‎Gorki Maxime‎
‎Les trois‎

‎Club Français du Livre 1956 In-8 cartonnage éditeur pleine toile noir 21,5 cm sur 14,2. Sans son rhodoïd. Bon état d’occasion.‎

Reference : 112992


‎ Bon état d’occasion ‎

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‎SABATIER DE CASTRES, Abbé‎

Reference : LCS-18431

‎Les trois Siècles de la Littérature française ou tableau de l’esprit de nos écrivains, depuis François Ier, jusqu’en 1779 : par ordre alphabétique. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon.‎

‎Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. La Haye et Paris, chez Moutard, 1779. 4 volumes au format in-12 de: I/ cvii pp. (pt. trou p. xxi), 387 pp.; II/ (1) f., 488 pp.; III/ (1) f., 454 pp.; IV/ (1) f., 443 pp., pte. déchirure ds. la marge blanche de la dernière p. Reliures en plein veau moucheté frappées sur les plats des armes de la reine Marie-Antoinette sous couronne royale dans un triple encadrement au petit fer or, dos lisse ornés de rinceaux et de glands, pièces de titre en maroquin vert, titres en lettres d’or, portent le cachet or «C.T.» (Château de Trianon) sous couronne royale pour le Petit Trianon, toutes tranches mouchetées. Reliures royales de l’époque. 167 x 99 mm.‎


‎Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. Sabatier a souvent attaqué durement Voltaire dans Les Trois siècles. Voltaire, bien entendu, a vivement réagi. Il l'appelait l'abbé Sabotier (M, t. X, p. 197 ; t. XXIX, p. 39). Dans sa correspondance, il n'a pas de mots assez durs contre « le plus vil des scélérats » (D19090). Dans l’Épître dédicatoire aux Lois de Minos, Sabatier est considéré comme « l'écrivain le plus misérable et le plus bas » qu'on puisse imaginer (M, t. VII, p. 172). Sabatier n'était pas seulement opposé à Voltaire, mais à tout le mouvement des Lumières. Il s'agit d'une « Philosophie tyrannique et inconséquente [...] [qui] suffoque ou corrompt le germe du talent » (T.S., t. I, p. 1-2). Bref, la littérature nouvelle se caractérise par « un ton imposant, un style dogmatique, un jargon maniéré, des phrases sentencieuses, des sentiments enthousiastes, la répétition de ces mots parasites humanité, vertu, raison, tolérance, bonheur, esprit philosophique, amour du genre humain et mille autres termes qui sont devenus la sauvegarde des inepties » (Corr. litt., p. 241). Dans Les Trois siècles, Condorcet, Diderot, Duclos, Marmontel sont traités sans ménagement ; seuls Condillac et Rousseau trouvent grâce aux yeux de Sabatier, Rousseau surtout : « on ne peut lui disputer la gloire de l'éloquence et du génie et d'être l'écrivain le plus mâle, le plus profond, le plus sublime de ce siècle » (t. IV, p. 139). Les Trois siècles de la littérature française le rendirent célèbre, mais lui firent beaucoup d'ennemis. On contesta à Sabatier la paternité des Trois siècles. L'abbé Martin, vicaire de la paroisse Saint-André-des-Arts, chez qui Sabatier « allait tous les matins se styler et s'instruire » (M.S., 7 août 1774, t. VII, p. 225), était présenté par J. Lenoir-Duparc dans ses Observations sur les Trois siècles de la littérature française (1774) comme le véritable auteur. L'abbé Beaudoin, grand maître du collège du cardinal Lemoine, soutenait cette interprétation. L'affaire traîna en longueur et commença à se plaider au Châtelet en mai 1780, alors même que l'abbé Martin était mort entre temps. Finalement, une sentence du 4 juillet 1780 trancha l'affaire : Sabatier devra reconnaître par écrit que l'abbé Beaudoin est « un homme de probité et d'honneur » ; chaque partie devra renoncer à ses prétentions quant aux dommages et intérêts ; enfin, les frais de la sentence incomberont à Sabatier. Palissot se plaint, dans les Mémoires sur la littérature, d'avoir été plagié par Sabatier. Les Mémoires, dit-il, ont été « presque toujours pillés et déshonorés dans ce qu'il [Sabatier] a dit d'un peu raisonnable » (Palissot, t. V, p. 309). Sabatier s'en défend dans ses Articles inédits de la 7ème édition des Trois siècles, (p. 14-16). D'après les M.S., c'est grâce à la « réputation » que lui ont faite ses Trois siècles dans « le parti adverse » que Sabatier dut en janvier 1776 sa nomination de précepteur des enfants de Vergennes, ministre des Affaires étrangères. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon. Marie-Antoinette encouragea les arts, en soutenant Gluck contre la cabale et la routine, les lettres, en protégeant Chamfort et Delille, et elle se montra, dans la longue agonie des mauvais jours, la digne fille de la grande Marie-Thérèse. Sa bibliothèque était une des plus considérables du temps, et si les pièces de théâtre, les romans, et parmi ceux-là, les petits livres à la mode, dont l’esprit de parti a cherché, de nos jours, à faire une sorte de scandale, bien qu’ils fussent alors entre les mains des femmes les plus honnêtes et les plus vertueuses, y figurent en grand nombre, il serait injuste d'oublier que les chefs-d’œuvre de l'esprit humain y tiennent la première place avec Pascal, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Corneille, Molière, Racine, Regnard, Voltaire, et tant d'autres, dont on retrouvera les noms en parcourant le catalogue. Les volumes qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles ; quelques-uns sont venus grossir le riche contingent de la Bibliothèque Nationale, d'autres ont été transportés, lors de la création des écoles centrales de département, c'est-à-dire en 1795, à Périgueux et à Bourges, et versés plus tard dans les bibliothèques publiques. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre qui passe, quelquefois, au violet foncé. Les plats, entourés d'un triple filet, portent au centre les armes de la reine ; sur le dos, se trouvent quelques fleurons, et, au bas, les initiales couronnées C.T. (Château de Trianon) sont poussées en or. Les tranches, de couleur blonde ou fauve pâle, sont pointillées de rouge. On rencontre également un grand nombre de volumes en demi- reliure, avec le dos et les coins en veau, fauve et les armes sur le papier. M. le baron Pichon nous a révélé les noms des ouvriers qui furent chargés de ce travail. Les reliures en veau sortaient des ateliers du marchand-papetier relieur, Fournier. Cet exemplaire figure sous le n° 554 du catalogue de la bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon (P. Lacroix, 1863).‎

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EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎BALZAC‎

Reference : LCS-1864056

‎Les cent Contes drolatiques, colligez ès abbaïes de Touraine et mis en lumière par le sieur de Balzac, pour l’esbattement des pantagruelistes et non aultres. Premier [Second-Troisième] Dixain. « Un des romantiques les plus rares, autant par l’importance de son texte que par la difficulté de la réunion de ces trois Dixains » (Carteret).‎

‎Très rare réunion des trois dixains en éditions originales, l’incendie de décembre 1835 ayant détruit une grande partie du stock. Paris, Gosselin puis Werdet, 1832-1833-1837. 3 volumes in-8 de: I/ 396 pp., (2) ff. d’errata et table ; II/ 416 pp.; III/ 369 pp., (1) p. bl., (3) ff. de notes, table et errata. Plein maroquin chocolat, encadrement de six filets dorés autour des plats, dos à nerfs ornés de caissons aux cinq filets dorés, encadrement intérieur de 6 filets or, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur marbrures, couvertures imprimées conservées hormis le 2nd plat du tome III. Reliure signée Chambolle-Duru. 207 x 130 mm.‎


‎Très rare réunion des trois dixains en éditions originales, l’incendie de décembre 1835 ayant détruit une grande partie du stock. Clouzot, p.20; Carteret, I, p.63; Vicaire, I, 189. «Un des romantiques les plus rares, autant par l’importance de son texte que par la difficulté de la réunion de ces trois Dixains, qui ont paru de 1832 à 1837, avec un écart de cinq années entre le second et le troisième. Cet ouvrage en reliure du temps, ou broché avec les couvertures, sera toujours le merle blanc!» (Carteret). «Les trois volumes des Contes drolatiques, en édition originale, sont très rares et très recherchés. Celui du troisième dizain est même particulièrement rare, l’incendie de la rue du Pot de fer ayant détruit une partie de l’édition.» (Vicaire). «La couverture du tome III sur papier jaune est datée de 1838. Le tome III, le plus difficile à rencontrer, a été remis en vente en 1839 sous le titre ‘Berthe la Repentie’. Il est extrêmement difficile de rencontrer ces trois volumes en reliures uniformes d’époque ou en reliures modernes avec leurs couvertures.» (Clouzot) Le quatrième Dixain annoncé n’a jamais paru. Le 12 décembre 1835, une partie des Contes Drôlatiques fut détruite par le désastreux incendie de la rue du Pot-de-Fer. «L’incendie de la rue du Pot-de-Fer, écrivait Balzac à Mme Hanska, m’a consumé les 160 premières pages imprimées à mes frais du troisième dixain des Contes drolatiques et 500 volumes, qui me coûtaient quatre francs pièce, des premier et deuxième dixains. Non seulement je perds trois mille cinq cents francs en argent et les intérêts, mais je perds également un marché de six mille francs que je touchais pour payer ma fin d’année et qui se trouve rompu, puisque je ne puis rien livrer à Werdet, et à un associé, pour cette affaire, qui m’achetaient les trois dixains». (Lettres à l’étrangère, I, 287). Le vrai Dieu tutélaire de ce recueil est Rabelais, imité dans les pures malices d’un style apparemment naïf, très coloré et savoureux, dans la triomphante sensualité sans préjugés et même dans les longues énumérations de termes synonymes auxquelles il s’est tant complu. En effet, Balzac se vante d’être «tourangeau» comme son grand prédécesseur, et son livre porte comme titre complet: Les Cent Contes drolatiques colligez es abbaiès de Tourayne, et mis en lumière par le sieur de Balzac, pour l’esbatement des pantagrueliste et non aultres. Rabelais lui-même figure dans un de ces récits («Le Prosne du joyeulx curé de Meudon»). Balzac tire joyeusement de chaque Conte, «selon les maximes des grands auteurs anciens», un précepte ou un «enseignement» où il plaisante souvent la religion ou la morale traditionnelle, sur un ton d’aimable scepticisme qui sera plus tard celui d’Anatole France. Malgré l’insistant archaïsme de la langue, cette œuvre se place dans le goût du XVIIIè siècle: dans ce courant d’art narratif livresque, malicieux et plaisamment irrespectueux, plein de savoureux appels à la tradition «gauloise», qui fut inauguré par le grand maître des parnassiens Théophile Gautier et qui trouva sa conclusion splendide dans La Rôtisserie de la reine Pédauque, de l’ex-parnassien Anatole France. La puissance habituelle de Balzac marque certains récits du signe de son génie. Précieux exemplaire, particulièrement grand de marges (hauteur: 207 mm), finement relié par Chambolle-Duru avec les couvertures imprimées conservées.‎

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EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎COURTILZ DE SANDRAS, Gatien‎

Reference : LCS-186392

‎Mémoires de Monsieur d’Artagnan, Capitaine-Lieutenant de la première Compagnie des Mousquetaires du Roi, Contenant quantité de choses particulières & secrettes qui se sont passées sous le Règne de Louis le Grand. Edition peu courante des Mémoires de Mr d’Artagnan, mousquetaire du Roi, source directe d’inspiration des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas.‎

‎Précieux exemplaire ayant appartenu à la célèbre comtesse de Tencin. Amsterdam, Pierre Rouge, 1700. 4 tomes en 4 volumes in-12 de : I/(5) ff. dont 1 portrait, 456 pp., (8) ff., pte. dech. sans manque p. 249; II/ 440 pp., (7) ff., pte. bande de papier découpée ds. la partie sup. du titre; III/ 478 pp., (8) ff.; IV/ 442 pp., (11) ff., pte. bande de papier découpée ds. la partie sup. du titre. Plein veau brun, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 147 x 80 mm.‎


‎Edition peu courante de cet ouvrage dont s’inspira Dumas pour ses Trois Mousquetaires. Courtilz de Sandras (1644-1712) fut lui-même mousquetaire avant de quitter l’armée pour vivre de sa plume. Rare édition de cet ouvrage «très curieux» (Jacob), la source des célèbres Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas. «M. Alexandre Dumas s’est avantageusement servi de l’ouvrage rédigé par Courtils de Sandras pour son roman intitulé les Trois mousquetaires.Les noms d’Athos, Portos et Aramis, ces noms si pittoresques y sont écrits en toutes lettres; les duels, les amours de D’Artagnan et ses aventures avec Milady y sont bien réellement racontées.» (Quérard). «Il faut voir dans les Mémoires de d’Artagnan une préfiguration du roman réaliste car Courtilz de Sandras ne leur donna cette apparence de vérité historique que pour mieux captiver ses lecteurs.Dans la préface l’auteur prétend puiser la matière de son œuvre dans les papiers de D’Artagnan» (Dictionnaire des Auteurs, I, 699). « Trois écrivains ont collaboré aux Trois Mousquetaires : Gatien de Courtilz pour le scénario et l’intrigue ; Maquet pour la rédaction grossoyée, le brouillon et en quelque sorte la maquette ; Alexandre Dumas pour l’animation du récit et les dialogues, la couleur, le style, la vie. » (Henri d’Alméras) Dans les Mémoires de Mr de d’Artagnan s’élabore le mythe du gentilhomme de peu qui joue un rôle important dans un ordre social senti comme immuable. Gatien de Courtilz sieur de Sandras (1644-1712) vécut une existence assez tumultueuse en raison de ses écrits polémistes. «La hardiesse de sa plume lui valut douze années de Bastille.» (Quérard). Il livre dans ses écrits un tableau coloré de la fin du grand siècle, riche en anecdotes et scandale. L’auteur écrira l’ouvrage à la Bastille où il aurait rencontré D’Artagnan et où les livres censurés, saisis, étaient déposés dans son "enfer", qui deviendrait "la plus belle bibliothèque, soigneusement inventoriée, des ouvrages interdits du royaume". (Portier des Chartreux). Souvent réédité malgré saisies et interdictions, ce texte brode sur la vie réelle de Charles de Batz-Castelmore, comte d’Artagnan (1600-1673), mousquetaire au service de Mazarin. L’écrivain avait publié un Testament politique dans lequel il critiquait ouvertement l’absolutisme du roi Louis XIV. Les Mémoires de d’Artagnan sont pour l’auteur une nouvelle occasion d’élaborer une critique du régime. Précieux exemplaire provenant de la bibliothèque de la célèbre comtesse de Tencin. Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le 27 avril 1682 à Grenoble, morte le 4 décembre 1749 à Paris, est une femme de lettres et salonnière française. Elle est la mère de d'Alembert. Après vingt-deux années passées de force au couvent, elle s'installe à Paris en 1711 et est introduite dans les milieux du pouvoir par ses liens avec le cardinal Dubois. Six ans plus tard, elle ouvrira l'un des salons les plus réputés de l'époque. D'abord essentiellement consacré à la politique et à la finance avec les spéculateurs de la banque de Law, ce salon devient à partir de 1733 un centre littéraire. Les plus grands écrivains de l’époque le fréquentent, en particulier Fontenelle, Marivaux, l’abbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu. Madame de Tencin a publié aussi avec succès quelques romans dont les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739 et Les Malheurs de l’amour en 1747. «Aux «précieuses ridicules» du XVIIesiècle succède l’esprit des Lumières, que le salon de Mme de Tencin incarne à merveille: il mêle l’intrigue politique aux discussions philosophiques les plus hardies. Claudine Guérin de Tencin (1682-1749) s’installe à Paris en 1711. Maîtresse du Régent, elle fréquente les cercles du pouvoir et ouvre, en 1717, un des salons les plus réputés de l’époque. Ce salon, appelé «le bureau d’esprit», est d’abord essentiellement consacré à la politique et à la finance avec les spéculateurs de la banque de Law. En 1733, il évolue pour devenir un centre littéraire et philosophique de premier plan. Les plus grands écrivains du moment le fréquentent: Fontenelle, Marivaux, l’abbé Prévost, Marmontel ou Montesquieu. Mme de Tencin est la mère de d’Alembert. Elle a également publié avec succès quelques romans». (Gallica).‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎BOSSE, Abraham‎

Reference : LCS-18326

‎Traité des Manières de dessiner les Ordres de l’Architecture Antique en toutes leurs parties. Avec plusieurs belles Particularitez qui n’ont point parû jusques a present touchant les Bastiments de Marque… « Le livre d’architecture de Bosse en trois volets est une étape importante pour la théorie architecturale au milieu du XVIIe siècle ».‎

‎Rare réédition des trois principaux ouvrages théoriques d'architecture d'Abraham Bosse, entièrement dessinés et gravés en taille-douce par lui-même, et imprimés d'un seul côté. Paris, Pierre Aubouin, Pierre Emery et Charles Clousier, s.d. [1688]. In-folio de 1 titre, 1 frontispice, 44 planches. - [Suivi de] : Des Ordres de colones en l’Architecture… [Paris, 1688]. 1 frontispice, 1 planche sur double-page, (20) feuillets gravés. - [Et de] : Représentations Géométrales De plusieurs parties de Bastiments faites par les Reigles de l’Architecture antique Et de qui les mesures sont reduites en Piedz poulces & lignes, Afin de saccomoder a la manière de mesurer la plus en usage parmy le commun des Ouvriers. Paris, 1688. 1 frontispice et 22 feuillets gravés. Soit 3 ouvrages en 1 volume in-folio, veau moucheté, encadrement de filets à la Duseuil sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges, qq. usures aux mors sans gravité. Reliure du XVIIIe siècle. 420 x 263 mm.‎


‎Rare réédition des trois principaux ouvrages théoriques d'architecture d'Abraham Bosse, entièrement dessinés et gravés en taille-douce par lui-même, et imprimés d'un seul côté. Brunet, I, 1127. La première édition de ces traités parut en 1664 pour les deux premiers et en 1659 pour le dernier. Le premier ouvrage comprend 45 planches, le second 21 planches et le dernier traité, 23 planches. « Le Traité des manieres de dessiner les ordres est le premier volet du diptyque sur les ordres publié par Abraham Bosse en 1664-65. À ce diptyque Bosse a intégré, comme il l’avait prévu à l’origine, ses Représentations géométrales, retirées avec la page de titre de 1659. L’ouvrage sur les ordres a été divisé artificiellement, de l’aveu de l’auteur, en deux recueils distincts pour « la commodité de beaucoup d’ouvriers ». Le Traité des manières de dessiner les ordres est constitué d’un texte liminaire gravé de deux pages, intitulé « Ordre et Methode des figures representées dedans ce volume », et de quarante planches en taille douce avec des illustrations pleine page. Bosse veut proposer aux praticiens « les plus belles proportions » à partir de la lecture des meilleurs auteurs qui ont écrit sur le sujet. Il y ajoute quelques pratiques des Anciens qui n’ont jamais été jusque-là mises en usage et des pratiques nouvelles (Dédicace). Le recueil est conçu en quatre parties : la première traite des entablements et des « menus » membres (piédestal, base, chapiteau et détail des entablements), la seconde des ornements (socles, appuis et balustres des escaliers). La troisième est consacrée à la représentation de l’architecture, projet et modello, selon les règles de la perspective. La dernière partie, technique, concerne la place des ombres sur les corps ou objets géométraux… Bosse cite les meilleurs auteurs, Palladio, Vignole et Scamozzi dont il livre une synthèse personnelle ; il nomme aussi son contemporain, Fréart de Chambray dont il connaît manifestement le Parallèle... Le mathématicien expose aussi dans le détail les différentes méthodes pour tracer une belle volute. Il propose un instrument de dessin, le compas cartésien, qui permet de réaliser la courbure des colonnes selon la conchoïde de Nicomède et renvoie aux travaux de François Blondel. Bosse est conscient d’innover en traitant de questions jamais ou rarement abordées avec autant de détails par ses prédécesseurs : les escaliers et les voûtes. Il se montre ainsi en phase avec son époque où grâce aux prouesses stéréotomiques se multiplient, à Paris notamment, de vertigineux escaliers suspendus. Mais il critique les erreurs d’escaliers aussi prestigieux que ceux du Luxembourg, du Palais Cardinal et d’autres grandes demeures parisiennes dont les mains courantes ne s’ajustent pas correctement aux retours… Comme Fréart de Chambray, il pense que l’imitation de l’Antiquité doit être mesurée et réfléchie, car toutes les réalisations des Anciens ne sont pas bonnes à imiter. Bosse a une réelle culture architecturale : il a lu le traité de Vitruve (pl. XI) et les théoriciens de la Renaissance (Lemerle 2011, p. 419)… Bosse ne prétend pas imposer une vision moderne et définitive des ordres, comme Perrault, mais il n’en est pas moins ambitieux. Son traité d’architecture en trois volets est le fruit d’une longue réflexion. De la maquette à la réalisation et à l’ornementation, il appréhende l’architecture dans sa globalité. L’ouvrage est à ce titre une somme qui intègre toutes les avancées théoriques et techniques, et notamment la science de la perspective. Attractif dans sa présentation par ses gravures en taille-douce, art dans lequel il est passé maître, il se situe dans la lignée de la Regola de Vignole où l’image prime sur le texte. Destiné aux praticiens ennuyés par les longs discours le livre d’architecture de Bosse est didactique. Le pédagogue va à l’essentiel, construisant son discours du simple au plus complexe en fournissant d’emblée au lecteur les données essentielles, les illustrations se suffisant à elles-mêmes. Le livre d’architecture de Bosse en trois volets dont le Traité des manières de dessiner les ordres constitue la plus importante partie est une étape importante, quoique méconnue, pour la théorie architecturale au milieu du XVIIe siècle. Contemporain de Fréart de Chambray dont il partage les convictions et sur l’œuvre duquel il s’appuie, l’auteur anticipe les publications des frères ennemis François Blondel, avec lequel il fut en relation, et le puissant Claude Perrault. Au terme de sa carrière Bosse a atteint son but : il est parvenu à élever l’art de la gravure au niveau de la peinture, mais par le biais de la perspective il s’est initié à l’architecture représentée comme la « Reine des Arts » dans le frontispice de son recueil sur les ordres de colonnes. La fortune éditoriale de l’ouvrage atteste sa réussite. Il connut encore deux autres tirages posthumes, en 1684, 1688 puis un dernier au début du XVIIIe siècle ». (Frédérique Lemerle (Cnrs, Cesr, Tours) - 2014). Précieux exemplaire très grand de marges conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle.‎

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EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎[André, Barba, Alphonse Bérenguier, etc.] - ‎ ‎BOUILLY, J*** N*** ; MOLIERE ; RACINE ; COLLIN D'HARLEVILLE ; DUVAL, Georges ; DESFORGES, Citoyen ; REGNARD ; BEAUMARCHAIS ; PIXERECOURT‎

Reference : 58860

(1799)

‎[ Recueil de 20 pièces de théâtre : ] L'Abbé de l'Epée, comédie historique en cinq actes et en prose, par J*** N***Bouilly, représentée pour la première fois, au Théâtre Français de la république, le 23 Frimaire an VIII [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Le Chien de Montargis, ou La Forêt de Bondy, mélodrame historique en trois actes et à grand spectacle, par R. C. Guilbert de Pixérécourt, Représenté pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 18 juin 1814 [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Le Bourgeois Gentilhomme, Comédie-Ballet en cinq actes et en prose, par Molière [ Suivi de : ] Le Tartuffe, Comédie en cinq actes et en vers par M. Molière [ Suivi de : ] Le Joueur, Comédie en cinq actes et en vers par M. Regnard, [ Suivi de : ] L'Ecole des Femmes, Comédie en cinq actes et en vers, par Molière, [ Suivi de : ] Les Châteaux en Espagne, Comédie en cinq actes, en vers, par M. Collin d'Harleville [ Suivi de : ] Le Barbier de Séville, ou la Précaution inutile, Comédie en quatre actes et en prose, par Beaumarchais [ Suivi de : ] Le Sourd, ou l'Auberge pleine, Comédie en trois actes et en prose, par le Citoyen Desforges, Chez Deperne, A Paris et se trouve à Lille, 1795, 40 pp. [ Suivi de : ] Les Fourberies de Scapin, Comédie en trois actes et en prose, par Molière [ Suivi de : ] L'Avare, Comédie en cinq actes et en prose de M. de Molière [ Suivi de : ] Les Folies Amoureuses, Comédie en trois actes et en vers de Regnard [ Suivi de : ] Les Plaideurs, Comédie en trois actes et en vers, de Racine [ Suivi de : ] L'Avocat Patelin, Comédie en trois actes et en prose, de Brueys et Palaprat [ Suivi de : ] Le Dépit Amoureux, Comédie en cinq actes et en vers de Molière, retouchée & mise en deux Actes, par M. Valville, Comédien Français [ Suivi de : ] Monsieur de Crac dans son Petit Castel, ou les Gascons, Comédie en un Acte et en vers, avec un divertissement, par J.-F. Collin-Harleville [ Suivi de : ] Une Journée à Versailles, ou le Discret malgré lui, Comédie en trois actes et en prose, de M. Georges Duval, Représentée pour la première fois sur le théâtre de l'Odéon le 20 décembre 1814 [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Crispin, rival de son maître, Comédie en un acte et en prose, de Le Sage [ Suivi de : ] Dupuis et Desronais, Comédie en trois actes et en vers libres, de Collé, Représentée par les Comédiens Français ordinaires du Roi, en 1763 [ Suivi de : ] Défiance et Malice, ou Le Prêté Rendu, Comédie en un acte et en vers, Représenté pour la première fois sur le Théâtre Français de la République, le 17 fructidor an IX [ Edition originale ]‎

‎[ Recueil de pièces de théâtre : ] L'Abbé de l'Epée, comédie historique en cinq actes et en prose, par J*** N***Bouilly, représentée pour la première fois, au Théâtre Français de la République, le 23 Frimaire an VIII Chez André, Imprimeur-Libraire, et Palais-Egalité, An Huitième, Paris, XV-86 pp. [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Le Chien de Montargis, ou La Forêt de Bondy, mélodrame historique en trois actes et à grand spectacle, par R. C. Guilbert de Pixérécourt, Représenté pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 18 juin 1814, Chez Barba, Paris, 1814, 64 pp. [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Le Bourgeois Gentilhomme, Comédie-Ballet en cinq actes et en prose, par Molière, Nouvelle édition, Chez Alphonse Bérenguier, A Avignon, An Neuvième, 76 pp. [ Suivi de : ] Le Tartuffe, Comédie en cinq actes et en vers par M. Molière, Nouvelle édition, Chez Fages, Meilhac et Compagnie, A Toulouse, 1802 An XI, 64 pp. [ Suivi de : ] Le Joueur, Comédie en cinq actes et en vers par M. Regnard, Nouvelle édition, Chez Broulhiet, Toulouse, 1787, 47 pp. [ Suivi de : ] L'Ecole des Femmes, Comédie en cinq actes et en vers, par Molière, Nouvelle édition, Chez Alphonse Bérenguier, A Avignon, An Huitième, 56 pp. [ Suivi de : ] Les Châteaux en Espagne, Comédie en cinq actes, en vers, par M. Collin d'Harleville, Chez les Libraires du Théâtre Français, Paris, 1820, 53 pp. [ Suivi de : ] Le Barbier de Séville, ou la Précaution inutile, Comédie en quatre actes et en prose, par Beaumarchais, Nouvelle édition, Chez Alphonse Berenguier, A Avignon, 1810, 44 pp. [ Suivi de : ] Le Sourd, ou l'Auberge pleine, Comédie en trois actes et en prose, par le Citoyen Desforges, Chez Deperne, A Paris et se trouve à Lille, 1795, 40 pp. [ Suivi de : ] Les Fourberies de Scapin, Comédie en trois actes et en prose, par Molière, Nouvelle édition, Chez Alphonse Bérenguier, A Avignon, An Huitième, 52 pp. [ Suivi de : ] L'Avare, Comédie en cinq actes et en prose de M. de Molière, Nouvelle édition, Chez Broulhiet, Toulouse, 1792, 64 pp. [ Suivi de : ] Les Folies Amoureuses, Comédie en trois actes et en vers de Regnard, Nouvelle édition, Au Magasin Général des Pièces de Théâtre, Chez J. B. Broulhiet, A Paris et se trouve à Toulouse, 1788, 43 pp. [ Suivi de : ] Les Plaideurs, Comédie en trois actes et en vers, de Racine, Nouvelle édition, Chez Delalain, Paris, 1786, 44 pp. [ Suivi de : ] L'Avocat Patelin, Comédie en trois actes et en prose, de Brueys et Palaprat, Nouvelle édition, Chez Broulhiet, Toulouse, 1783, 38 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Le Dépit Amoureux, Comédie en cinq actes et en vers de Molière, retouchée & mise en deux Actes, par M. Valville, Comédien Français, Chez Delalain, Paris, 1787, 28 pp. [ Suivi de : ] Monsieur de Crac dans son Petit Castel, ou les Gascons, Comédie en un Acte et en vers, avec un divertissement, par J.-F. Collin-Harleville, Représentée pour la première fois par les Comédiens Français le 4 mars 1791, et remise depuis au Théâtr de la rue Feydeau, Chez Barba, Paris, L'an Sixième, 36 pp. [ Suivi de : ] Une Journée à Versailles, ou le Discret malgré lui, Comédie en trois actes et en prose, de M. Georges Duval, Représentée pour la première fois sur le théâtre de l'Odéon le 20 décembre 1814, Chez Barba, Paris, 1815, 63 pp. [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Crispin, rival de son maître, Comédie en un acte et en prose, de Le Sage, Nouvelle Edition, Chez J. B. Brouilhet, Toulouse, 1785, 36 pp. [ Suivi de : ] Dupuis et Desronais, Comédie en trois actes et en vers libres, de Collé, Représentée par les Comédiens Français ordinaires du Roi, en 1763, Chez N. B. Duchesne, Paris, 1789, 44 pp. [ Suivi de : ] Défiance et Malice, ou Le Prêté Rendu, Comédie en un acte et en vers, Par Michel Dieulafoi, Représenté pour la première fois sur le Théâtre Français de la République, le 17 fructidor an IX, Chez Barba, Paris, An X, 1801, 27 pp. [ Edition originale ] ‎


‎Intéressant recueil, proposant notamment 4 pièces en édition originale, dont un rare exemplaire de la pièce de Bouilly consacrée à l'Abbé de l'Epée, rédigée dix ans seulement après la mort de l'abbé Charles-Michel de l'Epée. On y remarquera une autre pièce évoquant le thème de la surdité : "Le Sourd ou l'Auberge pleine" de Desforges. Etat satisfaisant (reliure frottée avec petits mq., sans la première garde volante, premier feuillet faible).‎

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