Paris-Lausanne, Bibliothèque des Arts, 1944. In-folio relié toile, sous jaquette ill., 292 p. Introduction de Laurens Van der Post. Traduction de François Fosca. Carte du Nil en dépliant. 212 pages d'illustrations en photogravure, dont 24 en couleurs. Très bon état.
Reference : 6206
Librairie Ancienne Laurencier
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Paris, Louis Billaine, 1674. Cinq parties reliées en un volume in-quarto (180 X 250 mm) basane fauve marbrée, dos brun à nerfs orné de fers dorés, titre doré, tranches mouchetées en rouge (Reliure de l’époque) ; (8) ff. de titre, avis au lecteur, extrait du privilège, 262 pages, 14 planches h.-t. (dont 7 dépliantes) - 23 pages - 49 pages, 3 planches h.-t. - 83 pages [et non 81 pages, il y a en effet deux pages 54/55], 1 planche dépliante h.-t. - 35 pages, 1 planche dépliante h.-t. Discrètes et habiles restaurations à la reliure, épidermures sur les plats, infime travail de ver en fond de cahier sans atteinte au texte du premier tiers de l'ouvrage. SANS le faux titre "Colonies Anglaises" ni la CARTE de la "Description Topographique et mesure de l'Isle des Barbades aux Indes Occidentales" qui manque souvent.
ÉDITION ORIGINALE de l'UN DES PLUS RARES RECUEILS XVIIe DE RELATIONS DE VOYAGES EN AFRIQUE ET EN AMÉRIQUE. Elle contient 19 PLANCHES hors-texte gravées sur bois dont 9 dépliantes : 6 planches de botanique (représentation de palmier, ananas, bananier, etc.), 3 PLANCHES dépliantes sur la culture de la canne à sucre, 12 figures en 3 PLANCHES concernant les Caraïbes (artisanat, mobilier, habitat, pêche, etc.), une CARTE dépliante des "Costes et Rivières de Virginie, de Mariland et de Nouvelle Angleterre" avec "L'Isle de Terre Neuve", une CARTE dépliante de l'"isle de la Jamaïque divisée par Paroisses où sont exactement remarqués les Ports et les Bayes, par le Sieur Modiford", une CARTE de l'Éthiopie à pleine page au verso du faux-titre "Extrait de l'histoire d'Éthiopie" et la grande CARTE DU NIL divisée en quatre feuilles dépliantes. Les différents récits sont ainsi répartis : Richard LIGON. "Histoire de l'Isle des Barbades" (pages 1 à 197) - "Indice du Plan ou de la Superficie d'un Moulin pour moudre ou écraser les Cannes de Sucre" (pages 198 à 200) - "Relation de la rivière du Nil, de sa source et de son cours" (pages 205 à 220) - "De la fameuse Licorne" (pages 220 à 223) - "La raison pourquoy l'Empereur Abissin est appellé le Prestre Jean des Indes" (pages 224 à 227) - "Traité de la Mer Rouge" (pages 227 à 232) - "Discours des Palmiers" (pages 233 à 252) - Baltasar TELLES. "Extrait de l'histoire d'Éthiopie" (pages 253 à 262) - "Relation du voyage fait sur les costes d'Afrique aux mois de novembre & décembre de l'année 1670, Janvier & Février 1671 commençant au Cap Verd" - (pages 1 à 23) - Sieur de LA BORDE. "Relation de l'origine, moeurs, coustumes, religion, guerres et voyages des Caraïbes sauvages des isles Antilles de l'Amérique" (pages 1 à 40) - "Relation de la Guiane, et de ce qu'on peut y faire" (pages 41 à 47) - "Description de l'Isle de la Jamaïque et de toutes celles que possèdent les Anglois dans l'Amérique" (titre et pages 1 à 27) - "Relation de l'Isle des Barbades" (pages 29 à 45) - "Description de l'isle de Saint Christophe" (pages 49 à 81) - "Description de l'Empire du Prete-Jean" (pages 1 à 35). BEL EXEMPLAIRE conservé dans sa première reliure. (Sabin, 36944 : « 13 Plates and Map » - Leclerc, 508 : « L'ordre des pièces, des planches et des cartes diffère dans presque tous les exemplaires. La carte des Barbades et celle qui se trouve annoncée après la Relation du Nil manquent généralement » - Gay, 277). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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1790 Paris, Hôtel de Thou, 1790-91. Quatre volumes in-quarto (198 X 267 mm) demi-basane fauve à petits coins, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison veau ocre et vert (reliure de l'époque). Tome I : (2) ff. de faux-titre et titre, VIII pages de dédicace au roi d'Angleterre, LXXXIII pages d'introduction, 620 pages ; Tome II : (2) ff. de faux-titre et titre, 784 pages, une carte dépliante ; Tome III : (2) ff. de faux-titre et titre, 858 pages ; Tome IV : (2) ff. de faux-titre et titre, 752 pages. Restaurations aux reliures, cerne clair de mouillure en tête du corps de l'ouvrage des 152 premières pages et des 5 derniers feuillets du volume III. Carte déchirée sans manque à la pliure.
ÉDITION ORIGINALE FRANÇAISE de l'UN DES MEILLEURS RÉCITS DE VOYAGES SUR L'AFRIQUE. Notre exemplaire contient UNE GRANDE CARTE DÉPLIANTE, gravée par Benard, intitulée « Carte où sont tracées les routes de M. Bruce, dans les deux tentatives qu'il fit pour parvenir aux Sources du Nil ». Vignette gravée par Benard sur le feuillet de titre des tomes II, III et IV. MANQUENT le cinquième volume de texte qui est consacré uniquement à l'histoire naturelle et à la relation des voyages de W. Paterson « dans les pays des Hottentots et la Cafrerie, en 1777-1779 », ainsi que le volume d'ATLAS qui contient 88 planches, dont 4 grandes cartes. « On remarque dans les récits de Bruce des évènements si extraordinaires, que cela leur donne souvent l'air d'un roman. L'exactitude de plusieurs faits qui lui avait d'abord été contestée a cependant été reconnue depuis » (Michaud). James BRUCE (1730-1794), explorateur et géographe écossais, a grandement contribué à l'enrichissement des connaissances géographiques de l'Afrique septentrionale. Il a également beaucoup ajouté aux connaissances que l'on avait sur la géographie de l'Abyssinie, mais il n'a pas découvert, comme il le crut durant son exploration, les sources du vrai Nil ; il est seulement remonté jusqu'à la source du Nahr-el-Azrek, un des principaux affluents du fleuve. Lorsqu'il revint en Grande-Bretagne en 1774, tout le monde le croyait mort, et sa famille s'était partagé ses biens. C'est en 1790 qu'il publia en 5 volumes in-quarto son récit de voyage sous le titre de "Travels to Discover the Source of the Nile" . (Gay, 44, «Le Ve volume in-4° renferme les "Quatre voyages dans le pays des Hottentots", traduit de Paterson. » - Chadenat, 1062, « Ouvrage recherché » - Michaud, V-667 - Hage Chahine, 678). BON EXEMPLAIRE en reliure du temps. GOOD COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris. Hachette. 1868. 1 volume in-8, demi-chagrin brun de l'époque, dos à nerfs orné. [4] ff. dont 1 frontispice ; XI pp. ; [1f.] ; 512 p. ; [1] f. bl.
Première édition française, traduite de l'anglais par Gustave Masson. Elle est illustrée d'un frontispice, de plusieurs illustrations à pleine page et de 2 cartes hors texte.Une exploration des sources du Nil effectuée à partir de 1862 sur les traces de l’expédition de Speke (et de la précédente en 1855-59 par Burton et Speke). Baker rejoignit les mythiques sources en 1863. Sur les indications de Speke, Baker reconnut le lac Albert N’Yanza (Victoria) et prouva définitivement qu’il se trouvait bien l’origine du grand fleuve. Baker effectua l’expédition à ses frais, accompagné de sa seconde épouse. Pâles rousseurs. Dos légèrement passé.
Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. L'entrée du Nil dans l'Egypte ; cette vue est une espece de carte qui présente tout à la fois l'aspect d'un site extraordinaire, dans lequel on voit la situation de nombre de points intéressants. Le Nil, après avoir traversé les cataractes, courant du sud-est au nord-ouest, tourne tout-à-coup au nord en traversant un banc de granit, dont il déchausse les roches, et dont son cours est déchiré : diverses oppositions rendent ce paysage aussi varié qu'étrange ; les deux chaînes libyque et arabique, nues, jaunes, brûlées, et sablonneuses, contrastent merveilleusement avec les aiguilles noires et aiguës des roches de granit ; ces rochers, baignés par le courant du fleuve, formant des isles que les alluvions arrosent perpétuellement, se couvrent alternativement de grands arbres et de champs de verdure, à travers desquels on apperçoit des ruines de tous les temps. Ce que l'on voit à droite de l'estampe, sur le premier plan, est ce qui reste d'un monastere des premiers siecles de la catholicité ; au-dessus est la vedette dite des quatre vents, d'où j'ai fait cette vue. C'est au bas de ce premier plan qu'étoit l'antique Contra-Syene, à présent Garbi-Assuan ou Essuen-occidentale ; la grande isle, au milieu du Nil, est l'Éléphantine, aujourd'hui Geziret-él-Sag, l'isle Fleurie ; au milieu, le village moderne ; la partie supérieure de l'isle couverte des ruines des monuments égyptiens ; sur la rive droite du Nil un monument romain qui arrive jusque dans le fleuve, et a résisté à son courant ; c'étoient des thermes, et nous en avions fait une batterie: sur les rochers, au-dessus de ce monument, sont les ruines de la ville arabe du temps des kalifes ; dans le lointain des châteaux, sur des pointes de rochers ; sur la plus grande plate-forme le fort que nous avons construit ; dans la petite vallée et à travers des tombeaux, l'on voit les restes de la route antique qui passoit de Syene au-delà des cataractes, et servoit de communication pour le transport des marchandises de l'Égypte en Éthiopie ; au-devant de tout cela Assuan ou la Syene moderne, ses jardins, et son mauvais château turc. N° 2. La vue pittoresque et perspective du pays, dont le n° i est la carte : le Nil traversant les rochers de granit ; à droite, l'isle d'Éléphantine ; à gauche, la ville arabe ; au-dessous les thermes romains, servant de môles pour le petit port d'Assuan. N° 3. Autre vue, prise du pied des rochers, sur lesquels sont perchées les ruines de l'ancienne ville fortifiée des Arabes au temps des kalifes, où l'on voit encore des inscriptions égyptiennes sur les mamelons de granit qui servoient de base à cette ville ; à gauche de l'estampe le profil de l'isle Eléphantine, les rochers et les revêtissements antiques qui défendent la partie sud des efforts du courant du Nil, et du poids de la masse de ses eaux au temps de l'inondation ; les mamelons de granit couverts d'hiéroglyphes ; une portion de quai, portant les restes d'une galerie ouverte donnant sur le fleuve ; au niveau des eaux du fleuve une porte ouvrant sur un escalier en granit, qui a pu servir de nilometre ; au-dessus une suite de ruines de monuments égyptiens, composés de couloirs ; de petites chambres ornées de sculptures hiéroglyphiques très soignées ; cette continuité de ruines semble aller joindre et arriver aux fabriques qui environnoient un temple, dont on peut voir la vue plus en grand , planche LXVI, n° 3 : les deux pointes qui dominent le tout sont les deux montants d'une superbe porte de granit (voyez planche LXV, n° 1) ; tout-à-fait à droite de l'estampe, parmi les palmiers, une chaîne à pot pour monter l'eau, posée sur une construction contre laquelle est incrusté un bas-relief en marbre blanc, ouvrage romain, représentant la figure du Nil dans la même attitude de celle de la statue de ce fleuve qui est an belvédere à Rome. Quelques rouss
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Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827. In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page. Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque. 710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects. Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement). Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827. « Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501). « The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180). « Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr. Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte. De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215). « Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement... M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt. Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’. La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre... M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte... Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité. D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées... M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293). Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse. Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.