Club Français du Livre, coll. « Romans », n° 176 1955 In-8 cartonnage éditeur jaune pleine toile 21,5 cm sur 14,2. Sans son rhodoïd. Bon état d’occasion.
Reference : 112804
Traduction de Germaine Delamain Bon état d’occasion
Librairie de l'Avenue
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France
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Précieux exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges, dans ses brochures d’attente. Basle, Frères Cramer, 1758. 2 tomes en 2 volumes in-4 de: I/ (1) f.bl., viii pp., 594 pp., 3 tableaux dépliants; II/ (1) f.bl., viii pp., 662 pp., (1) f.bl., 13 tableaux dépliants. Conservé dans ses brochures d’attente, non rogné. Etuis. 275 x 210 mm.
Edition originale du grand ouvrage de Forbonnais sur les finances de la France. Barbier, Anonymes, 19; «Ici finit le grand ouvrage de Forbonnais, ‘Recherches et Considérations sur les finances de France’. Ce n’est pas sans regret que nous nous séparons de ce guide si instruit, si sensé, si purement et si simplement patriote, et sans lequel l’histoire financière du dix-septième siècle nous eût été presque impossible.» (H. Martin, Histoire de France, 1859). «François-Louis Veron de Forbonnais, inspecteur général des monnaies et conseiller au parlement de Metz, né au Mans en 1722, mort à Paris le 20 septembre 1800. Forbonnais fut initié dès son adolescence aux affaires commerciales. Son père, fabricant d’étamines au Mans, et dont les relations avec le midi de l’Europe étaient assez étendues, envoya son fils, à peine âgé de dix-neuf ans, voyager pour sa maison en Italie et en Espagne. A son retour, en 1743, Forbonnais alla habiter Nantes, chez un de ses oncles, riche armateur de cette ville. Là il put voir de près les grandes affaires d’exportation prendre des notes sur les habitudes, les besoins du commerce, et se préparer par une pratique utile aux travaux économiques et à l’administration des finances. C’est en effet dans cette direction que Forbonnais porta l’activité de son esprit. En 1752, il présenta au gouvernement des mémoires sur les finances, des plans, des projets: admis à les discuter devant le ministre, il soutint ses opinions avec la raideur d’un homme plus habitué à l’étude qu’aux usages des cours. Bien que le ministre auquel il avait tenu tête fût probe, éclairé, animé des meilleures intentions, Forbonnais fut éconduit. Il n’abandonna toutefois ni ses études ni ses relations à la cour. Les ministres qui, à cette époque, ne croyaient pas tout savoir, lui demandèrent plusieurs mémoires. Il devint inspecteur général des monnaies en 1750, et en 1758 il publia l’ouvrage qui devait être son premier titre au souvenir de la postérité, ses ‘Recherches et considérations sur les finances de la France’… Son grand travail sur les finances de la France, depuis 1595 jusqu’à 1721, résultat de longues et consciencieuses recherches, survit à presque tous les autres. On y remarque une intelligence assez forte pour dominer une telle matière, sans aller se perdre dans les détails. Un style qui est clair, simple, précis et grave jette de l’intérêt et de la lumière sur des faits arides et obscurs par eux-mêmes. On peut consulter les ‘Recherches et considérations sur les finances’ avec toute confiance pour le temps compris dans le plan de l’auteur; il faut se défier davantage des digressions relatives à l’origine et à l’ancienne histoire de certains impôts. Quelques écrivains modernes, qui doivent à Forbonnais une bonne partie de leur réputation, n’ont pas toujours rectifié les erreurs que cet auteur avait commises. Comme publiciste, Forbonnais se place, par la nature de ses idées comme par le temps où il vécut, entre Law et l’école de Quesnay. Il prit part à la réaction contre les modes, les idées, les exemples de l’Angleterre et de la Hollande, et alla chercher dans la tradition française les pensées d’amélioration et de réforme. ‘Cet ouvrage, dit-il dans son introduction, conservera à notre nation l’honneur d’avoir eu la première de bonnes lois en toutes choses, et peut-être la honte de les avoir mal exécutées.’ Les idées économiques les plus justes et les plus vraies abondent dans ses écrits; mais elles n’y ont point encore la forme exacte, scientifique». (C. Coquelin, Dictionnaire de l’économie politique, 1864). L’ouvrage est orné de 16 tableaux dépliants du plus haut intérêt montrant par exemple l’état des dépenses de l’année 1670, les dépenses effectives faites en 1682, etc. Précieux exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges, dans ses brochures d’attente.
Paris 1947 Librairie Gründ Mass Market Paperback
Le Patriote, Buck Pearl, sur papier Vélin pür chiffon, lafuma, numéroté 477/1000, non coupé, 329 pp, broché, bon état
S.n., s.l. 1756, 3 ouvrages en un Vol. in 8 (12,5x19,5cm), (8) 228pp. (2) ; 119pp. ; (6) 230pp., relié.
Edition originale de ces trois rares mémoires sur le protestantisme, tous les trois sont parus sans indication éditoriale. Reliure en plein veau blond d'époque. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Une tomaison est présente, le livre devait être rangé parmi une collection de pamphlets et mémoires. Mors fendus et ouverts. Coiffes élimées. Coins émoussés. Novi de Cabeirac étudie dans son mémoire les effets de la Révocation de l'édit de nantes. On sait qu'il fut fanatiquement intolérant, même si son étude de la démographie et de l'économie est sérieuse. Le second mémoire plaide la cause des protestants auprès du pouvoir royal et dénonce l'horreur des crimes qui furent perpétrés contre eux. L'identité de l'auteur fait encore débat. L'oeuvre est parfois attribuée à Antoine Court, personnage central de l'Eglise du Désert. Né en 1695 sur les confins ardéchois des Cévennes et mort en 1760 à Lausanne, ce dernier est au cur des drames engendrés par la révocation de l'édit de Nantes. Prédicant clandestin, puis consacré pasteur par un ancien camisard, Pierre Corteiz, Antoine Court est au sortir de la révolte cévenole l'un des restaurateurs du protestantisme français. Dénonçant le prophétisme, il organise aux Montèzes, près de Monoblet, en pays cévenol, le premier synode du Désert afin de rétablir la discipline des églises réformées. Hostile à la violence et adepte de la résistance passive, Court défend tout au long de sa vie la cause de la communauté protestante française et la liberté de conscience. A cette fin, il publie le Patriote Français et Impartial, en 1752 13 . Dans son Histoire des troubles des Cévennes, paru l'année de sa mort, il s'affirme comme l'un des premiers historiens réformés de la guerre des camisards 14 . Antoine Court avait donc publié en 1752 ce livre intitulé Le patriote français et impartial en réponse à la lettre de l'évêque d'Agen au contrôleur général Machault d'Arnouville, promouvant une attitude d'intolérance à l'encontre des réformés. Il est vrai que la Lettre d'un patriote, diffusée quatre ans plus tard, présente quelques similitudes avec l'ouvrage précédent. Outre le mot patriote qui ne laisse d'interroger, certaines parties semblent très proches15 . Mais quelles raisons auraient pu pousser Antoine Court à réitérer quatre ans plus tard sa défense de la communauté protestante dans un ouvrage assez similaire quoique beaucoup plus réduit ?" (Lien vers l'artcle en pied de cette notice). Le troisième mémoire veut venger la religion catholique et attaque les écrits et les personnes qui osent défendre les protestants, et nie les effets négatifs de la Révocation de l'édit de Nantes. C'est en défense contre le second mémoire de ce recueil : Lettre d'un patriote, que Novi de Caveirac écrira son fameux Apologie de Louis XIV. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Strasbourg, Imprimerie de P.J. Dannbach, 1820. Prospectus, 34 livraisons et et 1 numéro spécial reliés en 1 vol. in-folio à deux colonnes par page en caractères latins et gothiques, demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Collection très rare avec son prospectus, de la première livraison publiée le dimanche 16 janvier 1820 au n°35 et dernier daté mercredi 5 avril 1820, suivie de la feuille imprimée le 6 avril 1820 Le Patriote alsacien et le Courrier du Bas-Rhin.Trihebdomadaire alsacien bilingue français et allemand, témoin des soubresauts de la liberté de la presse au tournant de 1820, fondé après la loi de Serre et suspendu après le retour des Ultras. Directeur et rédacteur : C. Marchand "jusqu'à présent attaché à la rédaction du Censeur européen".« Plusieurs autres départements jouissent des bienfaits de la liberté de la presse. Pourquoi ne suivrait-on pas cet exemple en Alsace (…) La feuille que je rédigerai offrira principalement au lecteur des nouvelles étrangères, des nouvelles de Paris et des nouvelles du département du Bas-Rhin (…) soit en matières d'impôts, soit en matière de commerce et d'agriculture (…) Le Patriote Alsacien aura des relations sûres avec l'Allemagne (…) Strasbourg l'une de nos premières places fortes offrira souvent au rédacteur du Patriote alsacien l'occasion d'entretenir ses lecteurs des devoirs du citoyen et de ceux du soldat (…) il sera heureux de pouvoir rendre hommage à l'excellent esprit qui anima toujours les habitants de cette cité et au dévouement dont nos braves sont prêts à donner l'exemple pour conserver les institutions, sans lesquelles il n'est de sécurité pour personne, et avec lesquelles on assure les prospérités de tous. Le Patriote alsacien sera imprimé en français et en allemand dans un format beaucoup plus grand que celui des feuilles déjà publiées à Strasbourg (…) Strasbourg le 5 janvier 1820 » (Prospectus).L'édition spéciale du 6 avril 1820 reliée en fin d'exemplaire (1 feuillet) opposa C. Marchand à Engelhard du "Courrier du Bas-RhIn" dont le journal continua à paraître malgré les restrictions.Tous les numéros portent le Timbre Royal et le Timbre à l'extraordinaire du Bas-Rhin. La 4e livraison manque. Discrètes restaurations, rousseurs, pâles mouillures.
Couverture souple. Quotidien. 43 x 60 cm. 8 pages. Légèrement défraîchi.
Périodique. Le Patriote de Nice et du Sud-Est, 16 décembre 1955.