Paris, De Soye et Fils, 1892. In-8 broché, 41 p. Dédicace de l'auteur. Très bon état : rousseurs éparses.Extrait du Correspondant.
Reference : 4631
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Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée. Paris, chez Debure père & chez l’Auteur, 1775. In-8 de xlviii pp., 328 pp., (3) ff., (1) f.bl., 4 gravures sur 2 planches hors texte dépliantes. Veau marbré, filet à froid autour des plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 182 x 98 mm.
Première et unique édition de la première description du scaphandre, l’invention nouvelle de Jean-Baptiste de La Chapelle. Le mot «scaphandre», du grec skaphe (barque) et andros (homme), fut utilisé pour la première fois en 1775 par l'Abbé de la Chapelle dans son ouvrage Traité de la construction théorique et pratique du scaphandre ou du bateau de l'homme. L'invention de l'Abbé de la Chapelle consistait en un costume réalisé en liège et permettant à des soldats de flotter et de traverser les cours d'eau. «L’Abbé Jean-Baptiste de La Chapelle est un mathématicien français, né vers 1710, mort à Paris, en 1792. Censeur royal, membre de quelques Académies de province et de la Société royale de Londres, il passa sa vie dans la retraite, partageant son temps entre l’étude et la société de quelques amis. Il s’occupa surtout de mathématiques, et fit quelques découvertes utiles, parmi lesquelles on compte ce qu’il appela le scaphandre, appareil en liège au moyen duquel l’homme peut marcher à la surface des eaux tranquilles. L’auteur en fit plusieurs fois l’essai lui-même sur la Seine.» (Nouvelle biographie générale, XXVIII, 509-510). "Cette espèce de cuirasse permet de faire à la nage toutes sortes de manœuvres comme de manger, boire, lire, écrire, combattre, charger le fusil ou le pistolet, tirer, chasser, pêcher, se sauver des naufrages, sans jamais pouvoir couler au fond, calfater un vaisseau en pleine mer, ou l'y radouber, faire passer à un corps de troupes, sans ponts, sans bateaux, sans radeaux & surtout sans bruit, les plus grands fleuves et les plus rapides, lui faciliter une descente par mer, sur une côte ou sur une terre. L’auteur décrit par le menu les périls de la mer ainsi que la combinaison avec laquelle il gagna une importante notoriété en traversant à de nombreuses reprises la Seine. Composée de toile et de cuir, son invention ne permet pas encore d’évoluer sous la surface de l’eau, mais propose un système de flottaison destiné aux troupes de marine et au sauvetage lors des naufrages. L’illustration est composée de 4 belles gravures sur cuivre imprimées sur 2 planches dépliantes dessinées et gravées par J. Robert. Elles donnent à voir les différents éléments de cette étrange habit qui demeure largement considéré comme le véritable précurseur des gilets de sauvetage modernes. Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans son élégante reliure de l’époque non restaurée.
A Paris, chez Rollin fils, 1730. In-12 de [72- préface]-358-48-[4] pages, pleine basane mouchetée, dos à 5 nerfs orné de fleurons, roulettes, encadrements et titre dorés, étiquette de titre bordeaux, tranches rouges.
C'est le texte de l'Homme de Cour dans la traduction de Fr. Joseph de Courbeville.
LAS CASAS Marie-Joseph, Emmanuel, Auguste, Dieudonné, comte de; [REGNAUD-WARIN (J-B.-J.-L.-P.)]:
Reference : 9824
(1819)
A Paris, chez l'Huillier / chez Plancher, 1819. In-8 de 132; 60-80-86-64 pages, demi-basane brune, dos lisse (frotté) avec roulettes, filets et titre dorés, tranches jaunes. Ex-libris du Comte A. de Riencourt.
Les mémoires pour servir à la vie d'un homme célèbre se composent de 4 parties à la pagination indépendante, à savoir : Napoléon dans sa vie privée (2 parties) - Napoléon, homme public - Napoléon à Sainte-Hélène. Barbier, Dictionnaire des Ouvrages Anonymes, III, 235.
A Paris, chez Maradan, 1810. 2 volumes petit in-8 de [4]-XXXII-416 et [4]-448 pages, demi-toile brune à petits coins, étiquettes oranges avec titre, tomaison, filets et roulettes dorés, tranches jaunes. Reliures très légèrement frottées.
Orné d'un frontispice allégorique (l'Homme, incertain de son sort, un genou à terre devant l'éternité), gravé par Lacour d'après Menageot. "On y trouve encadrés dans une dissertation philosophique très élevée des aperçus fort curieux sur Nostradamus; Bernardine Renzi; Suzette Labrousse la visionnaire; Bergasse; Montesquieu prophète de la Révolution et de Napoléon d'après trois de ses lettres reproduites dans le Portefeuille d'un Philosophe; la Chanson de M. Delisle; les présages du cardinal de Bernis et la fin de la monarchie, etc." [Caillet III, 10881].
BOUFFLERS Stanislas Jean, marquis de; COYER Gabriel-François; SIRET Louis-Pierre:
Reference : 8688
Paris, Londres (pour Paris), Genève, [sans nom], 1761 - 1768 - 1769. In-8 de 47-96-[2]-120 pages, plein veau moucheté brun, dos lisse richement orné d'un semis de fleurons dorés et frappés des armes de Jean Le Mulier de Bressay, pièce de titre rouge.
Sans le titre gravé pour le premier texte. Edition originale des trois œuvres: La Reine de Golconde (1761) est un conte philosophique légèrement licencieux. Dans Chinki "Coyer dépeint, à des fins morales, les malheurs qu'entraîne une trop lourde imposition. Le meilleur moyen d'augmenter la richesse d'un pays n'est pas l'impôt, mais le développement de l'agriculture, des arts et du commerce. La Cochinchine, c'est la France. Chinki, c'est le laboureur, l'homme de la terre, qui fait la fortune de la France et que les impôts et charges de toutes natures ruinent et conduisent au suicide. Cette satire a été analysée par Grimm" (Cf. INED, 1225). Siret, grammairien et philologue, nous livre ici une satire. Il est amusant de constater que les deux dernières pièces ont parfois été attribuées à Voltaire. D'ailleurs, Bengesco les fait se suivre dans le même ordre qu'ici. Bel ensemble, élégamment relié, en belle condition. Reliure de l'époque aux armes de Jean Le Mulier de Bressay (1739 - 1799), conseiller honoraire au parlement de Dijon, qui fut élu député de la noblesse aux Etats-Généraux par le bailliage de Dijon, le 7 avril 1789. O.H.R. pl. 1221, fer 1; Référence: Golconde: Barbier, IV, 197; Gay-Leymonnier, III, 991; réf. Chinki: Barbier, I, 586; Bengesco, IV, 2356; Versin, 210; réf. L'homme au latin: Barbier, II, 853; Bengesco, IV, 2357.