1993 Les Editions de la Grande Fontaine - 1993 - In-4, broché sous jaquette de l'éditeur - 156 pages - Illustrations en N&B in et hors texte
Reference : 69801
Bon état - Infimes frottements sur la jaquette
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In-8 (215 x 135 mm), cartonnage gris ancien, 112 p. A Paris, Chez la cit. Toubon (), la cit. Lefevre, rue Percée, près celle de la Harpe. On trouve aussi cet ouvrage, chez les citoyens Vezard et Le Normant, imprimeurs (). De l'imp. du Calculateur Patriote, au corps sans tête, l'an deuxième de la république française, une et indivisible et deuxième de la mort du tyran [1794].
Edition originale. En mai 1793, la municipalité jacobine de Lyon est renversée par une partie de la population. Quelques jours plus tard, les Jacobins prennent le pouvoir à Paris et envoient les armées révolutionnaires à Lyon qui assiègent et pénètrent dans la ville. Ils y exercent une répression féroce: la ville est vouée à la destruction, des massacres y sont perpétrés. Le 12 octobre 1793 on rebaptise Lyon: "Commune-affranchie" ou "Ville-affranchie". Des Lyonnais, Girondins, royalistes, prêtres réfractaires et personnes accusées d'incivisme, de "rébellion contre la nation" et sommairement condamnés à la guillotine.L'auteur, François-Barnabé Tisset, était ouvrier d'imprimerie et l'un des agents du redoutable Comité de surveillance institué par la Commune du 10 août. Il est l'un des responsables de l'arrestation du ministre Roland et de sa femme. Par la suite, sous le Directoire, il devint espion de la police parisienne pour la presse et l'édition.Le document restitue la liste nominative des condamnés à mort avec âge, lieu de naissance, domicile et profession. La liste est précédée d'une épouvantable "Lettre de la guillotine de ci-devant Lyon à la guillotine de Paris, sa soeur ainée" et est suivie du texte du décret de la Convention "portant que les conspirateurs de Bordeaux et de Lyon seront renvoyés aux tribunaux révolutionnaires établis dans ces villes". (Charlety, 'Bibliogr. de Lyon depuis 1789 à nos jours', n°3290. Martin & Walter, 32649. Monfalcon, 'Bibliographie de la ville de Lyon', p. 61. Monglond, III, 49-50)Mors et coiffes abîmées. Intérieur très frais, entièrement non rogné, témoins conservés.
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In-8, broché, couverture papier marbré moderne, (2) f., 212 p. Lyon, Chambet, et Paris, Delaunay, 1818.
Edition originale. L'auteur était député du Rhône et maire de Lyon au moment des événements.(Cf. Charléty, 'Bibliogr. de Lyon depuis 1789 à nos jours', n°3497).Petites réparations de papier aux 4 premiers feuillets, quelques annotations manuscrites marginales anciennes.
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In-8, demi-basane de l'époque, dos lisse orné de roulettes dorées, (4), 150, 66 p. Paris et Lyon, Tournachon-Molin et Targe, 1818.
Édition originale. L'auteur était lieutenant de police lors de l'insurrection lyonnaise de juin 1817. "C'est cette brochure qui attira l'attention du gouvernement sur la conspiration factice" (P. Larousse)."Contient le récit des événements relatifs à la prétendue conspiration de 1817. Ils suscitèrent une polémique très vive et une foule de réponse" (Charléty, 'Bibliogr. de Lyon depuis 1789 à nos jours', n°3497).Dos légèrement frotté.Bon exemplaire.
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Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.
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In-8, broché, 16 p. [Paris], Imprimerie de E. Duverger, [1831].
Source fondamentale: la relation officielle, donnée par le ministre responsable, de la répression féroce de l'insurrection des canuts. Casimir Périer, alors ministre de l'Intérieur, analyse les causes de la révolte, les responsabilités de son gouvernement et les réformes qu'il conviendrait de mettre en place pour éviter la reproduction de tels mouvements sociaux.(Manque à Charléty, 'Bibliographie de Lyon'. Ce rapport est cité par Fernand Rude, 'Le mouvement ouvrier à Lyon', p. 751 et dans 'Les révoltes des canuts', La Découverte, 2007).Bon exemplaire, non rogné, tel que paru.
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