"Le Livre de Poche" (4° série) n° 304 - Editions Tallandier (1933) - In-16 broché de 64 pages - Couverture en couleurs non signée - Très bon état
Reference : 8954
Marché Noir - Librairie Ultime Razzia
Charlotte Dugrand
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Claude Aveline, Paris 1925 - E.O. sur papier de Montgolfier, essai de bibliographie, préface de Georges Duhamel, avec un portrait de G. Duhamel par Berthold Mahn, et un fac similé de lettre écrite à Verdun,numeroté 583 , edition originale,
exemplaire truffe de coupures de presse sur Georges Duhamel,bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Valvins 23 juin 1898 | 8.90 x 11.50 cm | une carte recto verso - enveloppe jointe
Carte-lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant rédigée à l'encre noire des deux côtés. Enveloppe jointe. On joint à cette lettre un quatrain de la main de Stéphane Mallarmé : "Tout en les éternisant / Bracquemond ici fait vivre / Les traits d'Alidor Delzant / A nous ouvert comme un livre." ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Charmante carte dans laquelle le "poëte ordinaire" évoque la réalisation de son portrait par son ami le peintre Whistler :"j'ai honte d'avoir fui dans ma verdure au moment même où Whistler parlait de mon portrait à faire". "Le 1erjuin, comme il l'avait promis à Whistler qui, dans sa dernière lettre d'une affection allant jusqu'à la tendresse, l'appelait "mon Mallarmé", il se rend à l'atelier du peintre, rue Notre-Dame-des-Champs. "Vous verrez quelqu'un des forêts, entre le sanglier et le rossignol", avait-il prévenu plaisamment pour annoncer sa visite. Peintre et poète finissent cette journée en dînant rue du Bacoù manque désormais la trop éphémère Trixie. Dans la pénombre de l'après-dîner, Whistler, près d'une lampe, semble ressusciter par son aspect Poe l'extraordinaire. Sans doute redit-il alors à Mallarmé le projet qu'il a de le peindre. Le lendemain, sans attendre l'exposition Monet qui doit avoir lieu chez Georges Petit, les Mallarmé rejoignent Valvins." (Jean-Luc Steinmetz,Stéphane Mallarmé) Il s'agit probablement là de la réalisation d'un autre portrait de Mallarmé, dont nous n'avons trouvé aucune trace, Whistler en ayant déjà réalisé un premier qui servit de frontispice àVers et Proseen 1893. Il évoque également la réalisation du portrait à l'eau-forte de Delzant par Bracquemond : "Je comprends, du reste, l'eau-forte valant cet exil de Paraÿs [...]Redites mon affectueuse admiration toujours à Monsieur Bracquemond." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. 9 janvier 1809 | 11.70 x 18.30 cm | deux pages sur un bifeuillet
Lettre autographe signée de Germaine de Staël, datée de sa main du 9 janvier 1809 adressée à Julie Nigris, fille d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso et traces de cachet portant ses armes, ainsi que des tampons postaux. Plis inhérents à l'envoidéchirure avec manque, sans atteinte au texte, sur le feuillet d'adresse, dû à l'ouverture du cachet. Publiée en addendum dans les Souvenirs de Madame Vigée Lebrun, 1837, t. III, pp. 264-265. Germaine de Staël s'impatiente de recevoir son portrait sous les traits de son héroïne Corinne, commandée à la célèbre portraitiste Elisabeth Vigée-Lebrun. La lettre est un précieux maillon de la longue et fascinante histoire de ce portrait, que la baronne découvrira quelques mois plus tard. "J'ai renoncé Madame, à la gravure du portrait de Madame votre mère, c'est trop cher pour ma fantaisie et je viens d'éprouver un procès considérable qui m'oblige à des ménagements de fortune. Mais avez-vous la bonté de me dire quand le portrait de Corinne me sera remis par Mad. Le Brun ? Mon intention était de lui envoyer mille écus en le recevant mais n'ayant pas de ses nouvelles je ne sais pas du tout ce que je dois faire. Soyez assez bonne pour vous en mêler, et me négocier à cet égard ce que je désire. Une négociation qui me serait bien douce aussi c'est celle qui vous amènerait en Suisse cet été. Prosper dit qu'il y viendra. M. de Maleteste ne se laisserait-il pas séduire par cette réunion de tous ses amis ? J'ose me mettre du nombre. En le voyant une fois il m'a semblé que je rencontrais une ancienne connaissance." Germaine de Staël s'adresse à la fille de Vigée-Lebrun, Julie, en l'invitant ainsi que sa mère à égayer son exil. Elle tente également de rassembler à Coppet son propre amant ainsi que celui de Julie - Prosper de Barante et le marquis de Maleteste. Abhorrant la solitude, elle était résolue à inviter une foule de personnalités intéressantes. Deux ans plus tôt, Vigée-Lebrun avait commencé chez la baronne le portrait d'après nature de cette dernière sous les traits de l'héroïne de son dernier roman Corinne. L'artiste y avait rencontré les célèbres protagonistes du fameux groupe de Coppet : Frédéric de Prusse, Benjamin Constant et Juliette Récamier. Germaine avait déjà requis un changement auprès de Vigée Le Brun à peine la toile commencée et demandé un différent paysage de fond. Consciente de l'aspect ingrat de son modèle - ni elle ni la baronne ne s'en cachent - Vigée-Lebrun livrera un portrait ambitieux, à l'antique certes, mais à l'allure furieusement romantique, capturant le regard inspiré de la baronne au détriment de l'aspect néo-classique attendu.Malgré ses enthousiastes premières réactions, Germaine de Staël en commandera un autre à l'artiste local Firmin Massot. Ce dernier réalisera une piètre quoique fidèle copie de la composition originale, à l'exception du visage, et tout particulièrement du regard qu'il fait vide de toute émotion. La réaction de la baronne illustre le dilemme irréconciliable dont souffraient les femmes de lettres en ce début de XIXe siècle : tiraillées entre l'exercice d'un art intellectuel que Vigée-Lebrun avait magnifiquement capturé dans ce portrait, etles critères normatifs de la féminité auxquels Germaine de Staël voulait ressembler. Précieux feuillet de correspondance, quiréunit deux femmes illustres, la commanditaire et l'artiste dont les visions de la féminité s'affronteront bientôt de part et d'autre du chevalet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[Imprimerie R. Samie] - DROUET, Ivan-Ga ; JAMMES, Francis ; MAURIAC, François ; [ DROUET DE LA THIBAUDERIE D'ERLON, Ivan-Gabriel ]
Reference : 53761
(1937)
1 brochure in-8, Imprimerie R. Samie, Avril 1937, 24 pp. Titre complet : Ausonio. Lettres - Arts - Jeunesse. Numéro 1 - Avril 1937 [ Dans ce numéro : ] Une lettre et un poème inédit de Francis Jammes, une lettre et un portrait hors-texte de François Mauriac [ Edition originale ]
Très rare exemplaire de l'édition originale du premier numéro de cette revue bordelaise bien éphémère malgré son prestigieux parrainage ! Le fondateur de la revue, Ivan-Gabriel Drouet bifurquera sur d'autres voies curieuses pour devenir évêque de l'Eglise catholique gallicane et "Archimandrite de l'Universelle fraternité" ! Les autres contributeurs sont Jean-François Guillaumie, Noël Guillaumie, Alice Ruspil, Georges Austruy et Henri Laville ; Albert Rèche est remercié pour avoir fourni le portrait de Mauriac. On ne peut s'empêcher de citer la belle lettre de Mauriac : "Les juenes revues sont les seules qui m'intéressent, surtout lorsqu'elles viennent de province... Mais que dire alors d'une jeune revue rédigée à Bordeaux ? N'écoutez pas ceux qui voudront vous décourager : il n'y a pas d'entreprise plus raisonnable, lorsqu'on forme un groupe serré d'amis que de donner une expression aux sentiments qui vous unissent. Même si votre revue ne devait pas avoir de très nombreux numéros, c'est un trésor que vous amasserez pour plus tard : il m'arrive quelquefois de feuilleter les fascicules des Cahiers de l'Amitié de France que j'avais fondés avec des amis en 1910 : toute ma jeunesse respire dans ces pages, - le meilleur de ma jeunesse, mes amitiés, en particulier celle d'André Lafon, celle de Jean de la Ville de Mirmont qui furent comme vous des enfants dont les vitrines du Cours de l'Intendance et de la Rue Sainte Catherine reflétaient le visage, et qui rêvaient de grands départs à la balustrade des Quinconces" [ ...] Etat très satisfaisant (couv. un peu frottée, bon état par ailleurs)
s. d. [vers 1867] | 13.30 x 21.20 cm | une feuille
Longue lettre autographe signée du sculpteur Charles Cordier à un ami peintre à propos des sculptures duthéâtre du Vaudeville, construit au coin du boulevard des Capucines et de la rue de la Chaussée d'Antin, de janvier 1867 au 1eravril 1869, sur commande de la Ville de Paris. La majorité des sculptures et bas-reliefs avait été confiée à Emile Hébert, dont les chérubins italiens n'étaient pas au goût de Charles Cordier, grand défenseur du style français : "Le vaudeville doit être présenté par un adolescent recevant de la tradition artistique les attributs de la comédie et à quoi ? de la sculpture assommante au lieu de faire de la sculpture française pour un théâtre qui est si français par son esprit." Cordier réalisa pour le Vaudeville deux carytatides pour le balcon d'une des loges principales. Dans un très intéressant passage, Cordier parle de ses élèves sculpteurs et de son style sculptural : "J'engage toujours les enfants à ne pas se départir de la naïveté dans le dessin ce qui amène au sentiment intime dans le portrait. Chose rare !" "Mon cher ami [...] Je crains fort de ne pouvoir partir le Vaudeville presse. J'ai le bas relief de milieu et [illisible] et classique. Le vaudeville doit être présenté par un adolescent recevant de la tradition artistique les attributs de la comédie et à quoi ? de la sculpture assommante au lieu de faire de la sculpture française pour un théâtre qui est si français par son esprit. Notre élève va bien. J'ai vu un portrait ébauché [...] J'engage toujours les enfants à ne pas se départir de la naïveté dans le dessin ce qui amène au sentiment intime dans le portrait. Chose rare !. Et vous cher maître, faits dans dans les esquisses de la chapelle, j'irai vous voir un soir si je ne vous dérange pas, vous m'ouvrirez vers les 4h. Mes excuses encore une fois [...] Charles Cordier" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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