprimeur. Louvrage a été tiré, sur les Papiers de Montval à la cuve et à la forme, des fabriques de Pierre Térouanne et Gaspard-Maillol ».Une note manuscrite de lartiste insérée dans un autre exemplaire passé en vente renseigne précisément : « Les gravures sont tout à fait mes premières gravures exécutées à Marly-le-Roi de 1910 à 1914. Cet album devait paraitre en 1914. La guerre en a empêché la parution, et n'a pu être publié qu'au Mans, qu'après avoir reconstitué dans cette ville ma petite fabrique de papier de Montval. Voilà pourquoi les feuilles de cet album sont filigranées MT (2e fabrique) ». Rare et très spectaculaire.****************************English translation :Strictly limited edition of 55 copies signedGASPARD-MAILLOL Women. Album of woodcuts by Gaspard-Maillol. Preface by RENÉ-JEAN.Paris, Éditions dArt La Cible J. Povolovzky & Cie publisher, sd (Printed in Le Mans, by R.-N. Raimbault on hand presses, 1920 for the text and Ch. Monnoyer for the cover), 1 large folio album (550 x 370 mm) in sheets under illustrated strong paper cover, of (1) f. (dedication and justification), 1 notebook of 4 pp. illustrated with 8 woodcuts for the preface by RENÉ-JEAN, and 12 woodcut plates.Slight discreet stains on the cover, otherwise a perfect copy.Strictly limited edition of 55 copies signed on the justification by Gaspard-Maillol; this one 1 of 25 on pure rag paper (N°XLVI).Paper made by the artist with the monogram MT, corresponding to his second factory. 1 illustration on the cover, 8 woodcuts in the text for the preface and 12 plates outside the text by Gaspard-Maillol. Woodcut vignette (publisher's mark) on the back cover. Text of the justification: "This Album was printed in Le Mans, on a hand press, by the engraver RN Raimbault and the Cover by Ch. Monnoyer printer. The work was printed, on the Papiers de Montval by vat and by form, from the factories of Pierre Térouanne and Gaspard-Maillol".A handwritten note from the artist inserted in another copy that was put up for sale states precisely: "... The engravings are my very first engravings executed in Marly-le-Roi from 1910 to 1914. This album was to be published in 1914. The war prevented its publication, and it could only be published in Le Mans, after having reconstituted my small paper factory in Montval in this town. This is why the sheets of this album are watermarked MT (2nd factory)."
Goncourt 1915. Envoi signé Paris, Arthème Fayard, [1915]. 1 vol. (120 x 185 mm) de 319 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Envoi signé : «À Urbain Gohier, dont Gaspard dirait avec admiration : 'Ah ! celui-là, tu parles s'il sait moucher les fripouilles !' Bien cordialement, René Benjamin».
Prix Goncourt en 1915, Gaspard constitue l'un des premiers témoignages littéraires écrits sur la première guerre mondiale. Le 31 octobre 1914, les membres de l'Académie Goncourt se réunissent pour la première fois au restaurant Drouant, place Gaillon. L'issue de la guerre reste très incertaine et, dans ces conditions, les académiciens décident de ne pas décerner leur prix, et projettent alors d'en attribuer deux l'année suivante. La double attribution n'aura finalement lieu qu'en 1916 et, en décembre 1915, « afin de permettre aux jeunes auteurs qui avaient des romans sous presse ou en lecture au début de la guerre de prendre part au concours », c'est donc un seul prix qui est décerné. Il est attribué, pour la première fois depuis la création du Goncourt en 1903, à l'unanimité, et vient couronner Gaspard de René Benjamin. Mobilisé au début du conflit - à l'âge de 29 ans -, l'auteur livre ici une chronique de la vie de caserne et de front, à travers le personnage de Gaspard, un parigot hâbleur, gouailleur et débrouillard, censé être l'incarnation du poilu français. À la différence d'autres publications plus sombres, Gaspard se distingue par un ton allègre et satirique, donnant à lire les absurdités de la hiérarchie militaire. Parmi les douzaines d'ouvrages parus dès 1915 ayant pour thème le conflit naissant, Gaspard est surtout le premier et seul véritable roman : l'oeuvre eut un grand succès à sa parution et, renforcée du prix Goncourt, atteint très vite la centième édition. Selon Norton Cru, Gaspard fut le livre favori « d'un public maintenu dans l'ignorance de la situation militaire par cette censure du début, si stricte, si intransigeante. Paru un an plus tard, son succès eût été douteux ; deux ans plus tard, il aurait passé inaperçu. Sur un point Gaspard est plus vrai que Le Feu : le héros parisien seul parle l'argot, un argot légitime, pris sur le vif [...]. Cet éloge que je fais de l'auteur prouve son talent d'observer le langage des gens». Cet épisode ouvre une période particulière du Goncourt : en 1915, 1916, 1917 et 1918, les cinq prix seront tous décernés à des combattants et à leurs témoignages, plus ou moins romancés, du front. Cela témoigne à la fois de l'aura du récit de guerre et de la volonté des éditeurs - même motivés par des raisons commerciales - de documenter, par la littérature, ces années de conflit. Le couronnement de Gaspard consacra aussi Arthème Fayard, dont le rôle d'éditeur populaire s'accordait à l'élan national. Le livre connut de très nombreux tirages, devenant un véritable phénomène éditorial de guerre. Bel exemplaire. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi à Urbain Gohier, polémiste et journaliste socialiste, célèbre pour ses prises de position dreyfusardes puis ses engagements antimilitaristes. Cette dédicace, teintée d'humour et de complicité, illustre les cercles de polémistes et de publicistes que fréquentait Benjamin et souligne la portée politique de son roman. René Benjamin fut, en 1938, le premier lauréat du prix Goncourt à intégrer le jury. Jean Norton Cru, Témoins, 567 ; Talvart, I, 355.
Paris, Baudouin, An VII (1798-1799). In-4, (8)-132 pp. et 25 pl., reliure de l'époque demi-basane, dos orné (dos frotté, coins émoussés, quelques rousseurs). Ex-libris manuscrit : Frédéric Duroyer, 1808.
Edition originale. Complet des 25 planches gravées dépliantes. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Tirage spécial pour « Les XX», signé par l'auteur Paris, Arthème Fayard, 1915. 1 vol. (165 x 250 mm) de 319 p. En feuilles, sous double couverture, chemise et étui de l'éditeur. Édition originale. Tirage spécial à 20 exemplaires réimposés sur vélin d'Arches, réservés pour « Les XX» et signés par l'auteur (n° 2). Ce tirage sur vélin d'Arches, distinct du tirage de luxe de l'édition Fayard (20 ex. sur hollande), fut réservé à la société bibliophile des XX ; il contient une double couverture, celle de Fayard et celle pour les XX.
Prix Goncourt en 1915, Gaspard constitue l'un des premiers témoignages littéraires écrits sur la Grande Guerre. Le 31 octobre 1914, les membres de l'Académie Goncourt se réunissent pour la première fois au restaurant Drouant, place Gaillon. L'issue de la guerre reste très incertaine et, dans ces conditions, les académiciens décident de ne pas décerner leur prix, et projettent alors d'en attribuer deux l'année suivante. La double attribution n'aura finalement lieu qu'en 1916 et, en décembre 1915, « afin de permettre aux jeunes auteurs qui avaient des romans sous presse ou en lecture au début de la guerre de prendre part au concours», c'est donc un seul prix qui est décerné. Il est attribué, pour la première fois depuis la création du Goncourt en 1903, à l'unanimité, et vient couronner Gaspard de René Benjamin. Mobilisé au début du conflit - à l'âge de 29 ans -, l'auteur livre ici une chronique de la vie de caserne et de front, à travers le personnage de Gaspard, un parigot hâbleur, gouailleur et débrouillard, censé être l'incarnation du poilu français. À la différence d'autres publications plus sombres, Gaspard se distingue par un ton allègre et satirique, donnant à lire les absurdités de la hiérarchie militaire. Parmi les douzaines d'ouvrages parus dès 1915 ayant pour thème le conflit naissant, Gaspard est surtout le premier et seul véritable roman : l'oeuvre eut un grand succès à sa parution et, renforcée du prix Goncourt, atteint très vite la centième édition. Selon Norton Cru, Gaspard fut le livre favori « d'un public maintenu dans l'ignorance de la situation militaire par cette censure du début, si stricte, si intransigeante. Paru un an plus tard, son succès eût été douteux ; deux ans plus tard, il aurait passé inaperçu. Sur un point Gaspard est plus vrai que Le Feu : le héros parisien seul parle l'argot, un argot légitime, pris sur le vif [...]. Cet éloge que je fais de l'auteur prouve son talent d'observer le langage des gens». Cet épisode ouvre une période particulière du Goncourt : en 1915, 1916, 1917 et 1918, les cinq prix seront tous décernés à des combattants et à leurs témoignages, plus ou moins romancés, du front. Cela témoigne à la fois de l'aura du récit de guerre et de la volonté des éditeurs - même motivés par des raisons commerciales - de documenter, par la littérature, ces années de conflit. René Benjamin fut, en 1938, le premier lauréat du prix Goncourt à intégrer le jury. Jean Norton Cru, Témoins, 567 ; Talvart I, 355.