Paris-Bruxelles-Louvain, Vander-Nauwelaerts, 1975. In-8 (240x160mm) broché, 422 p. Quelques petites marques au crayon de papier (très facilement effaçables). Très bon état général (rousseurs sur la tranche supérieure).
Reference : 20685
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De la bibliothèque de la Comtesse de Behague. Paris, Didot le Jeune, Delalain, 1780. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ 1 frontispice, vi pages, 512 pp., 120 pp. ; II/ (1) f., 386 pp., xii pp., 167 pp. Maroquin vert, large dentelle aux petits fers spéciaux dont les colombes se becquetant, dos à faux nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filet doré aux coupes, dentelles intérieures, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riche reliure à dentelle de l’époque de Derome le Jeune. 164 x 94 mm.
Édition en partie originale augmentée du Traité de la culture des Pêchers. Précieux exemplaire orné de la vignette de titre du premier volume délicatement coloriée à la main à l’époque. Charles-Jean de Combles est un écrivain et agronome français né à Lyon en 1735. Il publie plusieurs traités sur son passe-temps favori qu’il développe à Naples, le jardinage. Lorsque Combles, prit la plume, il y avait déjà bien des années, ainsi qu’il le dit lui-même, qu’il faisait « du jardinage l’amusement de son loisir et la plus solide occupation de sa vie ». Il aimait ce genre de travail ; il voulut le connaître à fond. Livré d’abord à un jardinier routinier et présomptueux, comme le sont ordinairement les ignorants, de Combles s’aperçut bientôt qu’il était devenu plus habile que celui dont il avait la bonhomie de recevoir les leçons. Le premier fruit des connaissances qu’il avait acquises dans les diverses parties du jardinage fut un Traité sur la culture des pêchers (1745, in-12), qu’il rédigea par complaisance et à la recommandation d’une personne qu’il désigne comme étant de la plus haute considération. Ce traité ayant passé manuscrit par plusieurs mains, et obtenu l’approbation des connaisseurs, l’auteur se décida à le livrer à l’impression. « Si le succès de ce morceau, dit-il, peut répondre à mon intention, j’en donnerai successivement sur la culture des autres fruits, et sur toutes les autres parties du jardinage. » Malheureusement le Traité sur la culture des pêchers fut accueilli d’abord assez froidement ; les amateurs des jardins étaient peu nombreux encore. Cependant la 2ème édition fut mise au jour en 1750, revue, corrigée et augmentée ; la 3ème parut en 1770 ; la 4ème en 1802 ; la 5ème est de 1822. C’est le premier traité qui ait été publié sur cette importante partie de notre jardinage, puisque les Observations de Roger Schabol sur Montreuil et les pêchers ne furent imprimées qu’en 1755. En 1749, de Combles livra au public le fruit de ses longues observations et de sa pratique éclairée, son École du jardin potager, ou l’Art de cultiver toutes les plantes potagères, 2 vol. in-12. C’est le plus connu et le plus recherché de ses ouvrages : production très utile, et qui n’a pas cessé d’être consultée avec avantage. Magnifique exemplaire revêtu de maroquin vert par Derome le Jeune orné d’une somptueuse dentelle aux oiseaux se becquetant. De la bibliothèque de la Comtesse de Behague et du Marquis de Ganay.
Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. Paris, Barrois l’ainé, 1789. Avec approbation de la Société Royale d’Agriculture. In-8 de viii ff. prél., 389 pp., (2) ff. pour l’extrait des registres et l’errata insérés entre les pp. 386 et 388. Extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 relatifs à Parmentier inséré entre les pp. 204 et 205, pte. déchirure sans atteinte au texte p. 273. Demi-veau brun, ornementation rocaille dorée sur le dos lisse, tranches jaspées vertes. Reliure vers 1830. 195 x 125 mm.
Édition originale recherchée du célèbre ouvrage de Parmentier consacré à la culture et à la consommation de la pomme de terre, jusque là abandonnée aux animaux. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 657 ; Manquait à Oberlé, Les Fastes de Bacchus et Comus. Élevé pauvrement ainsi que ses deux frères par une mère veuve de bonne heure, Parmentier dut interrompre ses études à dix-huit ans pour entrer en apprentissage chez un apothicaire de Mont Didier puis en 1756 chez un apothicaire de Paris. Il obtint à 20 ans une place d’aide-pharmacien à l’armée de Hanovre en opération dans la guerre de Sept Ans. Fait prisonnier par les troupes de Frédéric ii, c’est en captivité qu’il mangea pour la première fois des pommes de terre, nourriture de base des Prussiens, comme d’ailleurs de la moitié des peuples de l’Europe. Par expérience personnelle donc, il s’assura que cet aliment était bon et sain, qu’il n’était ni fade ni insipide, qu’il ne donnait ni la lèpre ni les fièvres, préjugés que partageait la majorité des Français, à l’exception des paysans des provinces voisines de la Suisse, de l’Allemagne ou des Flandres qui en usaient depuis le xviiè siècle. Mais dans les autres provinces et à Paris, le peuple n’en voulait pas, les estimant tout juste bonnes à en tirer de la poudre à poudrer les perruques. Rentré en France à la signature de la paix en 1763, Parmentier obtint en 1766 le poste d’apothicaire-adjoint aux Invalides ; six ans après, il était nommé pharmacien en chef de cet établissement. La disette et sa suivante la famine frappèrent une fois encore la France en 1770. Ces fléaux incitèrent l’Académie de Besançon l’année suivante à mettre au concours la question : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ? ». Des sept mémoires reçus par l’Académie, ce fut celui de Parmentier qui remporta les suffrages. Désormais, le « pharmacien humanitaire », comme on l’a surnommé, sera au premier rang des avocats de la pomme de terre. Celle-ci a certes de nombreux défenseurs, mais il est le mieux placé auprès des conseillers du roi et de Louis XVI lui-même pour faire progresser sa culture et sa consommation. Parmentier est avant tout un homme de terrain. C’est un pragmatique qui, avant que Claude Bernard ne les définisse, applique les principes de la recherche scientifique, ne basant ses opinions que sur l’expérience. C’est aussi un précurseur de la publicité. Ainsi engage-t-il le roi et la reine à mettre à leur boutonnière des fleurs de pommes de terre pour prouver l’intérêt que Leurs Majestés portent à cet aliment. Il obtient du souverain un terrain stérile, la plaine de Grenelle dite des Sablons, pour faire la démonstration des facilités qu’offre sa culture. Mieux même, il laisse volontairement voler par le peuple les fruits de la récolte. Il organise autour de Franklin, de Lavoisier et d’autres savants un repas tout en pommes de terre. Tous les apprêts, jusqu’aux liqueurs, consistaient dans la pomme de terre déguisée sous vingt formes différentes, et où il avait réuni de nombreux convives : leur appétit ne fut point en défaut, et les louanges qu’ils donnèrent à l’amphitryon tournèrent à l’avantage de la merveilleuse racine. Grâce aux efforts et à la persévérance de Parmentier, la pomme de terre prit enfin le rang qui lui appartenait parmi nos richesses agricoles. En français dans le texte. Dix siècles de lumières par le livre, pp. 182-183. « Parmentier's earliest investigation, dating from about 1771 [Examen chimique des pommes de terre, 1773], concerned the chemical and nutritive constituents of the potato. This research was soon broadened to include a large number of indigenous plants which he recommended as food in times of scarcity and famine, ascribing their nutritive value to their starch contents. Of all these plants it was the potato that most interested Parmentier, and it is unfortunate that his long and successful campaign to popularize the cultivation and use of the potato in France as a cheap and abundant source of food has tended to obscure his other accomplishments in food chemistry and nutrition” (DSB). “In 1789 the Bastille fell. At the same time, people became aware of the usefulness of the potato. Parmentier's treatise on growing and cooking potatoes was in all good Republican bookshops. It is likely that those providential tubers might have had to wait even longer to get into the recipe books but for war and famine, themselves a recipe for disaster. Parmentier, an army pharmacist, had long been doing his best to explain to the nation that there was nothing like the potato for lining the stomach. Since returning from captivity in 1763, after the Seven Year's War, he had devoted his energies to promoting it. Antoine-Auguste had eaten the strange tuber in his Westphalian prisoner-of war-camp. The Germans of Westphalia called it Kartoffel, and regarded it as good only for pigs and therefore, a fortiori, for French prisoners” (Toussaint-Samat, A History of Food, p. 717). Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. A été relié dans l’exemplaire un extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 publiant une lettre de Parmentier s’inquiétant du froid de l’hiver qui aurait nui aux récoltes de pommes de terre et donnant une recette de pain à base de farine et de pomme de terre.
A Rouen & Paris, Par la Compagnie des Libraires, 1715. 2 volumes in-4 de [8]-16; 32-[8]; 666-[4] + [12]-562-[30 pages, plein veau marron de l’époque, dos à nerfs, étiquettes de titre et tomaison en maroquin fauve. Manque à deux coiffes et au bas du dos d’un volume, mors fendus (1 cm), coins frottés, rares rousseurs.
13 planches gravées hors-texte, dont 2 dépliantes, 8 jolis bandeaux finement gravés, figures in-texte gravées sur bois. Après l’Instruction suit un traité De la culture des orangers, puis Réflexions sur l’agriculture et sur la sève et la végétation des arbres fruitiers, un Traité de la culture des fleurs, et un Nouveau traité de la culture des melons, ainsi que L’Art ou la manière particulière & sûre de tailler les arbres fruitiers. Agronome et jardinier français (Chabanais, Charente, 1624 ou 1626 - Versailles, 1688), Jean-Baptiste La Quintinie fit son droit et fut quelques temps avocat à la Cour du Parlement à Paris. En 1653, Jean Tambonneau, président à la Chambre des comptes, lui proposa de devenir le précepteur de ses enfants. Jouissant, dans cette situation, de nombreux loisirs, La Quintinie les employa à l'étude des ouvrages d'agronomie, anciens (Pline, Columelle) et modernes. Un voyage en Italie, où il visita les belles plantations de la campagne romaine accrut encore ses connaissances. A son retour, il fit dans le jardin de l'Hôtel Tambonneau de nombreuses expériences et toute une série d'observations pratiques, qui révolutionnèrent l'arboriculture. Sa renommée s'étendit aux grands du royaume et il fut appelé à travailler dans la plupart des grands châteaux de l'époque : Chantilly, Vaux, Sceaux, Rambouillet. En 1673, il fut nommé Intendant des jardins à fruits de Louis XIV, puis, en 1677, Directeur des jardins fruitiers et potagers de toutes les demeures royales (1677). Entre 1678 et 1683, La Quintinie créa l'admirable verger de Versailles. Ses innovations furent majeures pour l'agronomie moderne :- Utilisation du fumier de bovin ou de cheval comme engrais sur les primeurs- Fabrication d'abris de verre et cloches pour capturer la chaleur du soleil- Taille des arbres en espaliers- Invention de plusieurs instruments de jardinage : la serpette, les scies de jardinage, etc. - Sélection des meilleures variétés de fruits et légumesCes techniques lui permirent d'obtenir des récoltes à contre-saison et d'offrir à la table du roi une grande qualité et diversité d'aliments. Louis XIV l'anoblira en 1687. La Quintinie laissera un très intéressant manuscrit, Instructions pour les jardins fruitiers et potagers, avec un Traité des Orangers, publiés par son fils (première édition à Paris, 1690), dont le succès ne sera pas démenti au regard du nombre d’éditions considérablement augmentées qui paraîtront durant les 60 années suivantes. L’édition présentée ici figure parmi les plus rares.
Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827. In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page. Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque. 710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects. Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement). Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827. « Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501). « The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180). « Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr. Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte. De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215). « Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement... M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt. Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’. La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre... M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte... Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité. D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées... M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293). Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse. Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.
Paris Emile Larose 1928 in-8 broché
18 pp., un f.n.ch.Un seul exemplaire au CCF (BIUS pharmacie). L'auteur, ingénieur agronome, invite le gouvernement français à s'inspirer du modèle néerlandais pour développer dans ses possessions en zone tropicale la culture du quinquina.On joint : un feuillet dactylographié du 28 octobre 1932, sur le développement de la culture du quinquina à Madagascar ; son auteur est peut-être le même que celui du texte imprimé