P., Ganymède, Publications d'art, Crès et Cie (Société Marées, Dresde, Munich), 1920, in-folio, en ff., chemise demi-vélin à rabats de toile blanche éd., plats de papier vieux-rose avec médaillon central à froid au premier plat (Zeus, sous l'apparence d'un aigle, enlève Ganymède). (CN10)
Reference : 1344046
Complet des15 planches de Constantin GUYS, dont 12 dessins proviennent de l'ancienne collection Nadar. Très intéressante introduction de Paul Colin, sous chemise gr. in-4, 8 pp.-[3] ff. (table des planches et colophon). Chemise salie et élimée. Pli angulaire à deux gravures. Tirage : un des 100 ex. pour l'édition française, publiée par les soins de la société Marées (Dresde, Munich), maison fondée en 1917, en collaboration avec l'éditeur munichois Reinhard Piper, par Julius Meier-Graefe (1867-1935). Cet éditeur allemand avait ouvert une galerie "La Maison moderne" à Paris, après l'Exposition de 1889. Cette société a publié l'édition allemande sous un autre titre. C'est Baudelaire qui, le premier, a parlé de Constantin Guys (1805-1892), en 1863 dans un article du Figaro "Le Peintre de la vie moderne" (Pléiade, Oeuvres complètes II, I, pp. 682 à 724 et notes pp. 1413 à 1430). L'artiste avait accepté que Baudelaire fît un article sur lui à la condition expresse de n'être point nommé ! "Cet artiste, qui prenait à se cacher autant de peine que s'en donnent les autres pour paraître, ne reconnaissait à personne le droit de nommer celui qui ne signait pas" (Nadar). Cette volonté absolue de ne pas exister explique probablement pourquoi il n'y a quasiment pas de livres illustrés par C. Guys. Monod en recense un (n° 105), Carteret aucun. De même, pour les livres sur Guys. Le meilleur est celui édité en 1920 par Gustave Geffroy (chez Crès). On y trouve l'essentiel : l'article de Baudelaire (pp. 11 à 17), le récit révélateur de Nadar (pp. 20-27), les grands thèmes de son oeuvre (la vie militaire, les chevaux, la femme, les bals, les maisons de prostitution) et surtout ses précurseurs, les artistes qu'il a influencés et ses parentés littéraires. De toute rareté.
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[Constantin Guys] GUYS (Constantin, ill.) et COLIN (Paul, introduction par)
Reference : 9621
(1920)
Paris, Ganymède, Publications d'Art, Georges Crès (Société Marées à Dresde et Munich), 1920. 4270 g Grand in-folio (61,8 x 46 cm), en feuilles sous portefeuille de l'éditeur.. Un fascicule broché de texte de 8-[3] pp. et 14 planches hors-texte montées sous passe-partout. Cet ouvrage devrait comporter un total de 15 planches, la planche n°11 est ici manquante. Les planches reproduisent des aquarelles, un crayon et des lavis de Constantin Guys, une partie de ces oeuvres proviennent de l?ancienne collection Nadar. Introduction par Paul Colin. Ouvrage très rare tiré à 100 exemplaires numérotés pour l'édition française. Il existe également en parallèle, une édition en anglais et une en allemand. Deux rabats du portefeuille sont absents, anciennes étiquettes collées sur le plat. . (Catégories : Arts, Livres illustrés, )