Alger, Gervais-Courtellemont & Cie 1894 Grand in-4, broché, 126 pages.. 23 planches hors texte et nombreuses illustrations dans le texte d'après nature. Couverture défraîchie, manques au dos, marges brunies. En l’état
Reference : 133134
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Breval Roger; Pauty Edmond & Meriel Etienne:: Les Ãglises coptes du Caire. Cairo: E. & R. Schindler, 1936. 30 pages, along with 16 monochrome plates. Wrappers. 29 x 21cms. Text in French.
Text in French
[Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin] - Anonyme ; CAIRE, André Antoine Esprit Vincent
Reference : 26578
(1880)
Manuscrit de travail anonyme et original, abondamment corrigé et annoté, et reproduisant abondamment la correspondance de Mgr. Caire, en 1 vol. in-8 relié demi-basane marron, Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin, s.d. (circa 1880), 401 pp. (rel. frottée avec le premier plats et les premiers ff. détachés). Un passionnant document retraçant un intéressant parcours ecclésiastique dans la première moitié du XIXe siècle (avec un saisissant récit de l'épidémie de choléra de 1832 à Paris)
Fils du fervent légitimiste marseillais André Antoine Esprit Caire et de Joséphine Pinatel, André Antoine Esprit Vincent Caire, né le 5 avril 1797, manifesta dès son plus jeune âge les meilleures dispositions pour la piété et les études sérieuses. Alors qu'il était âgé de six ans, en 1804, son père fut emprisonné mais Napoléon "convaincu qu'il n'avait pas trempé dans la conspiration de Pichegru, lui rendit la liberté et voulut l'attacher à sa cause en lui faisant offrir ... les postes les plus éminents". En 1811, suite à l'assassinat de 11 personnes en quelques mois, Mme Caire effrayé obtint de son mari un déplacement de Creisseaux vers Aubagne ; le petit André poursuivit alors ses études au petit séminaire fondé à Marseille par le père Ripert. Après un bref séjour à Aix, il retrouve le père Ripert aux Aygalades. Epuisé par 25 années de lutte, son père meurt en 1816, mais malgré les pressions qu'il eût à subir en tant qu'aîné, André persévère dans sa vocation ecclésiastique ; âgé de 19 ans, et seulement tonsuré, il enseigne déjà au petit séminaire. Ordonné diacre à 22 ans, puis prêtre avant ses 25 ans, il est mandé par Mgr Perigord, archevêque de Paris, et Mgr de Beausset lui accorda l'exeat. L'abbé Caire quitte donc Marseille le 28 août 1821, et est accueilli au séminaire d'Issy par le supérieur M. Duclos. Celui-ci lui annonce alors, comme André Caire l'écrit à sa mère : "vous êtes appelé à remplir de hautes destinées, le coadjuteur me charge de vous envoyer chez Mr Frayssinous, qui doit vous faire une proposition". On déjeune et puis je cours chez Mr. Frayssinous (la tête trottait bien plus encore) cet homme si justement célèbre me propose l'éducation des enfants de Mr. de Clermont-Tonnerre, pair de France. ... " On lui prédit même que viendra ensuite l'éducation du Duc de Bordeaux, "dont le marquis de Clermont-Tonnerre sera très probablement le gouverneur". Devant l'insistance du coadjuteur, il rencontre le marquis de Clermont-Tonnerre qui le considère comme engagé. "Je sors étourdi et presque décidé mais la nuit porte conseil. Je considère d'un côté tous les pour : la volonté de l'archevêque, l'avis de son conseil, et surtout de Mr. de Frayssinous, les avantages du poste : logement très agréable, bonne table, excellente société (le grand chancelier, les plus illustres pairs : les Bonald, les Villèle, etc. etc. car tout ce qu'il y a de mieux va là !) Voiture à mon service, campagnes en Normandie, en Picardie, etc. etc. Le marquis et la marquise me plurent (celle-ci par parenthèse est dans ce moment le précepteur de ses enfants ; elle lit Virgile et Tacite comme l'almanach). Mais voici les Contre : d'abord, j'étais perdu pour mon état... considération d'un poids immense ; ... Ensuite, un précepteur est toujours le premier domestique et je suis, sans prétention, le fils de mon père... " Le jeune abbé réussit à se sortir avec tact de cette situation délicate, et conserve l'amitié de Mgr. de Quélen et de Mr. Frayssinous. Il est alors admis comme prêtre administrateur à la paroisse des Missions étrangère ; il continue ses visites régulières chez Monsieur Frayssinous, croise le duc de Rivière, M. de Pastoret. L'abbé Caire évoque avec talent un souper servi aux petits Savoyards par la société des bonnes oeuvres "composée de ce qu'il y a de mieux" : "ici un grand vicaire portait du pain ; là le marquis de Montmorency versait à boire, plus loin l'abbé André que vous connaissez bien essuyait, par distraction, le bord d'une assiette contre l'habit du comte de *** qui coudoyait lui-même l'archevêque. Le spectacle était grotesque et touchant à la fois". Le 18 février 1823, M. de Frayssinous le nomme aumônier du Collège Louis le Grand. A l'occasion du passage à Paris de Mgr. de Mazenod, l'abbé Caire lui rend visite sans prétendre s'engager sur un retour à Marseille. Malgré l'irritation de Mgr. de Quélen, l'obstination de Mgr. de Mazenod porta ses fruits et l'abbé Caire retourne à Marseille en 1823, en tant que responsable du petit séminaire. Nommé chanoine honoraire de la cathédrale, il est admis dans la société des prêtres du Sacré-Coeur, mais suite à divers ennui, annonce sa démission du petit séminaire et repart à Paris, où il devient second aumônier à Henri IV. : "l'Abbé de Salinis, premier aumônier, est mon ami ; il a des qualités précieuses, nous vivrons comme deux frères. La situation du collège est charmante : derrière Ste Geneviève, beau jardin, appartement agréable pour les aumôniers, usage de la bibliothèque, voilà ce qui m'a déterminé pour Henri IV". Il dit désormais sa messe pour les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, près de Saint Nicolas du Chardonnet. Dans un courrier à sa mère, lors du carême de 1826, il évoque Lamennais : "M. l'abbé de Lamennais, qui partage quelquefois nos repas, prétend que nous pouvons sans scrupule prendre des forces pour tirer des coups de fusil contre l'impiété". Il évoque ensuite longuement le jubilé royal de 1826 ; il est ensuite nommé aumônier adjoint des pages du roi ; en 1828, et prononce un "panégyrique de Saint Louis" devant l'Académie Française. Il écrit notamment pour rassurer sa mère à propos des scènes révoutionnaires qui avaient eu lieu à l'occasion des élections, et s'inquiète des effets d'une épidémie à Marseille. Pour les vacances de 1828, il doit annuler son projet de descendre en Provence avec le peintre Paulin Guérin, car il est retenu par l'importante affaire du collège de Juilly. Il évoque longuement l'affaire, le tollé suscité par la reprise de l'institution par les abbés de Salinis, de Scorbiac et par lui-même, les difficultés de l'installation et son retour à Paris, chez les religieuses de la congrégation, dans l'intérêt du collège de Juilly. Il évoque ensuite le sac de Saint Germain l'Auxerrois (affaire du service du Duc de Berry). Nommé vicaire de Saint Eustache, il évoque par la suite, de manière saisissante et sur une dizaine de pages, le terrible épisode de l'épidemie de choléra, auquel succombe la mère supérieure de la Congrégation. Il est ensuite nommé premier vicaire à Saint Philippe du Roule, mais reste en charge de la congrégation, dans laquelle il accueille la marquise de Balivière, comme dame pensionnaire puis comme novice, et négocie en 1838 le mariage de Mlle de Balivière avec le comte de Guiteaut, ancien élève de Juilly. Nommé administrateur des fondations anglaises et écossaises en France, l'abbé Caire reçoit en janvier 1847 le titre honorifique de protonotaire apostolique. On suit tout le détail des ses missions et pérégrinations, à Amiens (notamment au concile d'Amiens en 1853), à Rome où il fait recevoir l'ordre des Soeurs de Saint Joseph, et où il assiste à la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception. Il meurt le 5 juillet 1856 et son coeur est conservé dans la chapelle des soeurs de la congrégation de Saint Joseph. On joint un intéressant document manuscrit de 8 pp., bordé de noir, reproduisant le discours prononcé par Mr Briot de la Mallerie, curé de Saint Philippe du Roule, le 9 juillet 1856. On évoque longuement (pp. 55-57) la maison de Sainte-Marguerite, située à quelques kilomètres de Marseille.
Le Caire: Publications de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, 1973 in-8, xiii-203 pages, frontispice, 24 planches hors-texte, carte-guide se dépliant. Bibliographie, index, glossaire. Demi reliure toile moderne, dos muet (mouillure au frontispice).
Le Caire 969-1969. Histoire de la ville des "Mille et une nuits". (Le Caire: Publications de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, 1973). [M.C.: Egypte, Le Caire, histoire]
Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une mosquée, avec plusieurs santons ou tombeaux situés au nord de Rosette ; le mur à hauteur d'appui, qui est dans le milieu de l'estampe, sert de chaussée, lors de l'inondation, pour communiquer des habitations au Nil : dans le fond est l'isle Baschi. N° 2. Le khalydge, ou canal qui conduit l'eau du Nil au Caire, lorsque l'inondation est arrivée à une certaine élévation ; l'ouverture de ce canal est une fête annuelle, d'autant plus gaie qu'elle annonce l'abondance, puisque le manque d'eau est le seul fléau qui puisse amener la disette en Egypte. Le jour de cette cérémonie, les beys étoient placés dans le kiosque que l'on voit dans cette planche : le canal y est représenté dans le moment où il porte les bateaux du Nil au Caire ; dans le fond est l'isle de Rhaoudah ; à gauche de l'estampe sont des montagnes de décombres, et la prise d'eau du grand aqueduc. Tous les voyageurs ont fait la description de l'ouverture du khalydge, et particulièrement Savari. N° 3. L'aqueduc qui conduit l'eau du Nil au Caire ; les colonnes que l'on voit en avant renversées et rompues sont les ruines d'un édifice, dont l'institut me demanda un rapport, et dont je vais rendre compte en citant le rapport lui-même. Ces fûts de colonnes, éloignées d'environ 40 centimetres du minaret d'une mosquée en ruine, qui a été bien bâtie, et dont les arrachements prolongés ont nécessairement englobé ces débris , doivent porter à croire qu'ils en faisoient partie : la richesse de la matiere de ces fragments, la perfection d'une partie de ces colonnes, l'inégalité absolue de leurs dimensions, l'empreinte des mains barbares marquée sur toutes leurs réparations, le style, plus barbare encore, de tous les détails qu'on y a ajoutés, font penser que s'il existoit quelques morceaux antiques dans cet édifice, ils y avoient été employés dans un temps rapproché de ces époques malheureuses, où la gloire des armes ne s'allioit point à la philosophie et à l'amour des arts, où le caprice brutal, la barbare adulation en régloient les déterminations politiques, faisoient bâtir une ville où Amroun avoit dressé sa tente, la faisoient abandonner pour aller la rebâtir où Saladin avoit vaincu le dernier des souverains Mamelouks. Dans ces temps, les beaux restes de la noble antiquité étoient groupés avec de lourdes inepties, et formoient de monstrueuses magnificences, ainsi qu'on peut le remarquer dans cette immense fabrique, appelée le Palais de Joseph , construite, comme celle-ci, de morceaux précieux et inégaux, et raccordés parles mêmes moyens; dans ces constructions, où les chapiteaux et les bases avec toutes sortes de profils vont chercher les colonnes quand les colonnes n'arrivent pas jusqu'à eux. Mais pour assigner un siecle à ces édifices, il fandroit connoître celui où ont régné les princes qui les ont fait construire : peut-être est-il réservé à l'activité française de rendre des annales aux Arabes ; plus instruits dans leur langue, de découvrir des manuscrits qui fixent des époques à leur histoire, et de jeter des lumieres sur la ténébreuse antiquité par la lecture des hiéroglyphes, de fixer le temps moyen par des recherches littéraires sur le regne des kalifes, par là laisser la part qui appartient aux siecles d'engourdissement où nous avons trouvé l'Egypte, et de faire une nouvelle époque en ramenant les sciences et les arts dans leur pays natal. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habita
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