Editions Paquet Album souple 1997 In-4 (22 x 30,5 cm), album souple, 91 pages ; rousseurs aux tranches, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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Paris, Tresse, 1884. 545 g In-12, demi maroquin rouge, dos orné à faux nerfs, tête dorée, témoins, couvertures conservées, [2] ff., 380 pp.. Ouvrage imprimé sur papier vergé (sans justification). Reliure signée de Thierry, successeur de Petit-Simier. . (Catégories : Chansons, Littérature, )
Paris, Paul Ollendorff, 1883. 250 g In-12, demi basane bleue nuit, [2] ff., 110 pp.. Dédicace de Félix Galipaux à Frantz Jordain. Ex-libris de Jules Dilly, professeur de diction. Annotation ''phonétique'' à un feuillet. Frottements. . (Catégories : Littérature, )
Cerf, 2001, in-8°, 573 pp, biblio, glossaire, index, broché, très bon état (Coll. Patrimoines Judaïsme). Exemplaire du SP avec 2 petits cachets SP sur la tranche sup.
Depuis la Bible jusqu'à l'époque contemporaine, la littérature juive comprend un vaste ensemble de récits retraçant la vie exemplaire et les actions miraculeuses de saints, de justes, d'hommes pieux ou de martyrs ; à chaque époque de l'histoire émergent des figures saintes représentatives des multiples aspects de la société. “Récits hagiographiques juifs” retrace l'histoire de ces légendes au sein de la culture ashkénaze et insiste sur les conditions d'émergence, l'évolution, les formes et les contenus des différentes traditions. Apparaît ainsi une multitude de matrices narratives qui seront reprises et transformées au cours des siècles selon les contextes sociaux ou religieux. La mise en lumière de ces récits permet d'élaborer une typologie des figures saintes propres à la tradition juive et de dégager les fonctions de ces recueils : usages religieux, didactiques, moraux ou politiques. Sont étudiés ici principalement des 'exempla' (récits édifiants, personnages modèles) concernant les rabbins médiévaux, les louanges de rabbi Isaac Luria, des kabbalistes de Safed, ou d'Israël Baal Shem Tov, fondateur du hassidisme. Ces recueils de légendes auront une influence déterminante sur les récits hagiographiques des époques postérieures, entre autres les contes sur les 'tsaddikim', les 'rebbes' hassidiques ou les histoires relatant la vie de rabbins, de sages, de savants tel le Gaon de Vilna. “Récits hagiographiques juifs” est la première synthèse en langue française concernant cette tradition.
Paris, Librairie Marpon & Flammarion, s.d. [1892]. 1 vol. in-12, (19,5 x 13,5 cm) ; [3] ff., VII pp., 367 pp. Reliure en demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné, auteur et titre dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée. Couvertures conservées. [GARIDEL]. Non rogné. Un coin usé.
Ces récits ont été écrits par de jeunes élèves âgés de 14 à 18 ans, et recueillis et revus par Auguste Bourgoin (né en 1847), qui était docteur ès Lettres, agrégé des Lettres et professeur au lycée Michelet. Auguste Bourgoin dédie ce livre, "tout plein d'eux", à ses élèves. Il a été l'auteur de Valentin Conrart et son temps (1883) et de Les Maîtres de la Critique au XVIIe siècle (1889). Les récits, au nombre de 61, ont été classés par thèmes : Légendes (11), Récits historiques (12), Récits littéraires et artistiques (8), Impressions de voyage (6), Récits militaires (6), Récits plaisants (6) et Actualités et fantaisies (12). Édition originale. Un des quinze exemplaires de tête sur papier de Hollande (n° 12), seul grand papier. Illustrations dans le texte (en-têtes et culs-de-lampe) par G. Fraipont. Notre exemplaire est truffé d'un second premier plat de couverture, portant le cachet de l'auteur avec sa devise : "Nom, race et cœur joint", ainsi que la date de 1892 ajoutée à l'encre rouge. Au verso : Un poème manuscrit d'Auguste Bourgoin à son propre livre, signé "A.B." et daté de novembre 1896 : "À mon livre, // En te relisant, chaque année, / Devant de nouveaux auditeurs, / Livre, mon âme est ramenée / Au souvenir de tes auteurs. // Depuis longtemps, loin de la classe, / Sûrs de radieux lendemains, / Ils sont partis ! Mon œil se lasse / À les suivre sur leurs chemins. // Comme c'est loin ! Parfois je compte / L'amas que font cinquante hivers. / Compter ainsi n'est pas un conte, / Et j'en ris jaune, même en vers. // Merci pourtant, mon petit livre ! / Vieillir est la commune loi ; / mais, au passé quand je me livre, / Je rajeunis : C'est grâce à toi." Au premier feuillet blanc est collée une photographie datée de 1894 et que l'on peut penser d'Auguste Bourgoin entouré de ses élèves.
L'Harmattan, 1989, in-8°, 422 pp, préface de Nikita Elisséeff, 30 gravures à pleine page, 4 cartes, tableaux, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire et perspectives méditerranéennes)
"La thèse d'Yvelise Bernard étudie les récits de dix-huit voyageurs français du XVIe siècle qui se sont rendus en Orient à des fins diverses. L'auteur s'appuyant sur des récits détaillés, nous fait non seulement part des réactions des voyageurs, mais nous retrace aussi, comme le souligne son préfacier, une image de la société musulmane de l'époque telle qu'elle la perçoit à travers ses sources. Elle nous présente, dans une première partie, les voyageurs, leur biographie quand cela est possible, leurs récits de voyage, les itinéraires et conditions de celui-ci. Puis elle aborde, dans une seconde partie, ce que livrent les sources sur les hommes, les femmes et les enfants, les traits de civilisation (coutumes alimentaires, hygiène, rapports entre individus), les divertissements, la médecine et la mort. Le chapitre suivant est consacré à Mahomet et à la religion musulmane. Puis elle s'intéresse au sultan et à la manière dont est gérée cette société qui se présente sous la forme d'un État structuré, religieux, policier ,qui a été à son apogée sous Soliman le magnifique (1520-1566) et connaît un premier fléchissement sous Sélim II (1566-1574) avec la défaite de Lépante (1571). La troisième partie reprend la cosmographie de François Belleforest, sorte de synthèse faite au XVIe siècle par un homme de la Renaissance à partir des ouvrages de ses congénères. Des tableaux, des graphiques, une analyse quantitative sur les sujets traités, des planches, des cartes illustrent ce travail minutieux qui s'intéresse surtout au cœur de l'Empire (la capitale) et aux contrées arabes, et ne prétend pas donner une vue exhaustive de l'ensemble de l'Empire ottoman. De même, à travers les récits de ces voyageurs, on perçoit peu la société rurale. En réalité, on s'intéresse surtout au monde urbain civilisé (Turcs et Mores), moins aux Arabes répertoriés comme non civilisés. On assiste chez la majorité des auteurs à une lutte entre le legs médiéval (l'islam, religion de l'Antéchrist) et la volonté de connaissance rationnelle et globale qui caractérise l'homme de la Renaissance. On n'a pas encore de l'Orient une vision exotique : on ne recherche pas un type d'Orient déterminé. On en est surtout au stade de la rencontre, de la connaissance de l'autre que l'on côtoie durant des jours au cours de périples lents. Contraste donc avec notre époque où la vitesse et la précipitation dominent les rapports humains. Rien que pour ce dépaysement, l'ouvrage vaut une lecture attentive." (Robert Santucci, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1991)