Paris, Flammarion, coll. "Grandes biographies", 1998 - in-8 broché, couv. illustrée, 313 pages + 8 planches d'illustrations hors texte - Dédicace autographe de l'auteur sur page de titre - TBE
Reference : 31045
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Paris s. d. [1923] | 14.50 x 9.50 cm | une photographie
Photographie originale représentant, en tenue de bain et sur une plage, le groupe d'amis que formaient Bolette Natanson, Valentine Hugo, Jean Cocteau et Georges Auric (le seul en costume de ville). Tirage d'époque. Très belle photographie montrant, en pleine détente, Jean Cocteau, Georges Auric, Valentine Hugo et Bolette Natanson loin de l'effervescence artistique parisienne à laquelle ils participèrent activement. Les deux autres hommes ont été identifiés grâce aux recherches de Philippe Mianes que nous remercions. Par recoupements de dessins issus de catalogues de ventes ou d'expositions liées à Jean Cocteau et Jean Hugo campant ce même contexte et personnages, il a pu compléter l'histoire... En effet, Jean Hugo in Le Regard de la Mémoireindique que la scène se situe sur le Bassin d'Arcachon, plage du Piquey où Cocteau avait ses habitudes. " Nous étions sept " : ainsi, de gauche à droite, on identifie Valentine Hugo, Jean Hugo, Jean Cocteau, Georges Auric, Bolette Natanson et .... Raymond Radiguet. Si ce dernier, dont le visage est voilé par son chapeau est difficile à reconnaitre, il figure bien dans cet extrait de souvenirs de Jean Hugo. Chloé Radiguet, biographe de Raymond Radiguet confirme que son oncle avait en effet coutume d'arborer le même chapeau clair à larges bords. Emouvant souvenir du dernier été de Radiguet, sous le soleil du Cap Ferret où il achevaLe Diable au corps. Provenance : Fonds Bolette Natanson. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 27 avril 1954 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographesignée de Jean Cocteau, président du jury du festival de Cannes 1954 qui s'était tenu du 25 mars au 9 avril, adressée à son ami Carlo Rim, 17 lignes à l'encre bleue:"cette étrange foire d'empoigne à laquelle j'essayai de donner quelque grâce" Jean Cocteau loue encore l'impartialité et la clairvoyance de Carlo Rim : "Je dois te dire ma reconnaissance pour ton oeil qui savait voir au dessus du lieu..." et dénonce les luttes d'influence troublant et entourant l'attribution des prix dont il fit les frais: "Le plus drôle c'est que ma dernière tentative de justice dérangeait encore de combinés - l'entourage de Clément [Il s'agit de René Clément qui concourait cette année-là avec Monsieur Ripois] (il n'y est pour rien) espérant un scandale publicitaire, annulé par le prix spécial... Les petits copains que tu connais dirent qu'on m'avait téléphoné de ordres (sic)." Satisfait d'être débarrassé de cette encombrante charge, Jean Cocteau n'en conseille pas moins son ami Carlo Rim, membre du jury, d'être vigilant pour l'édition prochaine du festival : "Le jeu n'étant pas la chandelle. L'année prochaine ouvre "l'oeil" sur le travail de mon successeur. il aura bonne mine (comme on dit)." Dans sa lettre, Jean Cocteau mentionneRené Clément qui concourait cette année-là avec "Monsieur Ripois"qui obtint donc, à la grande joie et à l'instigation de l'entourage de René Clément, le grand prix du jury, "La porte de l'enfer" deTeinosuke Kinugasa remportant le grand prix. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Provenance : du fonds Carlo Rim. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | s. l. s.d. (ca 1909) | 24.50 x 25 cm | une page
Quatrain et quintil autographes de jeunesse signé de treize strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire sur une feuille cartonnée et intitulé "Rondel de la sultane embarassée". Ce poème manuscrit, rédigé sur une feuille cartonnée souple, fut imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète. Deux corrections manuscrites de Jean Cocteau : le titre du poème raturé puis modifié en dessous à l'encre noire ; les trois premiers mots du quintil barrés puis modifiés au crayon de papier. Ce manuscrit du Prince frivole fut réputé égaré :«Le manuscrit original de la main de Cocteau manque» (Oeuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, page 1842). L'ouvrage, encensé par Marcel Proust saluantainsi Jean Cocteau comme un :«Banville de vingt ans qu'attendent de plus hautes destinées », sera renié par l'auteur qui ira jusqu'à interdire sa réédition. "Shéhérazade ne sait point Comment finir son dernier conte ! Le lourd arôme rampe et monte... Dont son corps nonchalent est loin ... Mille et une fois l'aube a point Car le vieux despose les compte Mais voici que le sort la dompte Et pose à son histoire un point Shéhérazade ne sait point..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | s. l. s.d. (ca 1909) | 20 x 31 cm | une page sur un feuillet double
Quatrain et tercet autographes de jeunesse signé de quatorze strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire et intitulé "Pour Abel Bonnard". Ce poème manuscrit, comportant deux corrections manuscrites de Jean Cocteau, fut imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète. Sur la quatrième page du double feuillet, un amorce du poème a été rédigée : le titre, le premier vers et le tout début du deuxième avec une légère modification par rapport à l'état définitif. Ce manuscrit du Prince frivole fut réputé égaré :«Le manuscrit original de la main de Cocteau manque» (Oeuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, page 1842). L'ouvrage, encensé par Marcel Proust saluantainsi Jean Cocteau comme un :«Banville de vingt ans qu'attendent de plus hautes destinées », sera renié par l'auteur qui ira jusqu'à interdire sa réédition. "Pour Abel Bonnard" figure dans la suite des huit sonnets de l'hôtel Biron (Pour mes amis, Pour Marcel Cruppi, Pour Reynaldo Hahn, Pour Pierre Mortier, Pour Francis de Croisset, Pour Abel Bonnard, Pour le comte Robert de Montesquiou Fezensac, Pour Auguste Rodin et Pour Elle) qui ne portent pas de titres-dédicaces dans l'édition : "Un ogre a fait s'enfuir dryade, fée ou muse... C'est déjà loin nos promenades au couvent ! Vous cherchiez à chaque herbe un beau nom très savant Insoucieux et gai comme un gamin qui muse ... Armés d'outils de fer contre un grand parc qui dort Marchait la horde interminable des vandales Et vous le défendiez avec vos armes d'or ! " - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | 1943 | 29 x 22.80 cm | une photographie
Rarissime et large portrait photographique de Jean Cocteau, en tirage argentique d'époque, réalisé durant le tournage dufilm de Serge de Pologny Le Baron fantôme dont il a écrit les dialogues et interpreté le personnage du baron "fantome" Julius Carol. Bel envoi autographe signé, en marge haute du cliché, auquel Cocteau a adjoint sa célèbre petite étoile : "A mon cher Willy Michel. Souvenir très amical de nos complicités cinématographiques. Le Baron fantôme, Jean Cocteau. 1943" Quelques très infimes manques en marge gauche de la photographie. Magnifique grand portrait photographique offert au photographeWilly Michel, qui installa dans son atelier le premier photomaton de France et devint célèbre pour ses "selfies" avec tous les artistes, comédiens et écrivains de son temps. Avec cette superbe photographie en costume d'unegrande expressivité, Cocteau offre à ce bibliophile, mécène des artistes et habitué des plateaux de cinéma une pièce de choix pour sa célèbre collection de portraits et de signatures d'artistes. Nous n'avons pu trouver aucun autre exemplaire dans les collections publiques internationales. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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