Paris-Lille, Taffin-Lefort, 1901. In-4 en demi-reliure à coins de 502 p. Errata, Table des Matières. Frontispice représentant Son Altesse Le Khédive Abbas II et nombreuses planches H-T. En 2 parties de 2 chapitres chacune + Notes.Très bel état de la reliure restaurée. Dos à nerfs avec caissons et caractères dorés. Tête rouge. Très légères mouillures en bas des premières pages.
Reference : 33094
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Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827. In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page. Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque. 710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects. Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement). Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827. « Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501). « The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180). « Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr. Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte. De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215). « Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement... M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt. Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’. La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre... M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte... Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité. D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées... M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293). Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse. Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.
Paris, Champion, 1892 in-12 carré, 224 pp., broché. Couverture défraîchie, dos factice.
Exemplaire sur grand papier, sans justification.Tulard, 949 : "Cet officier du génie a laissé un récit très vivant de l'expédition d'Egypte : prise de Malte, d'Alexandrie, bataille des Pyramides, entrée au Caire et révolte de la ville, El Arich, Jaffa, Saint-Jean d'Acre, mort de Kléber, bref toute l'expédition jusqu'au rapatriement en France en 1801.""Arrivé en Egypte, il fut attaché à l'avant-garde de l'armée. Lors de la création de l'Institut d'Egypte, il fut nommé dans la classe des mathématiques. Il assista à la révolte du Caire, après quoi il fut chargé de reconnaissances dans le Delta et au canal de Moës, au cours desquelles il visita les ruines de Bubaste. Les antiquités l'intéressent, et en général il ne manque pas de les décrire (…)" (De Meulenaere, p. 141). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Librairie Historique F. Teissèdre, 1997 16 x 24 cm, 138 pp., broché.
Trois récits sur l'expédition d'Égypte : Un soldat d'Italie et d'Égypte ou les souvenirs (1792-1801) du sergent Bonnefons ; les Campagnes d'Égypte et de Syrie du caporal Cailleux ; et les Souvenirs d'un marin de la Légion nautique (ans VII-VIII) par un dénommé Barallier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
DUGUA (Charles-François-Joseph), SANGLÉ-FERRIÈRE (François-Etienne), UN TEMOIN ANONYME
Reference : 8989
Paris, Librairie Historique F. Teissèdre, 1998 16 x 24 cm, 143 pp., broché.
L'expédition de Bonaparte en Égypte a contribué à la légende du personnage. Trois témoignages nous restituent l'atmosphère de cet épisode oriental : les Souvenirs de l'expédition d'Égypte de Sanglé-Ferrière (1913), un Journal historique des faits de l'armée d'Orient rapportés par un militaire de cette armée, publié par Louis Calendini en 1902, et la Correspondance du général Dugua, commandant la Basse-Égypte pendant l'expédition de Syrie, publiée dans le Carnet de la Sabretache en 1906. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, J.-A.-S. Collin de Plancy, 1823 in-8, [2] ff. n. ch., 48 pp., toile chagrinée noire modeste, dos muet (rel. du XXe). Fortes rousseurs et petites galeries de vers.
Très rare comme toutes les productions de cet auteur franco-égyptien rescapé de l'aventure de l'Armée d'Orient.Né au Vieux-Caire d'un père arabe et d'une mère syrienne, Joseph-Élie Agoub (1795-1832) avait suivi les armées françaises lors du retour en France en 1801. Il étudia au Collège de Marseille, avant de se fixer à Paris, où il devint professeur de langue arabe au Collège Louis-le-Grand. Sa réputation comme orientaliste se diffusa, et il donna des contributions à la plupart des revues scientifiques de l'Europe ; sa production comprend des travaux d'érudition (linguistique, histoire) et de poésie. Il rédigea par ailleurs les introductions à l'Histoire d'Égypte de Mengin et au Journal de l'expédition anglaise de 1800 en Égypte ; il participa aussi aux travaux de la Commission égyptienne sur la langue arabe, et prodigua également un enseigment aux étudiants égyptiens envoyés auprès Jomard par Méhémet Ali. Enfin, il épousa en 1828 la fille du colonel Pierre.Davois I, 44. Seulement deux exemplaires au CCF (Mazarine et Cahors). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT