1914 br. in-12, 290pp., P. Bloud et cie., 1914,
Reference : 11665
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A Paris, chez l'auteur / Desenne / Le Normant et Laurens Aîné, s.d. [1805 ou 1806]. Un vol. au format in-8 (208 x 132 mm) de 3 ff. n.fol. et 451 pp. ; 8, 28, et 4 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée brune, dos lisse orné d'un décor ''à la grotesque'' comportant un important entrelacs de doubles filets dorés formant croisillons percés en leur centre d'un pointillé dorés, filets en pointillés dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, tranches mouchetées.
Edition en partie originale revêtue d'une reliure décorative du temps. L'exemplaire renferme une jolie planche gravée signée Picquet ainsi qu'un calendrier perpétuel sur double-page. ''Ouvrage à tous égards si remarquable''. (in Guaita) ''C'est sans doute le seul ouvrage initiatique qui mette au grand jour la véritable doctrine des mystères anciens. Parmi les Initiés, nous trouvons Delormel que l'on a accusé d'avoir trahi les secrets dont il avait été instruit dans son rare et curieux ouvrage intitulé La Grande période solaire et qui périt d'une mort tragique attribuée à une vengeance occulte. C'est sans doute le seul ouvrage initiatique qui mette au grand jour la véritable doctrine des mystères anciens''. (in Caillet). ''Delormel, dont la mort soudaine a paru mystérieuse - dit Stanislas de Guaita dans s Clef de la magie noire - passe pour avoir été victime de la vengeance des Illuminés dont il aurait dévoilé les arcanes dans sa Grande période''. (in Dorbon-Aîné). ''Il est certain que tous les arcanes des doctrines sacrées s'y trouvent dévoilées, et l'on peut considérer que la Parole perdue y est intégralement conservée [...]. Cet ouvrage est devenu presque introuvable, les initiés, jaloux, dit-on aurait tout fait pour le faire disparaître...'' (Guaita). Guaita I, Essais de sciences maudites, p. 62 - Bibliothèque Guy Bechtel, n°101 (pour l'originale de 1790) - Caillet II, Manuel bibliographique des sciences psychiques et occultes, 2959 - Dorbon-Aîné, Bibliotheca esoterica, 1136 (citant la présente édition) - Quérard II, La France littéraire, p. 462. Angles émoussés. Légères altérations superficielles affectant dos et plats. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
Institution jeanne d'arc montrouge. 2022 avril. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages. Nombreuses illustrations couleurs et noir et blanc, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : L'age d'or- hitler / chaplin rencontre du IIIe reich- utopie anarchie : l'age d'or un ideal?- rencontre au sommet: les dieux des religions du monde parlent de leur age d'or ! - interview exclusives de pandore et tibulle, 'age d'or dans l'art, politique: un autre monde possible... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
, , 1837. Manuscrit in-folio de (2)-9-(1) pp., cartonnage moderne.
Ce manuscrit calligraphié anonyme, daté du 18 octobre 1837 et adressé à « Monsieur Torrent, docteur en Médecine à Thiers (Puy-de-Dôme) », constitue un fascinant témoignage de l'esprit troublé d’un patient du XIXe siècle. L’auteur, soigné en 1834 pour une fièvre cérébrale survenue à la suite d’un long traitement pour névrose, adresse cette correspondance singulière à son ancien médecin, dans l’espoir d’obtenir un certificat médical. Ce document, selon ses dires, aurait une importance capitale, affirmant que « le sort futur de la France et du globe terrestre dépend peut-être » de son contenu.Dans son texte, il expose comment sa maladie, loin de l’entraver, a éveillé en lui des illuminations qu’il considère comme des révélations. Il décrit une hypersensibilité de ses organes cérébraux, le rendant réceptif aux variations climatiques, aux phénomènes naturels tels que le magnétisme et l’électricité, et aux « fermentations vaporeuses et gazeuses ». Par des observations et réflexions approfondies, il prétend avoir découvert « la clé de tous les secrets de la Nature », qu’il identifie comme « la précieuse clé de l’âge d’or ».Atteint de troubles de la mémoire, il indique devoir consigner ses pensées en plein air, affirmant que ses fulgurances pourraient restaurer les conditions idylliques de l’âge d’or, marquées par l’innocence, la vertu et la moralité des premiers âges. Conscient de l’accueil sceptique que pourrait recevoir son oeuvre, intitulée Mécanisme de l’Univers, il déplore qu’elle soit sans doute perçue comme l’œuvre d’un « fou ou d’un visionnaire ». Néanmoins, il ambitionne de la soumettre au jugement de l’Académie française avec l’approbation de Louis-Philippe, roi des Français.Une note manuscrite ajoutée ultérieurement indique : « Cette prose a été écrite par un client soigné par l’Oncle le Docteur Torrent. C’était un pauvre dément. Je l’ai trouvé dans la bibliothèque de Suchères. Tante Marie me l’a donné comme curiosité ! en 1934 ».Ce manuscrit, probablement produit dans un état d’exaltation ou de désordre mental, reste un curieux vestige des croyances, des aspirations mystiques et des troubles psychiques d’un esprit tourmenté au XIXe siècle.
Gallimard, 1966, in-4°, 408 pp, 475 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des Formes). Première édition. Riche iconographie
L'Empereur Justinien a réussi à restaurer, pour un temps, l'unité de l'Empire romain et à réunir sous son sceptre les terres latines, grecques et sémitiques qui l'avaient composé autrefois. De Constantinople, sa résidence, il a fait une capitale universelle, qu'il para d'édifices somptueux, et là, comme à Ravenne et ailleurs, l'essor des arts fut grand au Ve et au VIe siècle, inspiré par le rêve de l'âge d'or antique. C'est alors que fut tentée une première synthèse de tout ce qui avait été esquissé dans le domaine des arts, depuis les débuts chrétiens, autour de la Méditerranée. C'est alors aussi, et dès le Ve siècle, que furent créées, à Byzance et dans plus d'une province de l'Empire, des œuvres qui représentent le sommet des expériences artistiques chrétiennes pendant l'Antiquité. Bien des artistes du Moyen Âge, dans tous les pays de traditions grecque et latine, allaient connaître la tradition antique à travers les œuvres de cette période, qui représentent ainsi une étape essentielle entre l'art de l'Antiquité classique et celui du Moyen Âge. — "Combien il serait erroné de ranger ces deux livres, Le Premier art chrétien et L'Age d'or de Justinien, dans la classe des beaux livres d'images dont la librairie française est aujourd'hui encombrée, au grand dam de la vraie science. Ces deux-ci sont avant tout des livres de texte, que l'image vient éclairer, confirmer, assurer. Il faudra sans cesse y avoir recours quand on traitera soi-même d'un point d'histoire de l'art des premiers siècles de notre ère ou même quand il s'agira des arts du moyen âge, car l'art des deux périodes étudiées sert de base à tous les arts médiévaux, y compris les arts musulmans. La recherche ultérieure apportera sans doute sur des points de détail des critiques ou des changements. Il est peu probable que l'édifice entier en soit affecté. Et pendant longtemps." (Jules Leroy, Syria, 1968)
Gallimard, 1966, in-4°, 408 pp, 475 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, signet, rhodoïd imprimé, bon état (Coll. L'Univers des formes). Exemplaire hors commerce offert pour l'achat de trois volumes de la collection L'Univers des formes. Riche iconographie
L'Empereur Justinien a réussi à restaurer, pour un temps, l'unité de l'Empire romain et à réunir sous son sceptre les terres latines, grecques et sémitiques qui l'avaient composé autrefois. De Constantinople, sa résidence, il a fait une capitale universelle, qu'il para d'édifices somptueux, et là, comme à Ravenne et ailleurs, l'essor des arts fut grand au Ve et au VIe siècle, inspiré par le rêve de l'âge d'or antique. C'est alors que fut tentée une première synthèse de tout ce qui avait été esquissé dans le domaine des arts, depuis les débuts chrétiens, autour de la Méditerranée. C'est alors aussi, et dès le Ve siècle, que furent créées, à Byzance et dans plus d'une province de l'Empire, des œuvres qui représentent le sommet des expériences artistiques chrétiennes pendant l'Antiquité. Bien des artistes du Moyen Âge, dans tous les pays de traditions grecque et latine, allaient connaître la tradition antique à travers les œuvres de cette période, qui représentent ainsi une étape essentielle entre l'art de l'Antiquité classique et celui du Moyen Âge. — "Combien il serait erroné de ranger ces deux livres, Le Premier art chrétien et L'Age d'or de Justinien, dans la classe des beaux livres d'images dont la librairie française est aujourd'hui encombrée, au grand dam de la vraie science. Ces deux-ci sont avant tout des livres de texte, que l'image vient éclairer, confirmer, assurer. Il faudra sans cesse y avoir recours quand on traitera soi-même d'un point d'histoire de l'art des premiers siècles de notre ère ou même quand il s'agira des arts du moyen âge, car l'art des deux périodes étudiées sert de base à tous les arts médiévaux, y compris les arts musulmans. La recherche ultérieure apportera sans doute sur des points de détail des critiques ou des changements. Il est peu probable que l'édifice entier en soit affecté. Et pendant longtemps." (Jules Leroy, Syria, 1968)