2004 Editions NRF Gallimard, Collection "Bibliothèque de La Pléiade" - 2004 - Petit In-8, reliure pleine peau marron, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette rhodoïd, dans son emboitage illustré d'origine - 1424 pages sur papier Bible
Reference : 66987
ISBN : 2070107361
Bon état - Infimes frottements sur la jaquette Bon
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L’un des exemplaires imprimés sur grand papier fin. De l’imprimerie de la Société Littéraire typographique 1784-1789. 70 volumes. Grand in-8, maroquin vert, encadrement doré sur les plats, roulette intérieure et coupes finement ornées, dos lisses ornés de motifs dorés (certains légèrement passés), pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches dorées. Quelques rousseurs inhérentes au papier. Reliure de l’époque. 245 x 150 mm.
[embed]https://streamable.com/ag8ywo[/embed] La plus célèbre édition – de Kehl – sur grand papier fin, des œuvres de Voltaire, publiée par Beaumarchais, avec des Avertissements et des Notes de Condorcet. Cohen 1042-1047. Cette édition est la plus complète, la plus belle et la mieux ordonnée parue jusqu’alors. Pour la première fois, y est donnée la volumineuse correspondance de l’auteur, plusieurs pièces de théâtre et autres morceaux curieux restés inédits. Nous sommes redevables à Beaumarchais de la qualité de cette édition de luxe car il mit tout en œuvre pour produire un livre remarquable: il racheta les caractères du grand typographe anglais Baskerville, acquit trois papeteries dans les Vosges, monta une imprimerie à Kehl (territoire à l’abri de la censure française) et dépensa une fortune pour se procurer lettres et manuscrits de Voltaire. La collection comporte de nombreuses illustrations d’après les dessins de Moreau le Jeune dont c’est le chef-d’œuvre. Ce dessinateur du Cabinet du roi, voyant annoncée l’édition de Kehl, grava les illustrations pour son propre compte et les publia en livraison; il céda plus tard les épreuves à Beaumarchais et elles furent jointes aux exemplaires de choix. Ces figures comprennent: une dédicace avec le portrait de Frédéric-Guillaume par Pourbus, 93 figures par Moreau, gravées par Baquoy, Croutelle, Dambrun, Delaunay, Delaunay jeune, Delignon, Duclos, Fosseyeux, Guttenbeerg, Halbou, Helman, Langlois, Lemire, Leveau, Lingée, De Longueil, Maquelier, Maviez, Patas, Romanet, Simonet, Tardieu et Trière, 14 portraits, 2 portraits et 2 frontispices supplémentaires, 1 plan, 1 tableau, 14 planches et l’introuvable titre gravé «Estampes destinées à orner L’édition in Octavo Dédiées à Son Altesse royale Le Prince de Prusse par J. M. Moreau, Paris, A.P.D.A.» Cette suite d’illustrations est un des chefs-d’œuvre de Moreau et se soutient sans défaillance d’un bout à l’autre pendant près d’une centaine de compositions. Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes en maroquin vert strictement de l’époque.
Exemplaire très pur, conserve dans son demi-chagrin vert de l’époque, de cette originale littéraire rare et recherchée. Paris, Delloye, Libraire, 1840. In-8 de (2) ff., xiii pp., (1) f., 389 pp. Relié en demi-chagrin vert de l’époque, dos à nerfs orné de filets dorés, caissons avec encadrements de 4 filets dorés, tranches jaspées. 210 x 133 mm.
Édition originale de cet « ouvrage rare et recherché » tiré à 1500 exemplaires. (Carteret). Escoffier, 1392; Clouzot p. 147; Catalogue Rothschild, 876; Bulletin Morgand et Fatout, 11204; Carteret, I, p. 412. Il n’y eut pas de tirage sur grand papier. «Les Rayons et les Ombres dépassent en grandeur et en harmonie les plus beaux chants des ‘Feuilles d’automne’. Il y a dans tout ce recueil une élévation de pensées, une douceur de sentiment, une supériorité de bienveillance, un calme majestueux […]. Dans les Rayons et les Ombres, tout est modèle, tout est beau. Il faut lire les vers qui terminent le volume et qui sont adressés à mademoiselle Louise Bertin». (Emile de Girardin, Œuvres complètes, p. 17). «Dans la pensée de l’auteur, ce volume reste lié aux trois recueils de poèmes qu’il avait publiés depuis 1830 (‘les Feuilles d’automne’, ‘les Chants du crépuscule’, ‘les Voix intérieures’) et dans lesquels se trouvent confondues les plus extraordinaires qualités d’expression et les tours les plus déclamatoires […]. Victor Hugo se dégage assez de lui-même pour atteindre à des accents bouleversants, à une grâce fière et magnifique: parmi les chefs-d’œuvre de cette veine, il faut citer ‘Les 7 août 1829’, ‘Rencontre’, ‘Oceano Nox’, ‘Caeruleum mare’, ‘Guitare’ (qui témoigne d’une surprenante virtuosité), et la ‘Tristesse d’Olympio’, poème limpide et solennel. Tous ces poèmes ont leur place dans les anthologies, et à juste titre: la plénitude du génie de Victor Hugo, alors à sa maturité, s’y manifeste, avant qu’il atteigne au lyrisme grandiose et demeuré des ‘Contemplations’». (Dictionnaire des Œuvres, V, p. 655). «Dans ‘Les Rayons et les Ombres’, le cœur du poète se montre au premier plan […]. Parmi les rayons, le plus chaudement coloré c’est le délicieux souvenir d’enfance intitulé ‘ce qui se passait aux Feuillantines en 1831’. Là le poète raconte avec une sensibilité ravissante une petite scène de famille dont il est le héros […]. Voilà les plus brillants rayons parmi ceux qui éclairent le front du poète. Non seulement on admire de pareils vers, mais on se sent meilleurs après les avoir lus: c’est le plus beau triomphe qu’un écrivain puisse se proposer. Quant aux Ombres, nous citerons comme une espèce d’andante poétique, les ‘Tristesses d’Olympio’, intimes épanchements d’une âme de feu. C’est l’auteur qui raconte les souvenirs de sa bouillante et mystérieuse jeunesse. Ce morceau est plein d’une mélancolie douce et majestueuse. Le ‘Fiat voluntas’ est déchirant; il donne un frisson glacial». (L’Université catholique, recueil religieux, philosophique, scientifique, littéraire, 1840, pp. 297-300). Exemplaire très pur, conserve dans son demi-chagrin vert de l’époque, de cette originale littéraire rare et recherchée. Seules deux bibliothèques publiques françaises possèdent cette édition originale.
Paris, 1821-1825. Paris, Lefèvre, 1821-1825. 30 volumes in-8. Un portrait de Cicéron en frontispice. Maroquin rouge à long grain de Simier, trois volumes (1-2 et 30) signés « Simier. R. du roi », plats ornés d’un riche encadrement composé de filets dorés et de roulettes dorées et à froid avec fleurons d’angle, aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, Duchesse de Berry (1798-1870) au centre des plats, (Olivier 2554 fer n° 2), dos à nerfs abondamment ornés de motifs dorés et à froid, roulette dorée sur les coupes, grecque intérieure dorée, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque signées de Simier, relieur du roi. 223 x 140 mm.
Edition originale collective de la traduction des Œuvres de Cicéron en français. C’est la première citée par Brunet (II, 49-50) qu’il décrit ainsi : « Cette édition, fort remarquable sous tous les rapports, mérite bien le succès qu’elle a obtenu. Le texte présente une nouvelle recension, pour laquelle l’éditeur s’est aidé des variantes d’un grand nombre de manuscrits, et des secours que la philologie lui a offerts si abondamment. Des notes latines, placées au-dessous du texte, rendent compte des motifs qui ont fait adopter de préférence telle ou telle leçon. Les traductions des ouvrages de rhétorique, presque toutes nouvelles, sont dues à M. J.- V. Le Clerc, Liez, Gaillard et Burnouf. Celles des discours ont pour auteurs MM. Burnouf, Gueroult, Naudet, Binet, Goubaux et l’abbé Auger : le travail de ce dernier a été revu par l’éditeur, qui a également revu toutes les anciennes traductions recueillies dans sa collection. Pour les lettres familières et les lettres à Atticus, on a conservé les traductions de Prévost et de Mongault ; mais celle des lettres à Quintus, à Brutus, etc., est de M. Le Clerc. Dans les ouvrages philosophiques on retrouve les traductions de Regnier Desmarais, de d’Olivet et du prés. Bouhier, ainsi qu’une partie de celles de Morabin, et les Académiques par de Castillon. M. Le Clerc a traduit les traités de la Divination et du Destin ; les Lois sont de M. Ch. de Rémusat, et le traité des Devoirs est de la traduction de Gallon-la Bastide. Tous les fragments nouvellement recueillis, et qui sont ici réunis pour la première fois, ont pour traducteur M. Le Clerc lui-même. En outre, ce savant éditeur a enrichi son édition d’un discours préliminaire, d’une Vie de Cicéron, traduite de Plutarque, et accompagnée de suppléments extraits en partie de Middleton. Dans le 30ème volume se trouvent plusieurs index, composés d’après ceux d’Ernesti. Enfin M. Le Clerc a joint partout, aux ouvrages de Cicéron, des introductions historiques, philologiques ou littéraires, et des notes critiques et explicatives d'un grand intérêt. Nous ne devons pas oublier, non plus, de citer la Notice bibliographique sur les éditions et sur les traductions françaises des Œuvres de Cicéron, par C. Breghot du Lut et A. Péricaud ; c'est un morceau curieux, placé à la fin du premier volume. » « Cicéron (106-43 avant J.-C) est sans conteste une des grandes figures de la Rome antique, et l'influence de son esprit et de son œuvre, qui a contribué à propager à travers les siècles la culture de l’Antiquité, est restée toujours vivante. » Concetto Marchesi. « [Cicéron] par la supériorité de son intelligence, la magnificence de ses actes, de sa position, de sa vie et de sa réputation, par le fait qu’il a non seulement apporté, mais formé et perfectionné la langue mais aussi la littérature, l’éloquence et la philosophie latines, en les amenant de la Grèce, par le fait également qu’il était, sans discussion, le premier, le plus grand auteur latin, dans tous les genres, dominait à tel point les autres que la langue latine écrite eut la réputation d’être entièrement incluse dans ses œuvres, et que celles-ci firent office d’Académie et Dictionnaire… ». Leopardi. Magnifique exemplaire royal appartenant au tirage restreint de luxe sur grand papier vélin revêtu d’éblouissantes reliures en plein maroquin rouge de l’époque décorées frappées des armes de la Duchesse de Berry, signées par trois fois, sur les tomes 1-2 et 30, Simier relieur du roi. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des DeuxSiciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles x, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait, puis après ses multiples déboires, elle s’était constituée un cabinet choisi de lecture des principaux romans contemporains qu’elle affectionnait particulièrement dans sa retraite autrichienne de Brunsee : Balzac, Dumas, Sue, etc. Ces volumes destinés à être lus étaient alors revêtus d’une reliure en demi-veau, classés dans les rayonnages de la bibliothèque de Brunsee et enrichis de l’ex-libris « Brunsee - A l’index – Ouvrage n° - Volume n° - Armoire – Rayon – Place. » Les tranches de ces volumes sont d’une couleur jaune tout à fait charmante. Provenance : des bibliothèques de la Duchesse de Berry (armes frappées au centre des plats) - Baron Northwick (ex-libris héraldique gravé portant la devise « par ternis supar ». Vente de la collection du baron Northwick, Northwick Park, Christie's 26 mai 1965).
Cub Français du Livre 15 Tomes reliés plein simili basane vert olive,premier plat encadré de deux double filets dorés enchassés de motifs en chainettes,monogramme aux initiales de l'auteur en litrines au centre,gardes en papier caillouté polychrome,tranche de titre sans relief,ornée de double filets droits et chainettes,fleurons,ovale de tomaison .Détail : Tome 1 : 23-841p. T2 : 15-941p, 1 planche à l'état libre plusieurs fois repliée, plusieurs figures in texte. T3 : 15-863p. T4 : 23-1021p. T5 : 22-967p. T6 : 13-722p. T7 : 18-845p. T8 :14-1111p. T9 : 13-1173p. T10 : 20-1164p. T11 : 16-1209p. T12 : 12-865p. T13 : 21-1098p. T14 : 4-1035p. T15 : 935p .La totalité de cet ensemble est ici proposée à l'état de neuf .( Cliché sur Demande).
Cette présente édition vient consolider celle d'Assézat (1875), imparfaite et incomplète.Très belle réalisation éditoriale, seconde édition des oeuvres complètes , unique édition cependant, véritablement complète, grâce aux travaux d'éminents écrivains et critiques : Robert Abirached, Daniel Arasse, Yvon Belaval, Michel Butor, André Fermigier, Jean Grenier, Roger Kempf, Robert Mauzi, Paul-Hugo Meyer, Jacques Scherer, Jean Starobinski, Jean Varloot, Paul Vernière. Comme neuf Franco de port France jusqu'à 29 euros iclus. MONDIAL RELAY pour : FRANCE, Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
Editions Payot, 1982. In-8. Dos légèrement cassé pour les tomes II et III. Livres en bon état, intérieur frais.