Hachette, coll. « Génies et Réalités », n° 8 1966 In-8 broché 23 cm sur 15. 282 pages. Illustrations en noir et blanc et en couleurs in et hors-texte. Dos insolé sinon bon état d’occasion.
Reference : 118477
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Paris, Nizet, 1953 ; in-12, broché. 254 pp. Parfait état, non coupé.
Klincksieck, L'année Baudelaire n° 1, 1995, 147 pp., broché, bon état.
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P., Charavay Frères, 1879 ; in-8. 4ff.-152pp.-1f. Portrait en héliogravure de Baudelaire en frontispice (d'après une photographie), portrait de Vigny in-texte au dernier feuillet, fac-simile de signatures et vignettes in-texte. Index analytique et table des illustrations. Couverture rigide recouverte de soie avec le titre allégorique imprimé sur le premier plat. Non rogné. Accroc en tête et en queue du dos avec fente aux charnières. Des rousseurs sur quelques feuillets.
Edition originale, exemplaire N° 5 imprimé sur Chine. Parmi les nombreux travaux bibliographiques de ce libraire, expert en autographes, et éditeur parisien, cette plaquette concernant les liens entre Vigny et Baudelaire et leur aspiration à l'Académie française (le premier sera élu à la cinquième tentative, et le second retirera sa candidature après un premier échec) est une des publications qui le distingue dans l'histoire des lettres.(cf : TOURNEUX (Maurice), Étienne Charavay : sa vie et ses travaux. P., 1900 ; in-8, 47pp.)
P., Club des Libraires de France, 1956 ; in-8 oblong (20 x 24 cm). 230 pp.-5ff. - 118 illustrations dont 28 planches hors-texte en noir, et 9 vignettes couleurs contrecollées. Cartonnage de toile rouge de l'éditeur, vignette couleurs sur le premier plat. Rhodoïd. Bon état.
Edition tirée à 6000 exemplaires numérotés. Textes et documents présentés et rassemblés par Bernard Gheerbrant.
Biponti Dimanche matin 14 [août 1864] | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et
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