Robert Lafont, coll. « Vécu » 1972 In-8 broché 23,7 cm sur 15,6. 315 pages. Couverture légèrement passée, dos insolé, intérieur frais. État correct d’occasion.
Reference : 140619
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Laffont, 1972, gr. in-8°, 315 pp, broché, couv. illustrée à rabats, photo de l'auteur au 2e plat, bon état (Coll. Vécu). Edition originale
Mémoires d'un Français engagé volontaire dans la Waffen SS en août 1944, ancien de la division Charlemagne, condamné à cinq ans de prison en 1946, devenu après la guerre une figure de Saint-Germain-des-Prés, et célèbre pour son témoignage dans le film "Le Chagrin et la Pitié". — L'instruction au camp de Wildflecken, les combats de Poméranie, la bataille pour Körlin, la capture par les Polonais, l'interrogatoire des Soviétiques, le retour en France, l'arrestation, le procès, etc. — "De tous les témoignages rassemblés par Le “Chagrin et la Pitié”, celui de Christian de la Mazière, assurément, est un des plus saisissants. Comment les Français se sont-ils comportés durant les années d'Occupation ? Bousculant toutes les idées reçues, le film s'efforçait de répondre à cette question difficile. Son audacieuse objectivité allait lui attirer un succès aussi éclatant qu'imprévu. Témoin essentiel, Christian de la Mazière avait une tâche malaisée : n'était-il pas un de ces « maudits » sur lesquels on avait laissé le silence s'accumuler, lui, ancien volontaire de la Waffen-SS française ? A le voir, à l'entendre, on découvrait soudain que l'aventure de ce « paria » avait sa logique, qu'elle correspondait à un moment de la société française. Ce n'était pas un hasard si, en 1944, plus de sept mille hommes avaient partagé le même engagement. De cette division « Charlemagne » qui s'en vint mourir dans les neiges de Poméranie, Christian de la Mazière est un des derniers survivants. Dans le Chagrin de la Pitié, il avait commencé de lever le voile sur toute une part de vérité étrangemment méconnue. Mais il lui fallait la distance d'un livre pour tout dire. Et puisque la vérité naît du vécu, que les faits parlent d'eux-mêmes, il lui fallait raconter son histoire..." (4e de couverture)