A la Cité des livres 1931 In-8 broché, couverture rempliée, non rogné, 63 pp. Dos passé. Bon exemplaire.
Reference : 134756
Edition originale tirée à 1065 exemplaires, un des 15 de tête sur Japon impérial. Bon état d’occasion Edition originale
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Paris, Imprimerie Royale, 1661. Paris, de l’Imprimerie Royale, Sébastien Cramoisy, 1661. In-4 de (22) ff., 637 pp., (1) p. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 244 x 173 mm.
Edition originale de la dernière partie du ‘Ministre d’Etat’ de Silhon imprimée sur les presses de l’Imprimerie Royale. «La première édition du ‘Ministre d’Etat’ de de Silhon a été imprimée à Paris, Touss. Du Bray, en 1631, 1643 et 1661, en 3 volumes in-4. Le 3e, qui se trouve rarement, porte pour titre: ‘De la Certitude des connaissances humaines…’ Paris, impr. royale, 1661». (Brunet, V, 381). «Cependant les fonctions de secrétaire du Cardinal n’étaient pas en tout temps tellement absorbantes qu’elles ne laissassent à Silhon quelques moments de loisir. Il les occupait à la composition du troisième volume de son ‘Ministre d’Etat’. Ce volume intitulé ‘De la certitude des connaissances humaines, où sont particulièrement expliquez les principes et les fondemens de la morale et de la politique’, était la troisième partie du ‘Ministre d’Etat’; il parut, en effet, avec ce sous-titre, à Amsterdam, dans la collection elzévirienne, en 1662, après avoir été imprimé à Paris, chez Toussaint du Bray, et même à l’Imprimerie Royale. Il est divisé en cinq livres. Dans les deux premiers, l’auteur, après avoir combattu le sentiment des pyrrhoniens et en particulier celui de Montaigne, établir la certitude de nos connaissances. Dans les deux suivants, il traite de l’obéissance que les sujets doivent à leurs souverains, et dans le cinquième, revenant à son but, dont il s’était écarté trop longtemps, il explique ce que c’est qu’une démonstration morale. On voit par cet exposé, remarque M. Ch. Weiss, que Chapelain a eu raison de lui reprocher le défaut d’ordre et de méthode. Mais peu importait au bon Silhon la disposition systématique des raisonnements: son but était de combattre le scepticisme; il entassait contre son ennemi tous les arguments; et pourvu qu’il frappât le plus fort possible, il était fier de son œuvre, sans rechercher si les coups étaient portés suivant les règles… Lenglet du Fresnoy écrit dans sa ‘Méthode pour étudier l’histoire’: ‘Cet ouvrage est négligé des lecteurs, parce que les deux premiers livres ne regardent que les maximes de la morale, et l’on a cru sans y faire attention, que tout le reste était purement philosophique: il renferme cependant ‘les plus grands et les plus beaux principes de la politique’, mais il ne faut en commencer la lecture qu’au livre III; le reste, dont le titre ne prévient pas, est nourri des principes les plus certains du gouvernement’. Le traité de la ‘Certitude des connaissances humaines’ fut le dernier ouvrage de Silhon: il marqua aussi le terme de sa prospérité. Le cardinal Mazarin mourut, en effet, au mois de mars 1661, et son fidèle secrétaire se trouva sans appui; car Silhon n’avait pas profité de sa faveur de dix-huit ans pour solliciter les libéralités des autres puissants du jour… Vingt ans plus tard, Bayle, dans ses ‘Questions d’un Provincial’, disait que Silhon avait été ‘sans contredit l’un des plus solides et des plus judicieux auteurs de son siècle’. (Jean de Silhon, l’un des quarante fondateurs de l’Académie, René Kerviler). Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de Louis XIV (Olivier, 2494, fer n°7).
Hachette, 1889, in-12, viii-362 pp, reliure demi-percaline anthracite, dos lisse, pièce de titre basane noire, fleuron et double filet doré en queue (rel. de l'époque), qqs pâles rousseurs, bon état
Thomas Ferneuil est l’un des pseudonymes qu’utilise Fernand Samazeuilh (1845-1921), banquier bordelais et très actif président de la Société des Amis de l’Université de Bordeaux. — "Qu’on le regrette ou non, la Révolution française, d’objet de foi qu’elle était, devient de plus eil plus un objet de science. La doctrine révolutionnaire ne nous apparaît plus comme un évangile impeccable ni comme un tissu de monstrueuses aberrations, mais nous nous habituons peu à peu à n’y voir qu’un fait social de la plus haute importance, dont nous cherchons à connaître les origines et la portée. Les temps commencent à être mûrs pour une étude objective et impartiale de cette histoire. Le très intéressant livre que vient de nous donner M. Ferneuil est une nouvelle et importante manifestation de cet état d’esprit. La question que s’est posée M. Ferneuil n’est pas de celles que l’on peut résoudre d’un mot, car les principes de 89 peuvent être considérés sous des aspects très différents. Ils sont un événement historique, un fait politique, en même temps qu’une théorie scientifique de la société. Oubliez les conditions sociales dans lesquelles ils se sont produits pour les considérer en eux-mêmes, et vous n’y verrez qu’une suite de propositions abstraites, définitions, axiomes, théorèmes, qui se présentent comme le résumé d’une science définitive : c’est une sorte de bréviaire de sociologie, du moins d’une certaine sociologie. Mais replacez-les dans leur milieu historique, et le point de vue change. Les hommes de la Révolution n’étaient pas des savants qui imaginaient un système dans le silence du cabinet, mais des hommes d’action qui se croyaient appelés à reconstruire la société sur des bases nouvelles ; et il est trop clair qu’une pareille reconstruction ne pouvait pas se faire d’après une méthode scientifique. En réalité ce sont les besoins, les aspirations de toute sorte dont était travaillée la société française qui ont guidé les hommes d’État de l’époque et déterminé les grandes lignes de l’œuvre à la fois destructive et réparatrice qu’ils avaient entreprise. Les fameux principes ne font qu’exprimer ces tendances, bien plutôt que les rapports réels des choses..." (Émile Durkheim, Revue internationale de l'enseignement, 1890) — "D'autres ont jugé, et jugé sévèrement, les principes de 1789 à lumière de l'histoire ; après M. Taine, ce point de vue est épuisé. M. Ferneuil entreprend de les critiquer à la lumière d'une science embryonnaire, la sociologie. Aux solutions des problèmes sociaux dogmatisées par nos aïeux révolutionnaires, il oppose celles que préconisent nos contemporains évolutionnistes. Comme on le voit, sa critique n'est pas seulement négative, elle ne se borne pas à démolir, elle reconstruit et d'ailleurs, jamais haineuse ni passionnée, elle ne s'inspire d'aucun esprit de parti... Le livre que nous venons d'apprécier est intéressant, instructif et opportun, et digne assurément d'être recommandé aux lecteurs de la “Revue”." (Gabriel Tarde, Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, 1889) — "... « Les droits garantis aux citoyens sont contenus dans cette formule fameuse : les principes de 1789 », ces principes de 1789 « ne sont pas autre chose, considérés en eux-mêmes, que l'expression de la justice dans l'organistion politique et sociale » (Aucoc, 1878). Pouvaient s'établir ainsi, à partir des déclarations des droits, maintes constructions déductives se réclamant des sciences politiques ou sociales. C'est le cas de “Les principes de 1789 et la science sociale” dans lequel Th. Ferneuil parcourt tous les chapitres de la science sociale avant de dire son mot sur le droit politique (suffrage universel, système représentatif, nature et distinction des pouvoirs) et ce qu'il dit être le droit privé( il y rattache les questions du collectivisme et du socialisme)." (Pierre Favre, “La constitution d'une science du politique”, Revue française de science politique, 1983)
P., Bossange, 1800-1803, 4 VOLUMES in 8 reliés en pleine basane, dos ornés de fers et filets dorés, filets dorés sur les plats, tranches jaspées (reliures de l'époque), (petites épidermures sur 2 plats et à un dos, quelques coins émoussés, infimes rousseurs, petit manque de papier d'origine dans la marge extérieure de la page 201 au tome 3), T.1 : (2), 103pp., 352pp., T.2 : (2), 419pp., T.3 : (2), 476pp., (1-errata et avis au relieur), 46 PLANCHES dépliantes pour le traité élémentaire ou principes de physique ; (2), 14pp., 412pp., 6 PLANCHES dépliantes pour les Elemens ou principes physico-chymiques
---- BON EXEMPLAIRE ---- Quatrième éditon REVUE, CORRIGEE ET AUGMENTEE pour le TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE OU PRINCIPES DE PHYSIQUE ; EDITION ORIGINALE pour les ELEMENS OU PRINCIPES PHYSICO-CHYMIQUES ---- "J.M. BRISSON was professor of physics in the Collège de Navarre, Ecole Centrale and Lycée Bonaparte. Having undergone an involuntary adjustment in his activities, Brisson carried on two successive careers, a sort one as a naturalist and Réaumur's collaborator and a longer one as Nollet's disciple and the disseminator of the ideas of experimental physics. His rather considerable influence was due to his teaching and his works which were an excellent means of spreading the scientific knowledge of the time. He collaborated with Baumé, Macquer and Lavoisier in experiments on the combustion fo diamonds". (Cole & DSB II pp. 473/475)**903/L2"J.M. Brisson was professor of physics in the Collège de Navarre, Ecole Centrale and Lycée Bonaparte. Having undergone an involuntary adjustment in his activities, Brisson carried on two successive careers, a sort one as a naturalist and Réaumur's collaborator and a longer one as Nollet's disciple and the disseminator of the ideas of experimental physics. His rather considerable influence was due to his teaching and his works which were an excellent means of spreading the scientific knowledge of the time. He collaborated with Baumé, Macquer and Lavoisier in experiments on the combustion fo diamonds". (Cole & DSB II pp. 473/475)**903/L2
S.l., 1775., In-8, en plein veau marbré, pièce de titre en maroquin rouge, dos orné de fleurons, tranches rougies. Un mors abimé, dos usagé.Un premier texte a été ôté de la reliure.
Très rare tiré à part des nouvelles Ephémérides du citoyen (tome 5). L’abbé Baudeau fut rédacteur de la célèbre revue économique de 1765 à 1767, et de 1775 à 1776. Ses contributions au débat économiques furent déterminantes. Ses principes voisinent ceux de Quesnay, il se fait le défenseur de la propriété personnelle, de la liberté de travail, de la propriété mobilière, de la liberté d’échanges et de la propriété foncière.
22 tomes en 21 vol. in-12 reliure uniforme de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés richement orné, Chez Volland, Desray, Paris, 1790 Rappel du titre complet : Oeuvres complettes de Mably (22 Tomes - Complet) [ Oeuvres Complètes ] Tomes I à VI : Observations sur l'Histoire de France ; VII : Observations sur l'Histoire de la Grèce ; VIII : Observations sur les Romains ; IX : Principes des Négociations ; X à XII : Droit Public de l'Europe ; XIII : Gouvernement de Pologne ; XIV : Observations sur les Etats-Unis d'Amérique ; XV : De la Législation ou Principes des Loix ; XVI : Entretiens de Phocion ; XVII : Principes de Morale ; XVIII : Doutes proposés aux Economistes sur l'Ordre naturel des Sociétés Politiques ; XIX : Des Droits et des Devois des Citoyens ; XX : De l'Etude de l'Histoire ; XXI : De la manière d'écrire l'Histoire ; [ XXII ] : Le Destin de la France
La série est bien complète des 21 tomes et du tome supplémentaire : "Le Destin de la France", le tout en 21 volumes (les tomes 13 et 14 étant reliés en un même volume). Jolie série décorative en bon état (qq. petites usures en pièce de titres et coiffe, qq. petits mq. de cuir en plats, très bon état par ailleurs). Gabriel Bonnot de Mably(1709-1785) était le frère du philosophe Condillac.