P., Gallimard, 1966, in-12, br., couv. rempliée, 237 pp. (GK12B)
Reference : 2001595
Édition originale, 1/25 pur fil. Celui-ci n° 11.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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[De l'Imprimerie D'Everat] - DUPIN ; MARECHALE BRUNE ; [ VEUVE du MARECHAL BRUNE, Angélique ]
Reference : 66581
(1819)
1 brochure in-4, De l'Imprimerie D'Everat, rue du Cadran [ Paris ], s.d. [ 1819 ], 12 pp.Requête de Mme la Maréchale Brune au Roi [ Edition originale ] "Sire, …Un horrible attentat a été commis sous le règne de Votre Majesté. Un des grands officiers de la Couronne, un Maréchal de France, a été lâchement assassiné ; et, depuis près de quatre ans, ce crime, si public, si notoire, si révoltant, n'a pas été puni […] Pourquoi, à l'insu de Votre Majesté, dans son propre palais, la mort du Maréchal a-t-elle reçu une sorte de ratification ? On a craint apparemment que son image resté dans le salon des Maréchaux ne vous rappelât le forfait, et qu'en traversant cette salle pour aller prier Dieu qui protège la France, il ne vous vint à l'esprit de faire punir les coupables…. [ ... ] Je demande justice, Sire : Justice du meurtre de mon époux ; Justice de l'outrage fait à son cadavre ; Justice de l'insulte faite à sa mémoire par ceux qui ont osé l'accuser de suicide [... ]"
Le Maréchal Brune avait été tué par la foule à Avignon le 2 août 1815, mais la presse repris l'hypothèse infâmante du suicide. Son épouse, défendue par le célèbre avocat Dupin, obtint du roi le droit de poursuivre les assassins, la reconnaissance que le maréchal n'avait pas porté la tête de la princesse de Lamballe comme on l'en accusait injustement et le retour de son portrait parmi la galerie des Maréchaux de l'Empire. Etat très satisfaisant (dos et couv. frottés avec petites mouill., bon état par ailleurs).
s. l.: , s. d. (c. 1880) 22,5 x 17,5 cm, 2 infimes déchirures et infimes rousseurs, très bon état. Modèle à découper avec la citadelle, les soldats et les canons.
Protège cahier et modèle à découper " Citadelle d'Huê". (s. l. n. d. (c. 1880)) [M.C.: Vietnam, Indochine, Annam, histoire coloniale et militaire, protège-cahier, modèle à découper]
Lot de 10 L.A.S. montées ensemble sur onglet par le destinataire Gustave Lévy, dont 7 Lettres autographes signée de François Deloncle et de 3 longues lettres autographes signées de Joseph Deloncle, adressées à et réunies par Gustave Lévy dont : 1 L.A.S. de Joseph Deloncle datée de Mayotte, 2 juillet 1889 : "A Diego Suarez je n'ai pas trouvé traces de passage de votre protégé" [ ... ] "Enfin notre campagne décline et il n'est que temps. J'en reviendrai complètement dégoutté de mon métir, ayant désappris le peu que m'avait donné mon service dans les ports et surtout mes relations avec M. Meslant. Au dégoût vient s'ajouter encore le découragement. Notre corps est mort, et il faudrait un rude coup pour le relever, l'avancement y est presque nul, aucunes compensations n'est offerte aux ennuis et aux difficultés d'un métier des plus mesquins" [ ... ] "Allons, j'entame mon antienne et vous allez me dire "Voilà Joseph qui me la refait à la Jérémie" [ ... ] Nous allons et venons tout le temps : juif errant de la côte malgache, le B. B. est partout, bien chez les Mahafales dans la baie Saint Augustin au Sud de Madagascar, aujourd'hui dans les Comores, hier arrêtant par sa formidable apparence les sauvages guerriers de sa Majesté Tompoumane de la baie St Augustin, aujourd'hui bombardant la Grande Comore où le féroce Ashimou avait élevé l'étendard de la révolte [ ... ] "Nous revenons des Comores où un sultan s'était déclaré indépendant ; il avait refusé de reconnaître l'autorité des princes que nous avions nommé, et les autres Comores menaçaient de se révolter en face de notre faiblesse. Enfin on a autorisé le concours de la force en présence des échecs diplomatiques et nous sommes allés protéger son Altesse Saïd Ali à coups de canons, victoire, triomphe, rentrée pittoresque dans la capitale. Le Saïd ali au milieu d'une multitude de gens de race arabe qui nous acclament, lancent des fantasias avec des cris à rendre sourd tout un décor d'opéra comique [ ... ] Puis nomination dans l'ordre peu connu - mais très estimé - de l'Etoile des Comores. Votre serviteur est chevalier et nous avons tous eu un sabre pris sur l'ennemi. En avant la musique !!! Tout cela aide à passer le temps et ici il faut le tuer deux fois. [ ... ] Et puis nous avions Papinaud, le tonnelier député, gouverneur Papenaud, qui a force de faire des tonneaux est devenu un foudre de guerre tout à fait réjouissant. Il voulait tout brrrûler, couper toutes es têtes, et envoyer des personnes en Calédonie, "un pays peuplé de sauvages, qui mangent les blancs, mon bon, et les prréfèrrent aux noirs encore, eh ! oui !" Quel beau Tartarin ! Brave homme, finaud comme un paysan, prometteur comme un Roumestan, et incapable de faire du mal à une mouche [ ... ] "Il est énergique, et au lieu de retenir notre commandant ce qui eut été dans l'ordre des choses, c'était lui qu'il fallait retenir" [ ... ] "je crois qu'on en ferait difficilement un ambassadeur mais comme gouverneur de Mayotte, il est très bien" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 7 novembre 1891 : [ ... ]Pour moi, je continue à être content de mon sort ; ma femme et les bébés votn bien et j'ai pu faire quelque chose pendant mon intérim. On m'a un peu traité d'emballé, mais j'ai la conscience d'avoir noué avec les abyssins des rapports utiles et peu me chaut que cela ennuie l'Italie" [... ] "Mon chef M. Lagarde est un homme charmant, bien élevé, auquel je suis sincèrement dévoué, il ne me lâchera pas et je lui crois le bras long. Puis j'ai l'inspection dans deux ans" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 17 mai 1892
Remarquable ensemble de lettres des frères Deloncle adressées à leur ami Gustave Lévy, dont 2 remarquables lettres de Joseph (qui fut un temps gouverneur intérimaire à Obock), dans lequel il évoque ses pérégrinations à Madagascar, ses "succès militaires" lors des événements de la Grande Comore en 1889, ses contacts avec les Abyssins lors de son séjour à Obock.
9 lettres autographes signées rédigées de 1883 à 1888, adressées à son ami Gustave Lévy. Les lettres avaient été montées sur onglet, et deux lettres sont restées contrecollées, sans respect de l'ordre chronologique : [ Lot de 9 lettres autographes signée ] 1 LAS datée de Cannes le 31 Janvier 1883 : "Tu serais bien gentil de demander pour moi, au fils de l'Amiral Garnand, l'autorisation qu'il m'a si gracieusement offerte, alors qu'il est venu me voir : la permission de visiter 'escadre du Golfe Juan, pour moi et quelques membres de ma famille. Si cela offrait quelques difficultés, dis-le moi franchement, ceci entre nous - et je m'adresserais à mon ami Miot [ ... ] ; 1 LAS datée de Cannes le 21 avril 1883 : [ ... ] "Je t'adresse un mot pour Garnand en te priant de le lui faire parvenir. Je voudrais aussi envoyer ma carte à la personne qui m'a présenté au Capitaine Michel [ ... ] ; 1 LAS datée de Paris le 25 Février 1885 : [ ... ] Il y a environ dix-huit mois que je suis allé, avec mon ami Miot, à ton ministère où je t'ai vu pour savoir s'il y avait des petits canons de marine. Tu dois te souvenir de cela ? Il n'y en avait point. Aujourd'hui on m'affirme qu'il y en a. Je viens te demander le service de vérifier le fait et de m'en écrire un mot le plus tôt possible, car je suis bien pressé par mon tableau du salon prochain, qui tu le sais représente un débarquement. [... ] J'irai dîner demain au Cercle de la Presse. Tâche d'y venir tu verras Arban, Lami et d'autres ex-copains des malheureux anti-libéraux !!..." ; 1 LAS datée de Paris le 4 mars 1885 [ Il invite son correspondant à Sevran pour venir voir son tableau ] ; 1 LAS datée de Paris le 29 mars 1888 [ Il expose une sollicitation pour un jeune homme dont les parents sont d'Egreville en Seine-et-Marne ] "Nous travaillons ferme à une entreprise qui, si elle réussit, réunira à nouveau tous mes anciens camarades..." [... ] ; 1 LAS datée d'Egreville (Seine-et-Marne) le 27 juin 1888 : [ Il demande pour une famille d'un marin décédé sa montre, et sollicite pour un autre moisson un congé d'un mois "au moment des moissons, c'est-à-dire vers la fin de Juillet. Je sais que cela s'accorde car je viens de l'obtenir pour un soldat du 76e de ligne". Il invite son correspondant Gustave Lévy à Egreville où il pourra dormir "dans la chambre du Commandeur (Nicham !) qu'on te réservera" ] ; 1 LAS datée du Château d'Egreville le 16 septembre 1888 : [ Il le sollicite encore pour son soldat et continue : ] "Quand donc t'aboucheras-tu avec Edouard Philippe - dont j'ai à faire un petit portrait - pour venir me voir à Egreville" [ ... ] ; 1 LAS datée de Paris, le 4 décembre 1888 : "Mon Cher Vieux, Comment je ne t'aurai pas répondu pour te remercier du dernier service, que je t'avais demandé et que tu m'avais fait obtenir ? Comment ? Eh ! bien je t'avoue franchement que je suis un cochon. Toutefois, il faut avoir un peu d'indulgence, et me pardonner : je t'ai tellement écrit pour te réclamer quelque chose que, ma foi, j'ai cru sincèrement t'avoir écrit pour te remercier. Puis mon intention très-ferme était d'aller te serrer la main aussitôt mon retour à Paris, mais Patatra ! Voilà environ trois semaines que je suis arrivé et je n'ai pas eu une heure à moi. Je suis rentré dans la fournaise, et j'ai repris ma sale existence vertigineuse de la Capitale. [ Il l'invite à dîner au Cercle de la Presse pour rencontrer ses vieux copains Philippe, Lami, Arban, etc... ] ; 1 LAS du 13 décembre 1888 : "Mon Cher Vieux, c'est encore moi. Tu sais mon protégé le soldat-marsouin Chevrillon, celui pour lequel je t'ai si bien remercié... Eh bien ce pauvre diable qui vient d'avoir la fièvre typhoïde ainsi qu'on t'en avait informé n'est pas encore bien chic [ Il sollicite pour un lui un renouvellement de congé. Il a regretté de ne pas le voir au Cercle de la Presse avec Arban, Lami et Crémieux. ] "Nous avons énormement causé de toi avec de Marçai, chez Bloch" [ il évoque l'Amiral Besnard "lequele entre parenthèses ne m'a pas l'air d'être fort commode" qu'il a également sollicité indirectement en vain... ]
Photographe, peintre, graveur et illustrateur, Etienne Berne-Bellecour (1838-1910) se spécialisa dans la peinture militaire et notamment de marine. Il évoque dans cette correspondance un tableau de débarquement de marine, probablement le sujet vendu en 2011 chez Artcurial : "Débarquement de troupes de Marine Française dans des chaloupes" daté de 1885 (à moins qu'il ne s'agisse là que d'un travail préparatoire). Prix du lot, non séparable
[hez les Libraires, Au théâtre du Vaudeville, Au Théâtre de Molière, A l'Imprimerie, Pollet, Barba] - Collectif ; PIIS, A. P. A. ; DESBOULMIERS, Jean-Augustin ; DESPREZ, A. ; DUSAULCHOY DE BERGEMONT, Joseph-François ; SCRIBE ; MELESVILLE ; VARNER ; BRAZIER ; DUVAL, Alexandre
Reference : 50669
(1796)
1 vol. in-8 reliure demi-basane verte, Santeuil et Dominique. Pièce Anecdotique en trois actes, en prose, mêlée de vaudevilles, représentée pour la première fois, sur le théâtre du Vaudeville, le 20 Brumaire, an 5, 11 novembre vieux style, par A.P.A. Piis, Chez les Libraires, Au théâtre du Vaudeville, Au Théâtre de Molière, A l'Imprimerie, Paris, An V [1796 ], 46 pp. [ Avec : ] Toinon et Toinette, Comédie en deux actes en prose ; mellée d'Ariettes, représentée pour la première fois par les Comédiens ordinaires du Roi, le 20 juin 1767, Chez N. B. Duchesne, Paris, 1768, 28 pp. [ Avec : ] Le Protégé de Tout le Monde, Comédie-Vaudeville en un Acte, par Desprez et Joseph ***, représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Porte Saint-Martin, le 12 novembre 1822, Chez Quoy, Paris, 1822, 31 pp. [Avec : ] Coraly, ou la Soeur et le Frère, Comédie-Vaudeville en un Acte, par MM. Scribe et Mélesville, représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de S.A.R. Madame Duchesse de Berry, le 19 novembre 1824, Pollet, Paris, 1824, 47 pp. [ Avec : ] Le plus beau Jour de la Vie, Comédie-Vaudeville en deux Actes, par MM. Scribe et Varner, représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théatre de Madame, Duchesse de Berry, par les Comédiens ordinaires de son Altesse Royale, le 22 février 1825, Pollet, Paris, 1825, 44 pp. [Avec : ] Le Baril d'Olives, Comédie-Vaudeville en un Acte, par MM. Brazier et Mélesville, représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 1er février 1825, Pollet, Paris, 1825, 36 pp. [ Avec : ] La Princesse des Ursins, ou la Disgrâce. Comédie historique en trois actes et en prose, par M. Alexandre Duval, représentée pour la première fois le 25 décembre 1825, par les Comédiens ordinaires du Roi, Chez Barba, Paris, 1826, 90 pp.
Intéressant recueil de 6 pièces de théâtre peu communes, avec 5 éditions originales, dont 2 d'Eugène Scribe. La première pièce fut représentée en 1796, dans les débuts du "Théâtre du Vaudeville", qui avait ouvert ses portes en 1795 rue de Chartres-Saint-Honoré. Etat satisfaisant (anciens accrocs dans Coraly, annotations anciennes, dos frotté)