Paris. Garnier Frères. 1877. In-12. Demi-Chagrin rouge. 5 nerfs. Titre doré. Précédée d'une Notice sur Ovide par M. Charpentier. 619 p. BE. Reliure tachée. Rousseurs dans le texte.
Reference : 38450
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(Paris), chez Cordier et Legras / Tavernier, 1801. 2 parties reliées en un vol. au format pt in-4 carré (184 x 212 mm) de 1 frontispice gravé n.fol., 1 page de titre gravée n.fol., xvi pp., 2 ff. n.fol., 64 pp. et 64 pp. foliotées ; 1 page de titre gravée n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 72 pp. Reliure de l'époque de pleine basane flammée brune, plats jansénistes, dos lisse orné de triples filets dorés, tranches rouges.
Ensemble complet de ses deux parties ; ici reliées en un volume. L'ouvrage recèle deux pages de titre entièrement gravées, ainsi 134 (sur 138) planches gravées d'après Sébastien Leclerc. Les Métamorphoses constituent un long poème épique, dont la composition débuta probablement en l'an 1. Ovide s'attache ici à décrire la naissance et l'histoire du monde gréco-romain jusqu'à l'époque de l'empereur Auguste. Au coeur de cet ouvrage, Ovide met en scène des centaines de fables, cela, depuis le Chaos originel jusqu'à l'apothéose d' Auguste César. Toutes les qualités d'Ovide, verve naturelle, art du développement, effets de surprise, adresse dans les transitions, élégance et légèreté de touche se retrouvent dans les Métamorphoses mais avec un dosage particulier afin de correspondre à la durée du poème. Ainsi Ovide recherche le pittoresque avec bonheur et pousse parfois jusqu'à un réalisme brutal. Absent de Brunet, Cohen Graesse - Meyer, Les Illustrations de Chauveau, Lepautre et Leclerc pour Les Métamorphoses d’Ovide (1676) de Benserade, p. 155. Pièce de titre absente. Angles, coupes et coiffes élimés. Première garde tendant à se désolidariser. Quelques rousseurs et tâches éparses dans les corps d'ouvrage. Infime (tête d'épingle) travail de ver affectant la marge inférieure des feuillets de la première partie. LES TROIS DERNIERS FEUILLETS ET LES TROIS DERNIERES PLANCHES DE LA SECONDE PARTIE SONT MANQUANTS. Petit manque en marge inférieure d'une planche. Cerne claire affectant les derniers feuillets ; laquelle a pu entraîner une irisation et des petites déchirures ou légers manques marginaux en marge supérieure des derniers feuillets. Les 8 derniers (planches incluses) présentent une restauration ancienne au revers. Peu courant.
[Paris], chez Bulla / chez Martinet, s.d. [1828 / 1829]. Dimensions : 327 x 238 mm.
Premier tirage (précédant la parution de l'ouvrage) de cette rare épreuve tirée en lithographie sur papier fort avec rehauts du temps à l'aquarelle à l'adresse de Bulla ; signée dans la plaque J. Grandville et Langlumé (lithographe). Si elle est ici légendée, elle ne comporte pas encore le texte qui figurera par la suite dans l'ouvrage. ''Le titre le plus sérieux de Grandville à la popularité, son oeuvre la plus remarquable, la plus originale, c'est la série des Métamorphoses du jour. L'idée était neuve par une face et piquante, elle fit fureur dès le début. Grandville a ainsi rendu l'homme inséparable de l'animal ; il les a soudés l'un à l'autre.'' ''La métaphore animale, - que Grandville parvient avec talent à traduire dans le domaine plastique en dotant les bêtes de vêtements humains - trahit un oeil de lynx et met en scène une vision perçante et pessimiste des hommes propre à cette démarche dépréciative de la caricature qui dégrade sa cible du divin au commun, du symbole à l'anecdote, de l'humain à l'animal.'' (Annie Renonciat). Renonciat, La Vie et l'oeuvre de Grandville, p. 48. Epreuve légèrement oxydée présentant en outre de claires rousseurs. Petite cerne en marge inférieure. Du reste, belle condition. Rare.
[Paris], chez Bulla / chez Martinet, s.d. [1828 / 1829]. Dimensions : 327 x 238 mm.
Premier tirage (précédant la parution de l'ouvrage) de cette rare épreuve tirée en lithographie sur papier fort avec rehauts du temps à l'aquarelle à l'adresse de Bulla ; signée dans la plaque J. Grandville et Langlumé (lithographe). Si elle est ici légendée, elle ne comporte pas encore le texte qui figurera par la suite dans l'ouvrage. ''Le titre le plus sérieux de Grandville à la popularité, son oeuvre la plus remarquable, la plus originale, c'est la série des Métamorphoses du jour. L'idée était neuve par une face et piquante, elle fit fureur dès le début. Grandville a ainsi rendu l'homme inséparable de l'animal ; il les a soudés l'un à l'autre.'' ''La métaphore animale, - que Grandville parvient avec talent à traduire dans le domaine plastique en dotant les bêtes de vêtements humains - trahit un oeil de lynx et met en scène une vision perçante et pessimiste des hommes propre à cette démarche dépréciative de la caricature qui dégrade sa cible du divin au commun, du symbole à l'anecdote, de l'humain à l'animal.'' (Annie Renonciat). Renonciat, La Vie et l'oeuvre de Grandville, p. 48. Epreuve légèrement oxydée présentant en outre de claires rousseurs et discrètes abrasions en marge gauche. Cerne angulaire. Du reste, bonne condition. Rare.
[Paris], chez Bulla / chez Martinet, s.d. [1828 / 1829]. Dimensions : 327 x 238 mm.
Premier tirage (précédant la parution de l'ouvrage) de cette rare épreuve tirée en lithographie sur papier fort avec rehauts du temps à l'aquarelle à l'adresse de Bulla ; signée dans la plaque J. Grandville et Langlumé (lithographe). Si elle est ici légendée (en français et en anglais), elle ne comporte pas encore le texte qui figurera par la suite dans l'ouvrage. ''Le titre le plus sérieux de Grandville à la popularité, son oeuvre la plus remarquable, la plus originale, c'est la série des Métamorphoses du jour. L'idée était neuve par une face et piquante, elle fit fureur dès le début. Grandville a ainsi rendu l'homme inséparable de l'animal ; il les a soudés l'un à l'autre.'' ''La métaphore animale, - que Grandville parvient avec talent à traduire dans le domaine plastique en dotant les bêtes de vêtements humains - trahit un oeil de lynx et met en scène une vision perçante et pessimiste des hommes propre à cette démarche dépréciative de la caricature qui dégrade sa cible du divin au commun, du symbole à l'anecdote, de l'humain à l'animal.'' (Annie Renonciat). Renonciat, La Vie et l'oeuvre de Grandville, p. 48. Epreuve légèrement oxydée. Claires rousseurs. Cernes claires (sans atteinte à la composition). Rare.
A Lille, chez J. B. Henry, 1767. 2 vol. au format in-8 (223 x 142 mm) de 1 frontispice gravé n.fol., 1 page de titre gravée n.fol., xvi - 294 pp. et 1 f. n.fol. ; 1 frontispice gravé n.fol., 1 page de titre gravée n.fol., 1 planche n.fol. et 340 pp. Reliures uniformes de l'époque de plein veau marbré havane, plats jansénistes, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, larges fleurons dorés, pièces de titre de maroquin acajou, pièces de tomaison de maroquin caramel, titre doré, tomaison dorée, large palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches marbrées.
Ensemble complet des deux volumes le constituant. Chacun s'ouvre sur un frontispice, une page de titre gravés et renferme en outre au total 15 jolies planches de J. Zocchi, gravées par Grégori. ''Homme des Métamorphoses et de l'Art d'aimer, ses textes sont la somme de tous les mythes, à la fois de l'imaginaire romain et de toute la culture héritée de la Grèce. Apparenté à Auguste et à Jules César, il bénéficie de la protection des dirigeants romains mais refuse la carrière politique par choix de liberté. Même après sa mort et après l'interdiction de ses textes, engendrée par le bannissement du poète pour amoralisme et pratique illégale de la magie, dont les causes resteront toujours troubles, Ovide demeurera un poète populaire et très apprécié par la haute société.'' Cohen II, Manuel de l'amateur de livres à gravures du XVIIIème siècle, 772 - Graesse V, Trésor de livres rares et précieux, p. 90 (pour l'édition Barbou de 1766 qui ne contenait pas de gravures, puis celle de Panckoucke en 1767) - Brunet IV, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 286 - Quérard VI, La France littéraire, p. 533 - Bénézit X, Dictionnaire des peintres, p. 914. Angles, coupes et coiffes élimés. Dos présentant un éclat légèrement altéré. Petit manque affectant une pièce de titre. Une planche très légèrement effrangée. Condition intérieure par ailleurs satisfaisante ; sans toutefois exclure quelques petites marques d'usage éparses.