CIL 1987 In-4 relié 28 cm sur 21,6. 157 pages. Bon état d’occasion.
Reference : 73167
ISBN : 2731802731 9782731802733
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, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Précieux exemplaire conservé dans sa brochure illustrée d’origine. Paris, Pierre Lafitte & Cie, 1910. In-12 de (3) ff. et 520 pp. Conservé dans la brochure illustrée de l’éditeur, dos légèrement passé, non rogné. Brochure d’origine. 189 x 120 mm.
Rare édition originale du « Fantôme de l’Opéra ». L’exemplaire porte la mention fictive « 30e édition » au verso du faux-titre. Avant que cette première édition ne soit publiée, le texte avait d’abord paru sous forme de feuilletons dans le quotidien Le Gaulois du 23 septembre 1909 au 8 janvier 1910. Gaston Leroux (1868-1927) est un écrivain et journaliste français connu pour ses romans policiers empreints de fantastique. C’est sans doute dans ses expériences professionnelles d’avocat, de chroniqueur judiciaire et de grand reporter qu’il puisa ses sources d’inspiration romanesques. Le Fantôme de l’opéra est un roman d’enquête qui oscille entre le fantastique et l’espionnage. Inspiré de faits réels qui se sont produits à l'Opéra Garnier, Gaston Leroux en imagine le responsable sous les traits d'un mystérieux personnage se faisant passer pour un fantôme et qui étend son royaume dans les bas-fonds et souterrains de l'immense opéra parisien. Le 24 décembre 1907, une étrange cérémonie se déroule dans les sous-sols de l’opéra Garnier. Alfred Clark, qui est le président de la compagnie française du Gramophone, procède à l’enfouissement des enregistrements d’un extrait de son catalogue composé de vingt-quatre disques. Les disques sont enfermés dans des urnes hermétiquement scellées afin d’apprendre aux hommes de l’avenir quel était alors l’état des machines parlantes, et quels progrès auront amélioré cette précieuse invention au cours du XXe siècle. Gaston Leroux écrit dans son avant-propos : « On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra, pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre ; or j’ai eu tout de suite la preuve que ce cadavre était celui du fantôme de l’Opéra ! » (p 12). Le souhait d’Alfred Clark était que ses urnes soient ouvertes cent ans après leur enfouissement, ce qui fût fait en 2007. Le roman qui ne connut qu’un succès mitigé à sa parution inspira pourtant de nombreuses œuvres littéraires, musicales et cinématographiques, ainsi qu'une multitude d'adaptations. Dès sa première version cinématographique en 1925, le succès fut fulgurant, et la célèbre comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber inspirée du roman, et dont la première eut lieu en septembre 1986, remporta le plus grand succès de l’histoire. Précieux exemplaire de cette originale littéraire recherchée, conservé broché et non rogné, tel que paru. Localisation des exemplaires parmi les Institutions publiques françaises : 2 seulement à Rennes et à la B.n.F.
A Londres, , 1773. 2 vol. petit-in 8 brochés de (8)-135-(3) pp. ; (4)-192-(6) pp.
Édition originale. C’est en 1743 que Jean Monnet prit la direction de l’opéra comique (fondé en 1714) et invita l’auteur Favart ; le succès sera énorme. Là où l’opéra comique ne jouait que des scenettes et des pantomimes, Monnet créa un genre nouveau mêlant le genre du théâtre de foire et de l’opéra italien. Il devint en 1745 directeur du théàtre de Lyon, et en 1748 d'une troupe française à Londres. Monnet se lia avec le fameux Théodore , roi de Corse. De retour à Paris, il y reprit, en 1752, la direction de l'opéra-Comique qu'il conserva jusqu'en 1767 : ce fut l'époque la plus brillante de ce spectacle. Monnet fit, en 1766, un nouveau voyage à Londres puis revint à Paris, où il mourut obscurément vers 1785.
Charles Gounod, Le Tribut de Zamora, Grand Opéra de 4 actes de Adolphe d'Ennery et Jules Brésil, musique de Ch Gounod. Paris, Choudens, sd [1881]. In-4, [2]-387p. Edition originale de la partition du dernier opéra de Gounod, qui profita du refus de Verdi de mettre en musique le livret de d'Ennery et Brésil. Cet opéra fut un succès. Exemplaire du compositeur Ambroise Thomas (1811-1896) avec un envoi sur le tire : « à mon cher et illustre ami Ambr. Thomas. Ch. Gounod » (le d a été en partie coupé à la reliure). Demi-basane rouge, dos lisse, filets, papier légèrement jauni, petits frottements. Rare envoi de Gounod sur une partition, très intéressante provenance.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Saint Grégoire de Nazianze, ??? ?? ?????? ?????? ???? ???????? ??? ???????, ???????????? ??????????????????? ?? ???????????? ?????. Sancti patris nostri Gregorii theologi, vulgo nazianzeni, archiepiscopi constantinopolitani Opera omnia quae extant vel ejus nomine circumferuntur, Ad Mss. Codices Gallicanos, Vaticanos, Germanicos, Anglicos, nec non ad antiquiores Editiones castigata ; multis aucta, &c. &c. Opera & studio Monachorum Ordinis sancti Benedicti e Congregatione sancti Mauri. Paris, Desaint, 1778 & Paris, Mellier, Parent-Desbarres & Perisse, 1842. In-folio, [4]-CCI-[1bl]-967p & [4]-XXIII-[1bl]-1395[i.e.1391]-[1]p, saut de pagination sans manque de 1364 à 1369. Première édition complète des oeuvres de Saint Grégoire de Nazianze, établie par les bénédictins de la congrégation de Saint Maur. Le second volume était déjà prêt avant la révolution mais le manuscrit ne fut retrouvé qu'après, certains exemplaires portant la date 1840 et d'autres 1842. Cette édition se fonde à la fois sur les éditions anciennes et sur les manuscrits conservées en France, au Vatican, en Angleterre et en Allemagne. Le premier volume fut réédité au XIXe et le tome II se vendait seul pour compléter le premier comme pour notre exemplaire. Bel exemplaire sur beau papier et à grandes marges de cet ouvrage donnant le texte grec et la traduction latine. Le premier volume fut préparé sous la direction de Charles Clémencet (1703-1778) et le second fut achevé par Armand-Benjamin Caillau (1794-1850). Provenances : Séminaire de Bayeux avec son ex-libris XIXe (« Ex Bibliotheca Seminarii Bajocensis ») et Grand Séminaire de Caen (cachet sur le titre). Pleine basane de l'époque du second volume, dos à nerfs orné, pièces de titre et tomaison maroquin. Dos éclaircis, épidermures en bordure des plats, feuillets parfois sur les témoins, déchirure sans manque au dernier feuillet du tome I (avant la reliure ?), quelques rares rousseurs. Rare ouvrage.