S.l., MangoDocument, 2001, gr. in-8, br., 262 pp., lexique des noms de mouvements et partis politiques, journaux et périodiques, bibliographie. (SB26)
Reference : 1346419
Le mouvement Breton et la Collaboration.
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Editions Mango, 2001, gr. in-8°, 262 pp, biblio, notices biographiques, sigles, mouvements et partis, broché, couv. illustrée, bon état
Histoire des mouvements de collaboration en Bretagne au cours de la Seconde Guerre mondiale et de leurs dérives idéologiques vers le fascisme : l'avant-guerre, le coup d'État manqué de 1940, l'été 1940 et l'été 1941 ; les illusions de l'été 1942 et 1943 ; la débâcle des nationalistes bretons de 1943 à 1945. — Août 1939. A quelques jours du début de la Seconde guerre mondiale, Olier Mordrel et Fransez Debauvais, les deux principaux responsables du PNB, le Parti National Breton, sont à Berlin. Ils rencontrent plusieurs dirigeants du Troisième Reich. Leur but : l'indépendance de la Bretagne dans le cadre de l'Europe allemande. En juin 1940, ils rentreront en Bretagne à l'occasion de la défaite de l'armée française. Ils pensent alors leur but tout proche. Comme beaucoup de membres de l'Emsav (le mouvement breton), ils vont résolument "jouer la carte allemande" dans ce conflit. Pour cela ils ne vont rien négliger pour plaire aux maîtres du moment, adoptant les slogans racistes et antisémites. Ayant pignon sur rue, un parti, des organisations, une presse et même une radio, les militants bretons vont côtoyer le pire. Certains d'entre eux, une toute petite minorité, iront même jusqu'à endosser l'uniforme allemand pour combattre la Résistance bretonne. En 1945, c'est la fin de ce rêve fou, d'une indépendance à l'ombre du fascisme. C'est l'opprobre et le rejet par l'immense majorité du peuple breton de ceux qui avaient prétendu parler en son nom. Pourtant cette histoire avait commencé dans la ferveur, avec un journal, Breiz Atao, fondé en 1919 et qui va regrouper des jeunes Bretons soucieux de tirer leur pays du sous-développement et de l'oppression linguistique dont il était victime. Dans ce combat, les militants de l'Emsav vont rencontrer les forces de gauche, notamment communistes, à la fin des années 1920. Mais le choix délibéré de certains de coller aux tenants des idéologies nordiques et nazies va donner à cette histoire une toute autre orientation au cours des années 1930. C'est cette dérive que conte ici L'Hermine et la Croix gammée.