Éditions Pierre Charron, coll. « Les Géants » 1973 In-8 reliure éditeur simili cuir. 21,6 cm sur 16,2. 135 pages. Illustrations en couleurs et en noir et blanc in et hors-texte. Jaquette effrangée sinon bon état. Bon état d’occasion.
Reference : 118400
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Grenoble, Editions Didier & Richard, Cités Paysages, sans date, 1 volume in-4 de 285x195 mm environ, 139 pages, demi chagrin à coins caramel, dos à nerfs portant titres dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, couvertures et dos conservés. Exemplaire N° 113, sur Hollande B.F.K., illustré de 16 dessins et 16 eaux-fortes de JOANNY DREVET, avec une suite des eaux-fortes avant la lettre, numérotés de 31 à 150, (complet des 16 dessins et 32 eaux-fortes). Cuir sali, quelques frottements sur la reliure, des rousseurs sans gravité sur les planches de la suite.
Debraye, Henry (1878-1948)Archiviste paléographe. Archiviste puis secrétaire général de la ville de Grenoble. Spécialiste de Stendhal Joanny Drevet, né le 13 janvier 1889 à Lyon où il est mort le 21 octobre 1969 (à 80 ans), est un artiste peintre et graveur français. Descendant d'une illustre famille de graveurs des XVIIe et XVIIIe siècles (Pierre Drevet (1664-1738)), Joanny Drevet est le troisième enfant du graveur Joannès Drevet. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
broché - 16 x 24 - pages 105 à 207 - 32 ème année - N°126 - revue trimestrielle 15 janvier 1990 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
Elle est quasi introuvable en pleine reliure de l’époque. Paris, Didot l’aîné, 1814. In-8 de 468 pp., qq. piqûres. Plein veau brun granité, roulette dorée autour des plats, dos lisse orné, pièces de titre de maroquin vert, filet or sur les coupes, tranches jaspées. Elégante reliure pleine de l’époque. 198 x 125 mm.
Edition originale rare du premier ouvrage publié par Stendhal. Fort rare, elle est quasi introuvable en pleine reliure de l’époque. Carteret ne cite que deux exemplaires, tous deux en demi-reliure du temps. Carteret, II, 343-344; Clouzot, 256; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, III, 450-451. Ouvrage «très rare» (Clouzot). «Ces lettres de l’Italien Joseph Carpani, paraissant ici en partie traduites, en partie arrangées avec additions originales, sous le nom du premier pseudonyme de Henri Beyle, donnèrent lieu à des réclamations énergiques de leur auteur; l’ouvrage reparut trois années après sous le titre suivant: ‘Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, par Stendhal’. Ces deux ouvrages sont d’une grande rareté» (Carteret). «Cette œuvre parut sous le pseudonyme de Louis-Alexandre-César Bombet. Se laissant aller à un bavardage sur les sources qu'il a utilisées pour son premier livre, l'auteur ne cache pas qu'à son sens le brillant de ses descriptions et l'intelligence avec laquelle est exposée sa pensée doivent lui assurer le succès. Dans l'ensemble, avec ses emprunts désinvoltes aux Haydine de Giuseppe Carpani, aux œuvres allemandes sur Mozart et à différentes sources italiennes en ce qui concerne Métastase, l'œuvre ne fait qu'asseoir davantage la grande passion que Stendhal avait pour l’Italie, pour ses artistes et pour sa civilisation. La musique de Haydn et de Mozart, le mélodrame de Métastase sont, à ses yeux, la revanche de la nature triomphant des préjugés; ils exaltent la joie de vivre, d’aimer, de créer au-delà de ces aventures quotidiennes, toujours en deçà de ce qu'espère une âme bien née. Le livre acquit une renommée assez équivoque que confirmait du reste l'absence de préjugés de son auteur. Carpani informé du plagiat adressa deux lettres de protestation à Bombet, lettres timbrées de Vienne et d’ailleurs. Stendhal, continuant à soutenir la fiction, chercha à se défendre dans une lettre en donnant des raisons variées, plus ou moins discutables, mais qui affirment à juste titre l'originalité du livre en ce qui concerne les digressions faites sur la valeur de l'art et sur sa fonction dans la société et dans la manière de conter des anecdotes. Stendhal est l'un des nombreux pseudonymes, le plus connu, de Henri Beyle qui, tour à tour officier de dragons, auditeur au Conseil d'État, intendant, termina sa vie consul à Civita-Vecchia. Sa patrie d'élection fut l'Italie où il séjourna de nombreuses années et qu'il chérissait au point de rédiger ainsi son inscription tombale : «Arrigo Beyle, milanese». La grande passion de son esprit fut l'idéologie, que Destutt de Tracy avait mise en honneur, au temps de sa jeunesse. L'idéologie était, suivant Stendhal, la science suprême de la vie. Grâce à l'idéologie, écrivait-il, avec neuf livres d'argent et une heure par jour pendant six mois, nous pouvons raisonner aussi juste que ces grands hommes (Annibal, César, etc.) et il ne nous manque plus que leur expérience et leurs passions pour les égaler. Ce genre de roman que Stendhal a créé, nous dit Paul Bourget, est un type de roman à sa ressemblance et sans analogue, analytique et ardent comme lui-même, subtilement idéologique et intensément sensitif.» « ... Cette technique procède si directement de la personne même de Beyle, de sa dualité irréductible, qu'elle est demeurée inimitable et en fait inimitée.... Cette solitude de Beyle en tant qu'artiste est d'autant plus frappante qu'il existe une tradition stendhalienne et qui va s'élargissant depuis cette date de 1880 à laquelle le romancier du Rouge et le Noir avait donné rendez-vous à la gloire. «Stendhal, comme Balzac, compte d'innombrables dévots», mais il semble, comme l'écrivait Anatole France, que, lorsqu'on lit Beyle, c'est Beyle que 1'on cherche, et qu'on préfère l'homme qu'il fut aux plus belles inventions qu’il a laissées.» Remarquable exemplaire, pur et non lavé, conservé dans sa belle et pleine reliure de l’époque.
Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Paris, Delaunay, 1826. 2 volumes in-8 de I/ (2) ff., 304 pp. ; II/ (2) ff., 348 pp. Veau havane, bordure formée de deux filets noirs et d'une roulette palmée à froid, grande plaque à la cathédrale frappée à froid, dos ornés avec nerfs soulignés d'une roulette dorée, caissons décorés d'une palette à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure à froid, tranches dorées. Reliure à la cathédrale de l’époque signée Ed. Vivet, praticien né à Dresde, actif à Paris entre 1820 et 1850. 200 x 119 mm.
Edition en grande partie originale, augmentée d'un volume, en réalité un nouvel ouvrage, entièrement récrit par Stendhal. « C'est en réalité un ouvrage entièrement nouveau, complètement récrit par Stendhal et augmenté d'un volume ». Le premier texte, fort différent, avait été publié en 1817. « L’édition de 1826 a donc reçu de considérables additions. Stendhal insère des anecdotes nouvelles ou développe celles qu'il n'avait qu'ébauchées ou annoncées, comme les anecdotes de Catalani et de Gina ». (Chuquet, p. 317). Stendhal « officier de cavalerie », « qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814 », y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s'attache à l'itinéraire fictif d'un voyage que l'auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancôme, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815. En 1826, l’œuvre fut imprimée dans une seconde version entièrement refaite et augmentée du double environ : l'itinéraire y est simplifié, bien qu'il s’y ajoute quelques déviations (par exemple en Calabre), ce qui permet à Stendhal de s'étendre davantage sur les anecdotes et les coutumes. L'Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu'il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d'une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l'esprit, pour la liberté des entretiens, l'activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d'un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d'un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l'Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les « âmes sèches » qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l'agréable vie d'une société qui n'a de compte à rendre qu'à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c'est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l'Italie au XIXe siècle par ses Promenades dans Rome. Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Les reliures portant cette signature sont très rares. Cette formule, unique à l’époque, Re[lié] chez Ed[me] Vivet, a amené Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, p.570, à penser que Vivet n’exerçait pas lui-même le métier de relieur. De la bibliothèque B. Loliée.
Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.
Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).