‎CAILLIÉ (René)‎
‎Journal d’un voyage à Temboctou et à Jenné, dans l’Afrique centrale, précédé d’observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et d’autres peulpes, pendant les années 1824, 1825, 1826, 1827, 1828. Avec une carte itinéraire et des remarques géographiques par M. Jomard.‎

‎Paris A l'Imprimerie Royale 1830 3 volumes in-8 demi-basane verte moderne, dos lisse, XII- 472- 426- 304 pp. Portrait frontispice. Dos passé. Quelques rousseurs éparses. Edition originale rare, mais sans les 5 planches et la carte. ‎

Reference : 132239

‎Quel destin que celui de cet explorateur qui, le 20 avril 1828, découvrit Tombouctou, cité interdite aux chrétiens sur les rives du Niger. A 16 ans il quitte son village avec la ferme intention de gagner cette cité mystérieuse... et d’en revenir. Il s’embarque moussaillon dans une escadrille qui a pour mission de reprendre Saint-Louis-du-Sénegal restitué à la France par le Traité de Paris. Les cinq navires (dont la frégate Méduse, vouée à une tragique célébrité) firent naufrage. Il parvient au Sénégal mais l’épuisement doit bientôt le faire renoncer. Il échoue une seconde foi accompagnant une expédition britannique. La troisième tentative sera la bonne. Il revient à Saint-Louis en 1824. L’entreprise est des plus périlleuse ; un grand nombre d'européens y ont déjà laissé leur vie. Tombouctou a une réputation de sainteté dans l'islam noir. Léon l’Africain évoque ses mosquées recélant de précieux manuscrits arabes et ses palais aux toits revêtus d'or. Les chrétiens ne sont pas les bienvenus dans la “cité interdite”. Mais notre intrépide voyageur ne renonce pas à son rêve d’enfant. Il prend soin d’étudier l’arabe et s’applique à déchiffrer le Coran. Le 19 avril 1827, il quitte Saint-Louis avec une petite caravane, se faisant passer pour un égyptien enlevé par les troupes de Bonaparte et désireux de rentrer chez lui. Ici commence le récit de cette aventure... Le 5 décembre 1828, à Paris, en présence de l'illustre Cuvier, la Société de Géographie fête René Caillié et lui remet la somme de 10.000 francs promise au premier Européen qui ramènerait une description de Tombouctou. Très bon état d’occasion ‎