Nrf.1952.Cartonnage Bonnet.In-8.354 p.BE.avec piqùres sur les tranches.Documents.
Reference : 46078
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APOLLINAIRE (Guillaume).Tendre comme le souvenir.Gallimard, Paris, 28 avril 1952. In-8°, broché, 352 pp.,présenté par Marcel ADEMA et préfacé par la correspondante, enrichi de quelques documents hors-texte.Un des 27 exemplaires numérotés sur madagascar, dont vingt numérotés de 1 à 20 & 7 (dont celui-ci, hors commerce marqué C, second papier après 2 exemplaires sur japon impérial.Agréable édition originale posthume de ce recueil de lettres envoyées du 16 avril 1915 au 26 août 1916 par Guillaume Apollinaire à sa fiancée Madeleine Pagès
Paris Gallimard, NRF, collection blanche, 1927, 1948, 1952, in-8, broché, 173, 153, 351 pp. Mention manuscrite sur la page de titre "Tendre comme..." et quelques marques d'usage. Ensemble en bon état.
Paris : Gallimard, 1952. Un volume in-12 (18,8 x 12,2 cm) de 354 (2) pages + 6 reproductions de lettres, imprimées sur 3 feuillets hors texte de papier couché. Édition originale tirée à 1 560 exemplaires, celui-ci un des 420 sur beau papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, numéroté, (après 2 japon, 27 Madagascar, 61 Hollande et avant 1050 sur papier vélin labeur). Très bon état de conservation, papier des plus blancs.
Quelque deux cents lettres adressées entre le 16 avril 1915 et le 16 septembre 1916. Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Il retourne au 38e régiment d’artillerie de campagne de Nîmes où il fait ses classes. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses. Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mlle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Pendant plusieurs semaines, le poète encourage sa «petite fée» à se déclarer : «écrivez-les ces mots qui font que l’on vit», l’implore-t-il. Après les aveux, se développe une relation épistolaire d’une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l’amour idéal. Comblant toutes les distances, unissant la grave dignité du combattant à la sensualité lyrique de l’amoureux, les lettres d’Apollinaire défendent sans trêve la poésie, la beauté et la vie. (Gallimard - Folio n°4428).