‎STOUMON (Marianne).‎
‎La Marquise.‎

‎Bruxelles, Éd. du Frêne, s.d., pet. in-8, br., non coupé, non rogné, 126 pp. (CN24) ‎

Reference : 1363267


‎Lettre de l'auteur à un librairie parisien. ‎

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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-18293

‎La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis. Nouvelle. Edition originale absolument rarissime du premier conte de fées de Charles Perrault « La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis », conservée dans sa reliure de l’époque aux armes du marquis de Langeac.‎

‎Les éditions originales des contes de Perrault appartiennent depuis longtemps au mythe de la haute bibliophilie. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (1) f.bl., (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 160 x 80 mm.‎


‎Edition originale absolument rarissime du premier conte de Charles Perrault imprimée 6 ans avant le recueil de Contes de 1697. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. Il est très difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Elle est si rare que Tchemerzine ne décrit que la seconde édition séparée qu’il qualifie déjà de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. Ce conte connut deux éditions cette année-là, l'une dans le présent recueil, l'autre en volume séparé. Or, bien que les bibliographes aient toujours décrit l'édition séparée comme l'originale (cf. Tchemerzine, V, 172), il semble maintenant établi qu'elle parut après le présent recueil. Tony Gheeraert écrit notamment dans son édition critique des Contes merveilleux (Honoré Champion, 2005, p. 19) : « Cette pièce paraît deux fois en 1691, d'abord dans le ‘Recueil de plusieurs pièces d'éloquence [...]’ donné cette année-là, puis, isolément, dans un petit volume in-12° de 58 pages ». La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. « De tout ce qu’a écrit Perrault, rien n’a plus contribué à le rendre célèbre qu’un tout petit livre auquel, probablement, il n'attachait lui-même que peu d'importance. L'idée lui vint de recueillir les contes que les enfants aiment tant à entendre de la bouche de leurs mères, de leurs nourrices, quand ils ont été sages. Il les publia en janvier 1697, sous le nom de son fils Perrault d'Armancourt. Voici en quels termes Sainte-Beuve parle de ce petit livre: « La Belle au bois dormant, le Petit chaperon rouge, la Barbe bleue, le Chat botté, Cendrillon, Riquet à la houppe, la marquise de Salusses et le Petit Poucet, qu'ajouter au seul titre de ces petits chefs-d’œuvre ? On a disserté sur la question de savoir si Perrault en est le véritable auteur. Il est bien certain que pour la matière de ces Contes Perrault a dû puiser dans un fonds de tradition populaire, et qu'il n'a fait que fixer par écrit ce que, de temps immémorial, toutes les mères grands ont raconté. Mais sa rédaction est simple, courante, d'une bonne foi naïve, quelque peu malicieuse pourtant et légère ; elle est telle que tout le monde la répète et croit l'avoir trouvée. Les petites moralités finales en vers sentent bien l'ami de Quinault et le contemporain gaulois de La Fontaine, mais elles ne tiennent que si l'on veut au récit ; elles en sont la date. Si j'osais revenir, à propos de ces Contes d'enfants, à la grosse querelle des anciens et des modernes, je dirais que Perrault a fourni là un argument contre lui-même, car ce fonds d'imagination merveilleuse et enfantine appartient nécessairement à un âge ancien et très antérieur ; on n'inventerait plus aujourd'hui de ces choses, si elles n'avaient été imaginées dès longtemps ; elles n'auraient pas cours, si elles n'avaient été accueillies et crues bien avant nous. Nous ne faisons plus que les varier et les habiller diversement. Il y a donc un âge pour certaines fictions et certaines crédulités heureuses, et si la science du genre humain s'accroît incessamment, son imagination ne fleurit pas de même ». « Mais l'origine de ces contes doit être recherchée encore plus loin. Les contes se rattachent à Berthe au pied d'oie (la Reine Pédauque) - Berthe ou Berchta, divinité germanique. Pour les frères Grimm, la mythologie survit dans les « Contes de nourrice ». L’édition originale du premier Conte, « La marquise de Salusses » parut en 1691, puis le recueil parut en janvier 1697 sous la protection d'un privilège daté du 28 octobre 1696 et enregistré le 11 janvier 1697. La littérature de colportage adopta les Contes de Perrault dès 1707 et le Cabinet des fées de 1781 les regardera comme la création d'un genre nouveau. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. C’est Charles Nodier (1844) « qui, le premier, y décèlera une des plus ravissantes productions de la prose française » et la situera parmi les grands textes littéraires français. La gloire vint avec les XIXe et XXe siècles. Précieux exemplaire relié à l’époque en veau granité aux armes du marquis de Langeac. « Gilbert-Allyre-Antoine de Langeac, VIIe du nom, dit le marquis de Langeac, seigneur de Préchonnet, Bonnebaut, Paleport et autres lieux, fils de Claude-Allyre et de Madeleine de Montanier, né vers 1700, fut grand sénéchal d’Auvergne et mourut à Clermont-Ferrand en septembre 1780. Il avait épousé en premières noces Marguerite-Reine Rochette en 1720 et en secondes noces, le 5 mai 1742, Louise-Elisabeth de Melun, princesse d’Epinoy ». Olivier, Pl. 748. Les éditions originales des contes de Perrault conservées dans leur reliure de l’époque armoriée ont de tout temps été recherchées des bibliophiles.‎

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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-2785

‎La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis. Nouvelle. La Marquise de Salusses, de Perrault‎

‎Édition originale absolument rarissime de « La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis » de Charles Perrault, conservée dans sa reliure de l’époque. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Petit trou de vers dans la marge blanche des 5 premiers feuillets, sans la première garde blanche. Relié en plein veau brun de l’époque anciennement restauré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Mors et dos frottés. Reliure de l’époque. 166 x 91 mm.‎


‎Édition originale absolument rarissime de ce conte de Charles Perrault parue quelques semaines avant la première édition séparée. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. J.B. Coignard est décédé en 1688 et certains des livres imprimés sur les presses familiales en 1690 portent l’adresse de sa veuve. Mais de nombreux livres sont encore imprimés avec l’adresse de J.B. Coignard jusqu’en 1697. Ainsi, la première édition séparée de La Marquise de Salusses, qui paraît à la fin de 1691, est encore imprimée avec l’adresse de J.B. Coignard. Il est donc extrêmement difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Seule l’édition séparée qui paraît quelques semaines plus tard est décrite par Tchemerzine et déjà qualifiée par lui de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa reliure en plein veau de l’époque.‎

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Reference : 15319

(1772)

‎[Presse privée. MONTESSON (Charlotte-Jeanne Béraud de La Haie de Riou, marquise de)]. Recueil de quatre comédies.‎

‎[], [], 1772-1777. 4 pièces en 2 volumes in-8, texte encadré, veau marbré, dos lisse orné à la grotesque, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Recueil de la plus grande rareté mentionné comme tel par les bibliographies : première réunion sans titre des oeuvres dramatiques de la marquise de Montesson, l'épouse discrète du duc d'Orléans, vraisemblablement exécutée dans une imprimerie particulière.Comprend quatre pièces en édition originale :Marianne, ou L'Orpheline, comédie en cinq actes et en prose. Sans lieu, 1772. In-8 de 175 pp.La Marquise de Sainville, ou la Femme sincère, comédie, en trois actes, et en prose. Sans lieu, 1777. In-8 de 110 pp.Robert Sciarts, comédie, en cinq actes, et en prose. Sans lieu, 1777. In-8 de (4)-163 pp.L'Heureux échange, comédie, en trois actes, et prose. Sans lieu, 1777. In-8 de 98 pp.Ce premier tirage est selon Quérard et Brunet plus rare encore que la première collective imprimée à douze exemplaires en 1782-1785 pour ses proches sous le titre Oeuvres anonymes (8 vol.).Charlotte-Jeanne Béraud de La Haie de Riou, marquise de Montesson (1738-1806), veuve à trente-deux ans, épousa secrètement le 23 avril 1773 le duc d'Orléans petit-fils du Régent, mais garda son nom et son titre. Au Palais-Royal, elle organisa des fêtes et joua en des comédies qu'elle avait composées, dont Grimm fit l'éloge. Son théâtre de la rue d'Antin devint un rendez-vous important de la société parisienne. A la mort du duc d'Orléans en 1785, elle vécut modestement ; emprisonnée durant la Terreur, libérée après le 9 Thermidor, amie de Madame de Beauharnais, elle fut protégée par la sympathie de Napoléon. Dos du tome II partiellement épidermé. Exemplaire à grandes marges imprimé sur papier fort, titré sur le dos orné à la grotesque Oeuvres anonime (sic). Quérard, VI, 248 ; Brunet, IV, 164. ‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎SÉVIGNÉ (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de)‎

Reference : 17955

‎Lettres de Marie de Rabutin-Chantal marquise de Sévigné à sa fille et ses amis‎

‎ Paris, J. Techener, 1861. 11 vol. in-8, maroquin rouge de Belz-Niédrée, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, bordure intérieure de même peau ornée de dentelle dorée, tranches dorées sur marbrure (quelques minuscules frottements, quelques petites taches éparses). ‎


‎Édition établie par Ustazade Silvestre de Sacy, également auteur de la dédicace à l'impératrice Eugènie et de la préface. Exemplaire sur vélin comportant deux portraits gravés de la marquise de Sévigné en deux états, un en noir et le second dans un encadrement en couleur, par Jules Jacquemart. Cet élégante édition est ornée de bandeaux, culs-de-lampe et lettrines gravés. Au onzième tome Silvestre de Sacy a ajouté trois textes : un écrit de madame de Grignan relatif au système de Fénelon sur l'amour de Dieu, la Dissertation critique sur l'art poétique d'Horace du marquis de Sévigné, et l'Histoire généalogique de la maison de Rabutin de Roger de Rabutin. Très bel exemplaire dans sa reliure de l'époque. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné. Chevalier Perrin (éditeur).‎

Reference : AMO-3891

(1734)

‎Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille.‎

‎Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tomes I à IV. A Paris, chez Nicolas Simart, 1734 4 volumes in-12 Suivi de : Recueil des lettres de Madame de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tome V et VI. A Paris, chez Rollin fils, 1738 (de l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738) 2 volumes in-12 Soit un total de 6 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXI-(1)-452 ; (2)-483-(1) ; (2)-479-(3) ; (2)-441-(39) ; XIV-482-(5) et (2)-504-(42) pages. Portrait frontispice de la marquise de Sévigné au tome I et Portrait frontispice de madame de Grignan au tome V. Collationné complet. Reliure strictement de l'époque plein veau brun, dos à nerds ornés aux petits fers dorés, tranches rouges mouchetées. Les 4 premiers volumes sont en reliure homogène. Les 2 derniers volumes sont en reliure homogène. Légère différence de fers entre les 4 premiers volumes et les 2 derniers, néanmoins reliures homogènes exécutées à la date d'édition, soit 1734 pour les 4 premiers volumes et 1738 pour les 2 derniers. Usures à l'extrémité des coiffes avec manques (voir photo). Quelques usures aux coins sans gravité, petits défauts d'usage, reliures solides et décoratives. Intérieur frais. Papier avec quelques rousseurs ou parfois un peu plus teinté. Petites taches d'encre dans la marge extérieure du tome IV, sans atteinte au texte. Edition en grande partie originale. Les 4 premiers volumes de 1734 sont en première édition. Les 2 derniers volumes sont en réimpression du premier tirage de 1737. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Notre exemplaire se compose donc des 4 volumes de 1734 en première édition et des 2 derniers volumes en réimpression de 1738 (3 impressions des 6 volumes portant la date de 1738 ont vu le jour). Les 4 premiers volumes à la date de 1734 se rencontrent très rarement. L'ensemble est homogène, relié à l'époque et bien complet des portraits gravés de la marquise et de sa fille. Il s'agit de la première édition autorisée par la petite-fille de la marquise de Sévigné, la comtesse de Simiane. Pour plaire à la famille et respecter la mémoire de la marquise de Sévigné, le Chevalier Perrin pioche parmi les centaines de lettres qui sont mises à sa disposition ; il élague, remanie, supprime. L'ensemble qui en résulte n'apparaît pas de suite tant malmené, mais lorsque les véritables autographes (ou des copies) sont redécouverts ultérieurement, puis édités de manière scrupuleuse par les éditeurs suivants (Monmerqué notamment), puis grâce à la découverte de lettres inédites (manuscrit Capmas) à la fin du XIXe siècle, l'ampleur des malfaçons du Chevalier Perrin sont mises au jour. Néanmoins, pour être honnête, sans le Chevalier Perrin, sans doute la plupart des lettres de la marquise auraient-elles été détruites par ses descendants souhaitant garder le secret sur bon nombre de petites révélations ou avis de la désormais célèbre marquise. Perrin publiera un volume unique en 1751 intitulé Recueil de lettres choisies, pour servir de suite aux lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan, sa fille, Paris, Rollin, 1751, in-12. Il contient 123 lettres, dont 25 de madame de Sévigné, 3 de madame de Grignan, 29 de Philippe-Emmanuel de Coulanges, 50 de madame de Coulanges, 14 de madame de La Fayette, une du cardinal de Retz et une de La Rochefoucauld. La seconde édition "Perrin" paraîtra en 1754 en 8 volumes in-12, reprenant l'édition de 1734-1737 et de 1751. Le texte de la première édition Perrin, moins remanié que celui de la seconde, est retenu plus volontiers par les éditeurs modernes. Nous connaissons aujourd'hui 764 lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan. Pour la moitié d'entre elles, en l'absence d'autographes ou de meilleures copies, le texte connu reste celui des éditions Perrin. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 442-443 (notice n°8). Très bon exemplaire de ce monument de la littérature française. ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

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