P., Dentu, coll. « Collection Hetzel » 1862 In-12, demi-basane brune, dos lisse, filets dorés et à froid, XXIV- 460 pp. Lég. usures et frottements, quelques rousseurs éparses.
Reference : 54397
Edition originale. Vicaire mentionne la présence d'un Erratum au verso de la page de faux-titre, lequel se trouve ici au recto. Bon état d’occasion
Librairie de l'Avenue
M. Henri Veyrier
Marché aux Puces. 31, rue Lecuyer
93400 Saint-Ouen
France
01 40 11 95 85
Conforme aux usages de la profession. Paiement avec votre carte bancaire par Paypal ou en V.A.D. (Vente à distance sur le site), par virement ou chèque. Les frais de port sont de 9,50 € pour la France pour les colis de moins de 5kg en colissimo (ou 4,50 € en Mondial Relay), 12 € pour les pays de l'Union Européenne (sauf Espagne) en Mondial Relay. Nous consulter pour les autres pays et livres au dessus de 5kg. Notre téléphone : 01 40 11 95 85.
E.N.S. Fontenay aux Roses. 1978. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. partiel. décollorée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 291 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Texte dactylographié. Page de titre quasiment désolidarisée.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Nicole Jacques-Chaquin : La Sorcière et le pouvoir - Essai sur les composantes imaginaires et juridiques de la figure de la sorcière - Michèle Gally : Médée, ou le vertige d'un autre monde - Martine Chatelain : Elupubrations - Maxime Preaud : ""de Melencolia D."" La mélancolie démoniaque - Michèle Ouerd : Dans la forge à cauchemars mythologiques, sorcières, praticiennes et hystériques - Marie Gautheron-Planel : La sorcière et le psychanalyste - Maurice Molho : Remarques sur la symbolique caldéronienne (A propos de La vida es sueno) - Elisabeth Guazzelli et Claude Sammer : ONe ne badine pas avec l'alambic, ni avec les sorcière. Bande dessinée Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Paris, Collection Hetzel, s.d. (1862). Un volume in-12, demi-basane violette (reliure de l’époque). Couvertures non conservées. 2 ff., 319 p. (table des matières au verso). 108x176 mm. Quelques rousseurs au début (peu) Certainement la première parution en librairie de la traduction de Paul-Émile Daurand-Forgues, alias Old Nick, de « La sorcière à l’ambre », du théologien allemand Wilhelm Meinhold. Cette longue nouvelle publiée à Berlin en 1843 traite des démêlés tragiques d’une jeune femme accusée de sorcellerie au début du dix-septième siècle. La traduction entière du titre est : « Marie Schweidler, la sorcière de l’Ambre-Jaune, le plus intéressant de tous les procès de sorcières connus jusqu’à ce jour, d’après un manuscrit défectueux de son père le ministre Abraham Schweidler, publié par le ministre, docteur W. Meinhold. » D’abord proposé à un journal viennois dans une version plus courte, et accepté pour publication, ce texte avait été interdit par la censure à trois reprises en 1826 et 1827. L’auteur l’avait alors mis de côté, oublié, et était retourné à ses études de théologie. Des années plus tard, Meinhold reprit son texte et le réécrivit dans un style tel que toute la critique crut à l’authenticité de sa narration, ce qui lui permit de ridiculiser certaines personnes à qui il reprochait leur manque de rigueur intellectuelle : « Si la critique contemporaine prétend que, sur les simples expressions et les locutions de l’Ecriture-Sainte, on peut fonder des opinions certaines par rapport à l’auteur d’un écrit et à l’époque de son origine, elle n’a plus qu’à rougir d’elle-même, puisqu’il est constaté que du style et des locutions de ma Sorcière de l’Ambre-Jaune elle n’a point su conclure quel était l’auteur de l’ouvrage, pas plus que l’époque où il avait été composé [...] Si la critique contemporaine a le front de s’aventurer jusqu’à prendre pour un roman toute l’histoire de J.C., histoire qui repose sur des preuves plus solides et plus incontestables que tout autre fait historique quel qu’il soit, n’a-t-elle pas à rougir encore bien davantage, après qu’elle a pris pour une histoire véritable le roman du docteur Meinhold dont rien cependant ne garantissait l’authenticité? » Pourtant, même après qu’il eut dévoilé la vérité, on continua de soutenir que son histoire était vraie. Source : « Revue Catholique, Recueil Religieux, Philosophique, Scientifique, Historique et Littéraire », tome deuxième (année 1844-45), Liège, 1845. Forgues annonce sur le titre les deux textes comme étant des imitations de l’anglais. La Sorcière occupe 166 pages. Cette traduction avait été pré-publiée en 1844 dans la Revue Britannique. Lovecraft appréciait ce texte, « autre exemple même [avec Ondine] de ce que le génie germanique peut produire de meilleur dans le genre fantastique au XIXème siècle. » Elsie Venner, d’Oliver Wendell Holmes, n’est pas moins intéressante : Xavier Legrand-Ferronnière indique que l’auteur était « l’un des médecins-écrivains les plus connus dans le monde anglo-saxon, le premier sans doute à avoir traité les questions psychiatriques par la science-fiction dans Elsie-Venner (1859), The Guardian Angel (1867) et A Mortal Antipathy (1884) ». (Le Visage Vert, janvier 1997 : n°2 de la Nouvelle Série)
Fleurus Presse. 2005. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 49 pages - nombreux dessins en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Ivachko et la sorcière - les trois oranges - Jorinde et Jorindel - la grotte de Cunégonde - les aventures de Loulou - tableau : la sorcière de Lucien Lévy-Dhurmer - mille et un dessins - l'abécédaire des sorcières - une histoire qui fait du bien : Ivachko et la sorcière. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Bayard Presse Jeune. 1997. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 71 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Sommaire : Timothée, fils de sorcière - jeux spécial halloween - jeux chouette on se déguise ! - le cadeau magique - jeux joeyux anniversaire - sorcière contre robot - jeux gros robot. Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Hachette, 1902, in-12, iv-283 pp, préface de Pierre de Ségur, pièces justificatives, broché, dos fendu recollé, état correct. Peu courant
"Tout enfant, Marie-Anne de La Ville lut Corneille Agrippa et s'essaya à évoquer quelques démons subalternes. Après plusieurs années passées au couvent de la Visitation à Paris, elle entra dans une bande de chercheurs de trésors dont le prestige de la jeune sorcière ne fit qu'augmenter le nombre. Autour d'elle et de Divot, archer du lieutenant criminel de robe courte, qui employait ses loisirs à différentes entreprises de magie pratique, vint se grouper un assez étrange contingent de pauvres hères et de filous : la Jésu, soeur de Divot, la femme Damour, ravaudeuse de tuniques de soldats, le prieur Pinel, prêtre commendataire, le berger Picot, l'Africain Acmet, qui se disait fils de l'empereur du Maroc et était pour l'heure page du cardinal de Fürstenberg, Cuxac, garde des tableaux du roi, le garçon chirurgien Frémont, le curé Piéton, qui se prétendait le filleul de Mme de Maintenon, enfin un noble, quelque peu aventurier et alchimiste par nécessité, Antoine de Saint, seigneur de Bréderodes. Pendant trois ans, Anne les dupa à peu près tous en leur faisant espérer la découverte imminente d'un trésor enfoui aux environs d'Arcueil. Pour empêcher leur crédulité de faiblir, elle simulait d'innombrables évocations, vendait des grimoires, préparait des parfums magiques, conversait avec les esprits, celui notamment du poète latin Santeuil et du peintre Lebrun. Un moment, elle fut en passe de devenir la sorcière à la mode : la comtesse de Grancey, le marquis de Feuquières (l'auteur des Mémoires sur la guerre), l'abbé Baillet, principal du colIège de Narbonne, M. Destouches, neveu de M. Camus de Beaulieu, se hasardèrent à aller consulter Marie-Anne. Mais, en février 1703, la bande est arrêtée sur lettre de cachet délivrée par M. de Pontchartrain ; interrogée par M. d'Argenson, Marie-Anne dévoila tous les détails de ses grossières supercheries et fut condamnée à la prison perpétuelle. Treize ans après, on obtint du Régent, à l'insu de d'Argenson, la délivrance de la sorcière, mais, dès 1717, elle fut enlevée par un capitaine au long cours et de nouveau arrêtée, cette fois sous l'inculpation de fausse monnaie ; elle ne sortit de l'Hôpital qu'en 1725, lors du mariage de Louis XV et Marie Leczinska. Cette histoire de chercheurs de trésors n'est guère plus qu'un copieux fait-divers : M. de Coynart l'a raconté en 247 pages qui se lisent sans ennui. Un document utile sur le monde interlope de la basse magie au XVIIIe siècle." (P. Alphandéry, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1903)