Brepols Cartonné avec jaquette 1983 In-8 (14,5 x 22,2 cm), cartonné avec jaquette, 1728 pages, version établie par les moines de Maredsous ; bords de la jaquette usés, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : ql1245
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Basle, Jean Rodolph Im-Hoff, 1760 ; in-16. 8ff.-804 pp.-148 pp. (Apocryphes) -1 f.-262 pp.-2 bandeaux historiés placés au début de lAncien et du Nouveau Testament et 2 culs-de-lampes, gravés sur bois. Plein maroquin rouge, plats encadrés dun filet doré et dune guirlande florale, dos à 5 faux-nerfs, 6 caissons à fleurons dorés, tranches dorées, roulettes dorées sur les coupes. Reliure légèrement frottée, absence du feuillet de faux-titre, quelques pâles rousseurs et feuillets déboîtés, bel exemplaire cependant.
David Martin ((1639-1721) était originaire de Revel en Haute-Garonne. Après des études de théologie à Puylaurens, dans le Tarn, il devient pasteur mais doit quitter la France face aux persécussions de Louis XIV. Il officia alors comme pasteur à Utrecht (jusquà sa mort, à 82 ans), et entreprit une nouvelle traduction française de la Bible à partir des textes originaux en hébreux. Son "Nouveau testament, expliqué par des notes courtes et claires" est achevé en 1696. A la suite, le synode des églises wallonnes lui demande de réviser la Bible de Genève de 1669, qui était une révision de la bible dOlivétan (1535) par Jean Calvin (en 1560) et Thodore de Bèze (en 1588).Sa Sainte Bible est achevée en 1707 et publiée la même année à Amsterdam en 2 volumes in-folio. Après sa mort, un autre pasteur de Bâle, également originaire du Tarm, Pierre Roques, entreprendra une révision entre 1736 et 1744. Enfin, c'est J.-F. Ostervald qui révisa une dernière fois le texte en 1744. Chaque révisions ne portait pas sur le fait de restituer ou corriger le sens original, mais plutôt de moderniser et simplifier le style pour le rendre accessible à tous. Notre exemplaire contient les Livres apocryphes (palcés entre l'Ancien et le Nouveau Testament, qui n'étaient pas dans l'édition revue par Pierre Roque en 1744.
LEMAISTRE DE SACY (Louis-Isaac, trad.) / BIDA (Alexandre, ill.)
Reference : 598
(1882)
Paris Librairie Hachette 1882 In-f° (43 x 61.5 cm), [2] ff. bl. - [2] ff. - 38 pp. - [12] pl. - [3] ff. bl., en feuilles sous chemise éditeur imprimée fermée par des rubans.
12 EAUX-FORTES ORIENTALISTES EN PREMIER TIRAGE, UN DES 20 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE HOLLANDE. Édition originale de l'illustration d'Alexandre Bida. Un des 20 exemplaires sur Hollande, après 10 exemplaires sur Chine et 20 exemplaires sur Whatman. L'ouvrage est illustré de bandeaux, vignettes et culs-de-lampe ainsi que de 12 eaux fortes sous serpentes légendées, le tout d'après Alexandre Bida. Ce volume est le dernier d'une série de publications issue de la collaboration entre Hachette et Bida : aux monumentales Saintes Évangiles illustrées de 128 eaux-fortes (1873) s'ajoutent Le Livre de Ruth (1876), L'Histoire de Joseph (1878) et L'Histoire de Tobie (1880). 21e livre de la Bible hébraïque, le livre d'Esther est compris dans la tradition chrétienne parmi les "livres historiques" de l'Ancien Testament. Esther, épouse du roi de Perse Assuérus, parvient à obtenir de lui qu'il mette fin aux intrigues du vizir Haman qui projette d'exterminer la population juive. Élève de l'atelier d'Eugène Delacroix, Alexandre Bida (1813-1895) affine son trait orientaliste au cours de plusieurs voyages qui le mènent en Turquie, en Syrie, au Liban, en Grèce, en Égypte... les dessins à caractère quasi-ethnographique qu'il en rapporte intriguent à Paris : il est notamment le premier européen à représenter des personnes juives en prière devant le mur des Lamentations (Le Mur de Salomon, 1857). Exposé aux Salons de Paris puis aux expositions universelles de 1855 et 1867, il y figure curieusement parmi les peintres, bien qu'il travaille exclusivement au crayon, au fusain et au lavis de gris. Théophile Gautier comment à ce sujet : "M. Bida ne fait pas de peinture ; il est vrai qu'il n'en a pas besoin. Ces dessins sont colorés comme des Descamps et des Marilhat. Avec du noir et du blanc, il est parvenu à rendre la lumière, la chaleur ardente et l'éclat de ces belles contrées animées de soleil." (Les Beaux-Arts en Europe, 1855, p. 151) Son choix du noir et blanc, rare parmi les orientalistes, rend son travail particulièrement propice à la reproduction par la gravure. Le fait n'échappe pas à Hachette, et Bida passe contrat avec la maison d'édition pour l'illustration d'une Bible. En 1861, il part pour la Palestine, accompagné de Georges Hachette et d'un photographe, afin de réunir la documentation iconographique nécessaire au projet (le récit d'une partie de son voyage, "Excursion au Mont-Sinaï", paraît en 1864 dans la revue Le Tour du Monde dont il est l'un des illustrateurs). Ce Grand oeuvre occupera vingt années de sa carrière, s'achevant en 1882 avec la parution de L'Histoire d'Esther. La critique est unanimement positive : mêlant réalités contemporaines de l'orient à une riche documentation archéologique, Bida contribue avec sa Bible au développement d'une nouvelle iconographie sacrée. Jean de l'Hers, dans un article nécrologique de L'Art méridional, estime ainsi : "Il fut, dans tous les cas, le premier à rendre aux personnages de l'Histoire sainte les caractères de leur race, les moeurs de leur pays, leurs costumes traditionnels, en outre qu'il les replaça dans leur milieu, comme paysage et comme habitations. Il a ainsi restitué aux scènes de l'ancien et du nouveau Testament, la réalité orientale et leur a donné toute la vérité probable [...]" (15 janvier 1895, p. 11) Quelques feuillets et serpentes effrangés. Malembits Michèle. "Alexandre Bida : un Orient en noir et blanc." In Histoire de l'art, N°51, 2002. pp. 101-113.
Amsterdam Michel Charles Le Cène 1741 In-f° (423 x 272 mm), [1] f. - 5 pp. - 4 pp. - 110 pp. - [3] ff. - 82 pp. - [1] f. - [2] ff. - XIV pp. - 698 pp. - [2] ff. - [1] f. - 137 pp. - [2] ff. - 235 pp., veau brun marbré, dos à 6 nerfs orné, roulette sur les mors et coupes, tranches rouges (reliure de l'époque)
UNE TRADUCTION PROTESTANTE DE LA BIBLE DÉCLARÉE HÉRÉTIQUE. Édition originale posthume de cette traduction française de la Bible établie par Charles le Cene, théologien huguenot. Vignettes de titre gravées par Peter Yver. Émigré aux Provinces-Unies puis en Angleterre suite à la révocation de l'édit de Nantes, Charles Le Cène fait paraître à Rotterdam, en 1696, son Projet d'une nouvelle version françoise de la Bible (correspondant à la première partie du présent volume) ; critique des traductions existantes, et notamment de la Geneva Bible, Le Cène propose plusieurs interprétations alternatives fortement marquées par le socinianisme. Jacques Gousset en fait paraître une violente réfutation sous le titre Considérations théologiques et critiques sur le Projet d'une nouvelle version françoise de la Bible (Amsterdam, 1698), mais l'ouvrage suscite malgré tout l'intérêt : une traduction anglaise (quelque peu infidèle) paraît en 1701, et versions anglaise comme française sont réimprimées. Il faudra toutefois attendre 1741 soit 38 ans après la mort de Le Cène pour voir paraître sa traduction dans son intégralité. Elle est publiée par son fils, Michel-Charles Le Cène, imprimeur établi à Amsterdam. Dénoncé par l'église d'Utrecht, l'ouvrage fut, au bout de deux jours de délibérations, déclaré hérétique par le synode des églises wallonnes de La Brille. Il existe des exemplaires ornés d'un portrait frontispice du traducteur par François-Morellon de La Cave. Manque aux coins dont un rogné et coiffes, mors partiellement fendus. Feuillets du premier cahier G inversés. Delaveau et Hillard, n°547
Paris Librairie Hachette 1880 In-f° (40.5 x 58 cm), [1] f. bl. - [2] ff. - 48 pp. - [14] pl. - [1] f. bl., en feuilles sous chemise éditeur imprimée fermée par des rubans.
14 EAUX-FORCES ORIENTALISTES EN PREMIER TIRAGE, UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR WHATMAN. Premier tirage de l'illustration d'Alexandre Bida. Un des 50 exemplaires sur Whatman, après 10 exemplaires sur Chine. Suivent 150 exemplaires sur Hollande. L'ouvrage est illustré d'une quarantaine de bandeaux, vignettes et culs-de-lampe ainsi que de 14 eaux fortes sous serpentes légendées, le tout d'après Alexandre Bida. Ce volume est l'avant dernier d'une série de publications issue de la collaboration entre Hachette et Bida : aux monumentales Saintes Évangiles illustrées de 128 eaux-fortes (1873) s'ajoutent Le Livre de Ruth (1876) et L'Histoire de Joseph (1878). L'Histoire d'Esther suivra en 1882. Livre du canon catholique et orthodoxe, le livre de Tobie est l'unique à citer l'archange Raphaël : il y intervient pour aider Tobie, jeune israëlite de la tribu de Nephthali, à guérir son père aveugle et délivrer sa future épouse de l'influence du démon Asmodée. Élève de l'atelier d'Eugène Delacroix, Alexandre Bida (1813-1895) affine son trait orientaliste au cours de plusieurs voyages qui le mènent en Turquie, en Syrie, au Liban, en Grèce, en Égypte... les dessins à caractère quasi-ethnographique qu'il en rapporte intriguent à Paris : il est notamment le premier européen à représenter des personnes juives en prière devant le mur des Lamentations (Le Mur de Salomon, 1857). Exposé aux Salons de Paris puis aux expositions universelles de 1855 et 1867, il y figure curieusement parmi les peintres, bien qu'il travaille exclusivement au crayon, au fusain et au lavis de gris. Théophile Gautier commente à ce sujet : "M. Bida ne fait pas de peinture ; il est vrai qu'il n'en a pas besoin. Ces dessins sont colorés comme des Descamps et des Marilhat. Avec du noir et du blanc, il est parvenu à rendre la lumière, la chaleur ardente et l'éclat de ces belles contrées animées de soleil." (Les Beaux-Arts en Europe, 1855, p. 151) Son choix du noir et blanc, rare parmi les orientalistes, rend son travail particulièrement propice à la reproduction par la gravure. Le fait n'échappe pas à Hachette, et Bida passe contrat avec la maison d'édition pour l'illustration d'une Bible. En 1861, il part pour la Palestine, accompagné de Georges Hachette et d'un photographe, afin de réunir la documentation iconographique nécessaire au projet (le récit d'une partie de son voyage, "Excursion au Mont-Sinaï", paraît en 1864 dans la revue Le Tour du Monde dont il est l'un des illustrateurs). Ce Grand oeuvre occupera vingt années de sa carrière, s'achevant en 1882 avec la parution de L'Histoire d'Esther. La critique est unanimement positive : mêlant réalités contemporaines de l'orient à une riche documentation archéologique, Bida contribue avec sa Bible au développement d'une nouvelle iconographie sacrée. Jean de l'Hers, dans un article nécrologique de L'Art méridional, estime ainsi : "Il fut, dans tous les cas, le premier à rendre aux personnages de l'Histoire sainte les caractères de leur race, les moeurs de leur pays, leurs costumes traditionnels, en outre qu'il les replaça dans leur milieu, comme paysage et comme habitations. Il a ainsi restitué aux scènes de l'ancien et du nouveau Testament, la réalité orientale et leur a donné toute la vérité probable [...]" (15 janvier 1895, p. 11) Quelques feuillets et serpentes effrangés. Malembits Michèle. "Alexandre Bida : un Orient en noir et blanc." In Histoire de l'art, N°51, 2002. pp. 101-113. Vicaire IV, 146
Paris, Defer de Maisonneuve, 1789-an XII [1801]. 12 vol. grand in-8, maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, bordure intérieure ornée de dentelle dorée, tranches dorées sur marbrure (dos ternis, quelques petites rousseurs).
Jolie édition de la traduction de Le Maistre de Saci ornée de 300 planches gravées d'après les dessins de Marillier et Mansau, ainsi qu'une carte de la Terre sainte. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.