Edition de Delphes 1965 In-8 cartonné, pleine toile 21,7 cm sur 18,5. 394 pages. Intérieur propre, mais cartonnage fortement sali.
Reference : 107291
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Fayard.(vers 1872) relié. in 4. illustré. 403 p. dos cuir rouge.; Grand; Bon illustré, gravures et cartes in et hors texte,sur 2 colonnes;cachet de colportage.
L'ouvrage réunit les deux histoires populaires que l'éditeur Arthème-Jean-François Fayard (1836-1895), fondateur de la maison qui porte toujours son nom, donna des événements de 1870-1871, sous le pseudonyme de F. de La Brugère. Le Quillec (2006), 2585,bon état, Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
La Découverte, 1990, in-8 br. (13,5 x 22), 528 p., coll. "Textes à l'appui/ série histoire contemporaine", avant-propos de Jean Maitron, très bon état.
Ce livre, vendu à plus de 65 000 exemplaires depuis sa réédition en 1967 dans la "Petite collection Maspero", reste un grand classique. Son auteur, acteur et témoin de la Commune de Paris, se mit au travail au lendemain de la défaite et ce travail dura vingt-cinq ans. Il a enquêté avec acharnement auprès de tous les survivants, dans l'exil à Londres, en Suisse, puis consulté tous les documents disponibles à l'époque. Le résultat est cette "somme", qui n'est pas seulement un récit historique événementiel, de l'insurrection à la répression : elle est un tableau de tous les courants de la pensée sociale, de tous les affrontements internes, un bilan des réalisations ou des tentatives, "mesures éparses, tôt dispersées au vent de la lutte et des divergences, mesures significatives pourtant", qui caractérisent, pour Jean Maitron, cette Commune qui fut "un trait d'union plutôt qu'une coupure dans l'histoire du mouvement ouvrier français". "La dernière barricade des journées de Mai, écrit Lissagaray, est rue Ramponneau. Pendant un quart d'heure, un seul fédéré la défend. Trois fois il casse la hampe du drapeau versaillais. Pour prix de son courage, le dernier soldat de la Commune réussit à s'échapper. "La légende veut que ce dernier combattant anonyme ne fut autre que Lissagaray lui-même : tant il est vrai que chez lui la modestie de l'historien va toujours de pair avec la ténacité et l'intransigeance du militant. Voir le sommaire sur photos jointes.
LIBRAIRIE BLOUD ET BARRAL. XIXe SIECLE. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 213 pages - Tampin sur les pages de titre et faux titre et sur la derniere page - Plats et contre-plats jaspés - Etiquette collée au dos - Auteur, titre, filets et fleurons dorés au dos - Dos à 4 nerfs. Dos insolé - Coins émoussés.. . . . Classification Dewey : 944.0811-Guerre et révolution de 1870/1871
SOMMAIRE : LA plus formidable insurrection connue / Enlevement des canons de Montmartre / Proclamation de al Commune / La haine contre l'Eglise et le Clergé / LEs operations militaires / LA liberté de la prsse / L'administation de la Commune / L'attaque du corps de place / Chasse aux refractaires / Les incendies / Les prisons ecombrees / Attitude pitoyable des ches du mouvenement etc... Classification Dewey : 944.0811-Guerre et révolution de 1870/1871
Bruxelles, Henri Kistemaeckers, 1876 in-8, 516-XXX-[2] pp., demi-veau blond, dos à nerfs, filets dorés (Giraudon). Qqs épid. Rousseurs.
Edition originale rare (le tirage en fut limité à 500 exemplaires) et recherchée de la première histoire de la Commune écrite du point de vue des combattants et dont la diffusion fut interdite en France au moment de sa sortie : le journaliste Prosper-Olivier Lissagaray (1838-1901) participa en effet à l'événement du côté des insurgés, mais sans aucun mandat particulier. Il réussit à s'échapper de Paris le dernier jour de la résistance, et put gagner Bruxelles. C'est là qu'il composa d'abord ses Huit journées de mai derrière les barricades (1871), témoignage tout personnel, puis cette histoire générale qui continue de faire référence jusqu'à nos jours, malgré les critiques contemporaines d'autres acteurs ou témoins, et fut pour cela continûment rééditée. La première édition publiée sur le sol national attendra l'amnistie et même l'année1896 (chez Dentu).Le Quillec (2006), 2864.Bon exemplaire comportant deux ex-libris, dont un érotique montrant une dans de phallus autour d'un joueur de pipo (Henri Bosc ?). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Dentu, 1876, gr. in-8°, vii-657 pp, reliure demi-veau glacé blond, dos à 4 nerfs filetés, soulignés à froid et bordés de filets dorés, pièce de titre chagrin carmin, tranches pennées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état, ex-libris de Montgermont. Edition originale. Bel exemplaire
"En politique, aussi bien que chez les êtres organisés, un monstre ne saurait naître avant d’être conçu. La Commune de Paris a dû avoir une origine propre, comme tout ce qui a une forme, une vie à soi et une fin. Des faits d’une inconcevable imprévoyance l’ont aidée à sortir de terre, rien de plus incontestable ; mais si, le 18 mars, elle a pu apparaître, et si elle s’est implantée au pouvoir pendant soixante-six jours, c’est que les organisateurs de cette orgie criminelle en avaient depuis longtemps préparé et combiné tous les éléments. Car ce n’est pas dans l’espace de deux mois seulement que les passions de plusieurs milliers d’individus ont été excitées et allumées jusqu’au délire. Il y a des années que l’œuvre infernale était étudiée dans tous ses détails par cette société qui a rempli le monde du bruit de ses congrès et de la discussion de ses théories : l’Internationale..." — "La Commune n'entreprenait pas seulement une oeuvre politique, elle visait aussi à une oeuvre morale. Fonder le régime communal et fédéral ne lui paraissait pas suffisant, elle voulait encore régénérer le peuple de Paris. C'est pour cela qu'elle arrêta les prêtres, ferma les églises, et qu'elle s'efforça, par un enseignement nouveau, d'arracher enfin les âmes à l'ignorance et à la superstition cléricales..." — L'auteur était vicaire de Saint-Roch. Selon lui, aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter « la politique socialiste du Second Empire ». (Le Quillec, 4640) — "Voici un des travaux les plus complets qui aient été faits sur le douloureux episode d'histoire contemporaine dont nous avons été les témoins attristés et indignés : une horde de bandits, sortant des antres des sociétés secrètes, s'imposant â toute une population, régnant en. maîtresse dans la capitale, forçant le gouvernement à entreprendre un. siège en règle, et couronnant enfin sa honteuse domination par l'incendie de nos principaux monuments et le meurtre des otages. Quel tableau ! et comment le raconter dans tous ses détails, à travers les récits incomplets et contradictoires ? Comment tracer sa route au milieu de cette masse de documents plus ou moins dignes de foi ? M. l'abbé Vidieu n'a pas reculé devant cette tâche immense, nous constatons qu'il a réussi à mettre en relief tous les faits, qu'il les a groupés avec méthode et qu'il a même apporté sur plusieurs points sa part spéciale d'informations. Notre devoir était donc de signaler ce livre comme un des plus importants sur la matière. En voici le plan. et les divisions : – Première partie : Les origines et les. débuts de la Commune (p. 1-175). L'auteur recherche quelle part revient à l'Internationale dans le mouvement du 18 mars, raconte cette journée, l'intervention des maires, l'organisation du comité central, expose la constitution de la Commune, étudie son personnel et examine les causes qui préparèrent son avénement. – Deuxième partie : Règne de la Commune (p. 176-429).Voici la Commune à l'oeuvre : nous allons voir comment elle applique son programme et par quels procédés elle gouverne. L'auteur nous la montre dans une série de chapitres provoquant la guerre civile, persécutant les prêtres, s'attaquant à la liberté individuelle, emprisonnant les otages et les mettant au régime cellulaire ; supprimant les journaux, voulant régénérer la société par l'instruction communale et les clubs, soutenant énergiquement mais avec de continuels échecs la lutte contre l'armée de Versailles, en. proie à des divisions intestines qui l'affaiblissent encore, et, à bout de ressources, finissant par décréter la terreur. – Troisième partie : Chute de la Commune (p. 430-621). Nous assistons aux dernières convulsions de la haine et de la démence : lutte acharnée contre l'armée de Mac-Mahon; incendies allumés sur tous les points, massacre des otages. Après avoir retracé avec détail ces scènes effroyables, l'auteur donne l'exposé de l'oeuvre accomplie par la justice à l'égard des inculpés, et, dans deux derniers chapitres, il recherche les causes de la chute de la Commune et examine la possibilité de -son retour, en indiquant les moyens qu'il croit de nature à prévenir ce retour..." (Revue des Questions historiques, 1877)