Éditions de Fallois 2011 In-8 broché 22,5 cm sur 15,5. 248 pages. Dos avec pliures sinon bon état d’occasion.
Reference : 139625
ISBN : 2877067572 9782877067577
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Deux photographies originales et une coupure de presse. S.d. [l'une est datée ms. 1959 au dos ; le film est sorti en 1964]. 12,2 x 17,6 cm, tirages argentiques originaux. Photographies légendes manuscrites au dos. Jointe une coupure de presse (1 f. 31,5 x 24 cm) avec une reproduction à pleine page de Jeanne Moreau en costume de danse et le synopsis du film au dos. Ce feuillet est effrangé, les photographies en très bon état.
1 Plaquette brochée, sous couv. impr. rempliée d'éd. à la marque de La Jeune Belgique. Tache d'eau au premier plat de couverture et bord de celui-ci effrangé en gouttière, dos passé avec de petits décollements. Grand in-8°au format réimposé, 25 x 21,5 cm, 43pp-[1]. Bruxelles, chez tous les Libraires, 1886. Edition originale
Édition originale tirée à 171 exemplaires dont seuls l'unique exemplaire sur Japon et les 20 grand Hollande sont justifiés. Celui-ci est un des 20 justifiés et paraphés au crayon par Max Waller. Etat convenable
1 Broché, couverture imprimée d'édition, passée, fines piqûres, avec plusieurs petites déchirures aux coiffes. L'épaisseur du volume a fragilisé le dos. Ex-libris en haut à droite de la p. de titre. 25 x 16 cm, épais volume n.p. Paris, Librairie de la Revue Socialiste, 1897. Edition originale
Édition originale de Péguy publiée sous pseudonyme, son premier livre à l'exception de la plaquette ""De la cité socialiste"" (également publiée en 1897 chez le même éditeur). Peu courant. Etat convenable
, c. 1800, in-8, 372 pp, Basane marbrée de l'époque, dos lisse orné de symboles chrétiens, tranches jonquille, Précieux recueil manuscrit reproduisant des lettres inédites de la soeur Jeanne des Anges (1602-1665), supérieure des Ursulines de Loudun, écrites à la suite de la retentissante affaire des possédées de ce couvent (1634-1637). Le volume est soigneusement rédigé à l'encre, sur feuillets réglés au crayon. Le compilateur, un anonyme du début du XIXe siècle, a choisi des lettres datées de 1638 à 1663. Parmi les correspondants se trouve M. Laubardemont, à qui Jeanne des Anges écrit de janvier 1638 à janvier 1648 : Jean Martin de Laubardemont (1590-1656), avait été l'ordonnateur du procès d'Urbain Grandier. Elle évoque auprès de lui, ses visions et les "marques" (stigmates) que lui envoie son "saint Ange". D'autres lettres sont adressées à la mère Angélique de Saint François, ursuline à Loudun; à M. Duplessis-Ravenel, conseiller au siège présidial de Rennes; à Marguerite Péchard, religieuse de la Visitation de Rennes; à la marquise de Boisferrier; à Claude Sain, procureur du roi; à l'influente religieuse Madame Du Houx; à Suzanne le Bréton, religieuse de la Visitation; etc. La supérieure des Ursulines de Loudun y prodigue des conseils spirituels, partage ses réflexions mystiques, évoque sa santé et les stigmates qui lui sont renouvelés; des entretiens rapportés évoquent encore des apparitions dont ont été témoins des religieuses du couvent en 1644. La plupart des lettres de Jeanne des Anges n'ont pas été éditées : elles sont dispersées dans les archives de la Visitation du Grand Fougeray (Ille-et-Vilaine) et à la Bibliothèque Mazarine de Paris*. Seules ses lettres au père Saint-Jure** et à Mme Du Houx*** ont été publiées. Possédée puis délivrée des démons de Loudun, Jeanne des Anges devint porteuse de stigmates et de miracles : sa réputation se répandit jusqu'à la Cour. Avec son conseiller spirituel Saint-Jure, elle entreprit la rédaction de son autobiographie, qui ne sera publiée qu'en 1886 (Légué et Gilles de la Tourette). En parallèle, elle entretint une abondante correspondance avec les mystiques de son temps, jusqu'à la maladie qui la rendit paralytique. Objet de vénération de son vivant et dans les décennies qui ont suivi sa mort en 1665, Jeanne des Anges est devenue, petit à petit, une figure troublante ou ridicule, puis finalement l'incarnation de l'hystérique, tel que le XIXe siècle a caractérisé les malades se disant victimes de possessions. In fine, le manuscrit présente un "Recueil des lettres du père Seurin de la Compagnie de Jésus" : Jean-Joseph Surin (1600-1665), conseiller spirituel de Jeanne des Anges. En tout, 17 lettres, non datées, sont adressées à sa "très chère soeur" Jeanne des Anges. Surin avait joué un rôle essentiel dans l'exorcisme qui avait délivré la religieuse. Ses lettres évoquent ses passions et tournements, les épreuves envoyées par Dieu, sa santé corporelle et spirituelle, ou encore son voyage en Bretagne. Ex-libris de N[icole] H[ebecourt] représentant un diable railleur. Charnières fendillées. Bon état intérieur. * Molinier, catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Mazarine, n° 1209. ** "Extrait des lettres que la mère Jeanne des Anges, supérieure des Ursulines de Loudun, a écrites au père Saint-Jure, de la Compagnie de Jésus, son directeur ". In Legué et Gilles de la Tourette. Soeur Jeanne des Anges, supérieure des Ursulines de Loudun, XVIIe siècle : autobiographie d'une hystérique possédée, d'après le manuscrit inédit de la bibliothèque de Tours. Bibliothèque diabolique de Bourneville. Paris, Aux bureaux du Progrès médical, 1886 : pp. 256 et suiv. *** "Correspondance de Jeanne des Anges et Mme du Houx (1652-1664)". In Elisabeth Goldsmith et Colette Winn. Lettres de femmes. Textes inédits et oubliés du XVIe au XVIIIe siècle. Paris, Champion, 2005 : Couverture rigide
Bon 372 pp.
Weimar, H. Böhlaus Nachfolger, 1991, gr. in-8°, 304 pp, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état (Forschungen zur mittelalterlichen Geschichte, 33). Texte en allemand
Ce livre ne propose ni une biographie de Jeanne d'Arc, ni une analyse exhaustive de son époque, mais tente de démontrer les relations entre une mentalité collective et une conscience individuelle à l'époque de la guerre de Cent Ans, ainsi que les influences de la mentalité et religiosité collective sur un individu. Jeanne d'Arc sert d'exemple pour répondre à la question de savoir comment s'effectuent la genèse et l'évolution de l'idéologie d'un individu à la fin du moyen âge. L'auteur considère le sentiment religieux populaire de la fin du moyen âge comme un élément central de son étude. Un premier chapitre résume les tendances des recherches sur Jeanne d'Arc (théories des "bâtardisants", catholiques, positivistes) avec une objectivité sans doute facilitée par le fait que Sabine Tanz n'est pas française et se situe donc à l'extérieur du débat français. Les deuxième et troisième chapitres recensent les sources disponibles et décrivent la France de la deuxième moitié du XVe siècle, le climat mental en France et la religion populaire (importance des prophéties). Ils replacent l'étude de la personnalité de Jeanne à travers son éducation et les différentes influences exercées sur elle par sa société et son époque. Après deux chapitres sur Jeanne d'Arc et les Franciscains et le procès de Rouen, Sabine Tanz résume les résultats de son étude : malgré le caractère exceptionnel de sa personnalité, l'idéologie de Jeanne correspond aux tendances politiques et religieuses collectives de son époque. Le sentiment national, dans lequel patriotisme et loyauté vis-à-vis de la monarchie sont inextricablement liés, prend un essor considérable, et la conviction qu'a Jeanne de sa mission reflète la nécessité de l'unité nationale. Lors du siège d'Orléans, le patriotisme connaît son apogée, et comme le Dauphin est incapable d'agir, tous les espoirs se tournent dans l'attente de la venue d'une personnalité exceptionnelle. Les visions et prophéties qui annoncent cette dernière sont pour le Moyen Age l'expression normale de cet espoir. Elles marquent le climat politique et religieux dans lequel se forme l'idéologie de Jeanne d'Arc et préparent sa mission. Jeanne partage la conception ministérielle de la royauté de son époque – dans sa conscience aussi, loyauté envers le roi, patriotisme et foi en la souveraineté de Dieu forment une unité qui fait qu'elle doit faire sacrer le Dauphin. Ceci la transforme en intermédiaire de la grâce divine et donc en symbole du soutien divin pour la cause de la France. Son sentiment religieux reflète les croyances populaires (culte de la Vierge, de Jésus, des saints) dans un syncrétisme d'éléments chrétiens et païens. Et l'auteur de conclure : la mission de Jeanne est dès le début politique et religieuse. Ses voix et visions sont la double expression de la réalité qui l'entoure et de ses propres idées (elle décide d'agir et réalise ses propres aspirations selon les structures mentales du XVe siècle). Dans ses visions se cristallisent des tendances collectives, ce qui lui permet d'enthousiasmer les gens. Sans la nouvelle interprétation des vieilles prophéties qui préparent sa venue, il est impossible de comprendre et la mission de Jeanne, et sa popularité. Avec sa mission, elle fait appel à la conscience nationale naissante du peuple français et devient le symbole de sa lutte pour la liberté. L'idéologie de Jeanne unit les éléments majeurs de la mentalité de son époque. Son importance se situe dans l'influence décisive qu'elle a eue sur la prise de conscience nationale de la France, bien plus que dans le fait qu'elle a préparé des victoires militaires. (Centre Jeanne d'Arc)