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GIROD DE CHANTRANS (J.)
Voyage d'un Suisse dans différentes colonies d'Amérique
Paris, Tallandier, 1980. In-8 (225x145mm) broché, 275 p. Bon état général.
Reference : 28856
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Voyage d'un Suisse dans différentes colonies d'Amérique. Présenté par Pierre Pluchon.
Tallandier, 1980, in-8°, 278 pp, chronologie, glossaire, biblio, reliure plein cuir carmin très ornée de l'éditeur, tête dorée, bon état
Première réédition depuis 1786. Le chevalier Girod de Chantrans (1750-1841) fut envoyé en 1781 à Saint-Domingue pour soutenir les Américains dans leur guerre d'Indépendance contre l'Angleterre. Il en rapporta son "Voyage d'un Suisse", publié en 1785 sous ce titre mystérieux pour éviter les foudres de la censure.
Voyage d'un suisse dans différentes colonies d'Amérique
Tallandier 1980 In-8, broché, 278pp
Bon état d’occasion
Girod de Chantrans (Justin) - Pierre Pluchon, ed. (Girod-Chantrans)
Reference : 86300
(1980)
Voyage d'un suisse dans différentes colonies d'Amérique présenté par Pierre Pluchon (Esclavage à Saint-Domingue et Haiti)
Librairie Jules Tallandier , Bibliothèque Geographia Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1980 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur jaune, illustrée d'une gravure en couleurs en médaillon grand In-8 1 vol. - 278 pages
nouvelle édition de 1980 "Contents, Chapitres : Présentation de Pierre Pluchon avec une chronologie, 111 pages - 2. Lettres de Girod de Chantrans : Le débarquement au cap - Une habitation - Les mornes - Les esclaves - Maitres et esclaves sur une plantation - Mariages et enfants d'esclaves - Colons et négresses - Le despotisme domestique - Portrait d'esclave - Maladie des esclaves - Blanches créoles - La traite des noirs - Langage créole, chants et danses - Blancs, noirs, religion - Liberté et affranchissement - Du mépris au travail - Achats et suicides d'esclaves - La crainte des révoltes noires - Climat et maladies - Saint-Domingue, Eldorado funeste - Du luxe et de l'endettement des colons - Dureté des blanches créoles - Mortalité des blancs - Jeux de hasard - Une sucrerie en plaine - Une caféterie dans les mornes - Les colons - Réponse à une question posée par l'abbé Raynal - Annexes : Chronologie - Liste des responsables de la colonie de Saint-Domingue - Glossaire et bibliographie sommaire - Justin Girod-Chantrans est un militaire, un naturaliste et un homme politique français, né le 26 septembre 1750 à Besançon et mort le 1er avril 1841 dans cette même ville. Né Girod de Chantrans, il abandonne sa particule après la Révolution. Après des études chez les jésuites, il devient officier du génie en 1768. Cest lors dun séjour à Besançon, vers 1785, quil découvre lhistoire naturelle, et fréquente notamment Charles Nodier (1783-1844). En 1802, il entame une carrière politique en étant élu député au Corps législatif avant de se consacrer uniquement aux sciences naturelles en 1810. Il sintéresse particulièrement à lobservation microscopique. Girod de Chantrans est considéré comme le père, avec Jean Pierre Étienne Vaucher (1763-1841), de la phycologie française. Il fonde et préside la Société d'agriculture, commerce et arts du Doubs. (source : Wikipedia) - Comme l'indique la 4eme de couverture : ""Le chevalier Girod de Chantrans fut envoyé en 1781 à Saint-Domingue pour soutenir les Américains dans leur guerre d'Indépendance contre l'Angleterre. Cet ingénieur de génie, ce naturaliste passionné de tout, curieux d'économie, de médecine, d'agriculture comme on savait l'être au XVIIIe siècle put à loisir observer la vie des naturels de la partie française de l'île, alors la colonie la plus riche du monde, véritable Eldorado aux yeux des contemporains. Il en rapporta son ""Voyage d'un Suisse"", publié en 1785 sous ce titre mystérieux pour éviter les foudres de la censure... C'est avant tout la société qui l'intéresse : une société où quelques dizaines de milliers de blancs et d'affranchis dominent un demi-million d'esclaves, où une production agro-alimentaire capitaliste et servile a permis l'édification de fortunes colossales, où les planteurs ont sur les esclaves un pouvoir absolu, refusent d'appliquer les ordonnances royales sur l'amélioration de la condition servile et luttent contre la Métropole pour l'abolition du protectionnisme..... (...). Girod de Chantrans fut l'un des premiers anticolonialistes conséquents de l'histoire. Il avait vu juste : quelques années plus tard commençait à Haïti l'épopée de Toussaint Louverture, le Libérateur""" couverture propre avec une legere trace de pliure au coin inférieur du plat inférieur, intérieur propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire
Voyage d'un Suisse dans différentes colonies d'Amérique pendant la dernière guerre avec une table d'observations météorologiques faites à Saint-Domingue.
Londres - Paris Poinçot 1786 In-8 (21 x 13,5 cm.), vii-416 pp; demi-reliure basane fauve, pièce de titre, couverture cartonnée, un tableau dépliant.
Seconde édition, la première française, l'édition originale ayant été publiée à Neuchâtel l'année précédente. Réparation en haut du dos, sinon bon exemplaire."L’auteur, ingénieur du génie, séjourna dans la partie française de Saint- Domingue en 1781 et 1782. Plus intéressé par la société coloniale que par un exotisme facile, cet homme des Lumières dresse un bilan totalement négatif de l’établissement français dans cette Antille, comme de toute expansion outre-mer. Le principal vice du colonialisme est la perpétuation d’une société esclavagiste ; après avoir commis le génocide indien, les Européens renouvellent ce crime en dépeuplant l’Afrique. Ne jetons pas l’opprobre sur les potentats locaux qui vendent leurs sujets ; l’Européen profite de leur barbarie plutôt que de les éclairer et tant « que nous achèterons des nègres, les nègres nous vendront leurs semblables » (p. 157). L'auteur s'insurge contre la férocité des traitements réservés à ce bétail humain. En économiste, il note le caractère déprédateur de la plantation (de café surtout) : érosion des sols et assèchement du climat dus à la déforestation. Et tout cela pour du sucre que le miel peut fournir, et du café dont l’usage est néfaste. La dernière lettre est adressée à l’abbé Raynal : elle condamne le colonialisme de toutes les nations parce qu’il dépeuple la métropole, ruine la santé morale et physique (maladies vénériennes), gaspille la richesse de l’univers. Bref, un jugement sans appel de la part de ce gentilhomme comtois, qui enchanta de ses récits le jeune Nodier." (Claude Michaud, critique de la réédition de 1980 dans la revue Dix-huitième Siècle, n°14, 1982) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
