Editions Jules Tallandier Bibliothèque des Grandes Aventures, Aventures et Voyages, Le Livre National, Section Bleue Broché populaire 1927 "In-12 (12 x 18,5 cm.), format de poche, broché populaire, couverture illustrée, ""Bibliothèque des Grandes Aventures"", 224 pages, n°187, ""Aventures et Voyages"", 2,25 fr., ""Collections du Livre National"", Collection bleue, nom de l'ancien propriétaire à la page de titre ; dos un peu plissé et incurvé, coiffes un peu frottées, quelques traces au 4e plat, bon état pour ce type de publication relativement fragile. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
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Librairie Arthème Fayard, collection L'aventure de notre temps, 1965. In-12, broché. 252 pages. Edition originale. Un des 25 exemplaires tirés sur papier alfa Navarre, seul tirage en grand papier, celui-ci non justifié. Parfait état.
Londres, [sans nom], 1782. 2 volumes in-8 reliés en un, 176-142 pages, plein veau caramel, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre beige, roulette dorée sur les coupes. Bel exemplaire.
C’est un «recueil d’historiettes, souvent diffamatoires sur les comédiens applaudis sous Louis XVI, dans les théâtre du Boulevard» Pia; «Le Désoeuvré est un pamphlet atroce et ordurier contre les principaux acteurs de Paris à cette époque» Soleinne. Publié une première fois en 1781, c’est en réalité ici la troisième édition, mais elle a du suivre de près la seconde, datée elle aussi de 1782. Sur un exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de France, en marge du chapitre XIX, consacré à Mayeur, un ancien détenteur de l’exemplaire a écrit: « Cet ouvrage est de lui, et l’on va voir qu’il ne se déchire pas et que le bout de l’oreille perce dans cet article». Mayeur entendait ainsi détourner de lui les reproches et les gifles que son livre aurait pu lui valoir. Barbier I, 910; Pia, Enfer, col. 318/319; et col. 1528 pour Le Vol... qui lui est un "tableau naturel des histrions du Boulevard du Temple et de toute l'espèce qui y séjourne".
Londres (Paris) [et] Neuchâtel, sans nom [et] de l'imprimerie de la société typographique, 1782. 2 tomes en un volume in-8 de VIII-240; IV-146-[2] pages, plein veau brun, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges. Menus défauts. Tampon bleu au verso de la page de garde, 2 M entrelacés, avec la devise "à tout hasard".
Pourvu des charges de Maître des requêtes en 1762, Guemadeuc fut forcé de se démettre de cet emploi en 1779 suite à quelques fâcheuses aventures, dont la principale est la suivante: le garde-des-sceaux Miroménil fut averti qu'on lui volait très régulièrement des couverts en argent à sa table, il découvrit que le coupable était Gemadeuc. Convoqué à son cabinet, Miroménil lui reprocha sa bassesse. Mais celui-ci se voyant découvert ne se déconcerta point, et croyant se tirer d'affaire par une sotte plaisanterie, répondit que M. le garde-des-sceaux lui ayant annoncé qu'il y aurait toujours un couvert pour lui, il avait cru pouvoir s'en emparer sans indiscrétion. L'aventure fut connu de tout Paris, et Baudouin de Guemadeuc fut enfermé durant 15 mois, sans autre vêtement qu'une culotte et une veste de nankin. Il se consola par la culture des sciences, et plus particulièrement l'astronomie. Plus tard il rédigea L'Espion dévalisé, que Mirabeau fit imprimer en Suisse, et que vendait le libraire Fauche à Neuchâtel, ce qui lui attira quelques problèmes de la part du gouvernement prussien, sur demande de la France. En effet, le duc de Choiseul y est maltraité, mais on y croise également M. de Boulogne, intendant de finances, Mme de Gourdan, fameuse proxénète, le chevalier Turgot, frère du ministre, d'Ambrun, le marquis d'Angivilliers, d'Argenson, le cardinal de Bernis, Diderot, etc.. Drujon, I, 331; Michaud, Bio. Universelle, 66, p. 206. Le second ouvrage fut rapidement interdit, car il est une critique Necker (Mizrim) et donc du gouvernement de Louis XVI. L'auteur y forme des considérations assez audacieuses: liberté de la presse, éradication de la mendicité, réforme du système judiciaire et bien sûr de la fiscalité. Drujon, I, 638; INED, 28, 3521. Ces deux titre sont ici en édition originale.
Presses de la Cité, 1960, in-8°, 249 pp, traduit de l'allemand, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, une carte sur les gardes, sans la jaquette, bon état
Voici les Mémoires d'un des espions les plus surprenants de l'histoire. Hussein Gaafar (alias John Eppler), fils d'une Allemande et d'un Egyptien, illustre à merveille les liaisons sulfureuses entre nationalistes arabes et nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Recruté en 1937 par l'Abwehr, il parcourt la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan et l'Egypte, et devient l'agent de Berlin pour le Moyen-Orient. Parmi ses nombreuses missions, il infiltre les services secrets britanniques sous l'uniforme anglais, accompagne le grand mufti de Jérusalem auprès de Hitler, et travaille avec un jeune officier du nom d'Anouar el-Sadate. Son principal fait d'armes est son ultime mission d'espionnage pour le compte de Rommel, sous le nom de code "Condor". Au printemps 1942, l'Afrika Korps semble en mesure de battre la 8e armée britannique et de s'emparer du Caire. Gaafar, muni d'un émetteur-radio, s'installe dans la capitale égyptienne et informe Rommel des mouvements de l'armée anglaise. Mais, une monumentale erreur de l'Abwehr met en péril sa mission... Ces Mémoires à l'indiscutable parfum romanesque sont aussi un document de première main sur le fonctionnement des services secrets allemands et l'alliance entre nazis et dignitaires musulmans. — « Good morning, mister Gaafar » : c'est par ces mots qu'un officier de l'Intelligence Service met fin, au Caire, en 1942, au travail de l'espion John Eppler, alias Gaafar, qui, pour le compte de l'Abwehr, envoie des messages depuis des semaines en direction des troupes de Rommel en marche vers le Nil. Mais cette mission de Eppler – la mission Condor – n'est que le dernier épisode de la vie extraordinaire que l'espion allemand raconte ici. Fils d'une Allemande et d'un chef bédouin, élevé en Egypte, John Eppler est, à la fois, arabe et allemand. Pour le Service de renseignement de la Wehrmacht, il est l'espion parfait. Recruté dès 1937, il va, de la Turquie à l'Iran, de l'Afghanistan à l'Egypte, devenir « l'agent » de Berlin pour le Moyen-Orient. Tout est vrai ici : les rencontres avec les agents du « grand adversaire », l'Intelligence Service ; comment Eppler accompagne le grand Mufti de Jérusalem auprès de Hitler ; comment il entre en relation avec l'actuel président de la République égyptienne, Sadate – alors officier – qui, par nationalisme, est décidé à lutter contre les Anglais par tous les moyens ; comment, en uniforme de lieutenant anglais, il pénètre dans le Q.G. de Montgomery au Caire ; sa randonnée dans le désert, derrière les troupes britanniques... Voici le métier d'espion mis à nu, et révélé le fonctionnement d'un grand service de renseignement : l'Abwehr. C'est fascinant.
Laffont, 1974, in-8°, 328 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vécu)
Voici les Mémoires d'un des espions les plus surprenants de l'histoire. Hussein Gaafar (alias John Eppler), fils d'une Allemande et d'un Egyptien, illustre à merveille les liaisons sulfureuses entre nationalistes arabes et nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Recruté en 1937 par l'Abwehr, il parcourt la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan et l'Egypte, et devient l'agent de Berlin pour le Moyen-Orient. Parmi ses nombreuses missions, il infiltre les services secrets britanniques sous l'uniforme anglais, accompagne le grand mufti de Jérusalem auprès de Hitler, et travaille avec un jeune officier du nom d'Anouar el-Sadate. Son principal fait d'armes est son ultime mission d'espionnage pour le compte de Rommel, sous le nom de code "Condor". Au printemps 1942, l'Afrika Korps semble en mesure de battre la 8e armée britannique et de s'emparer du Caire. Gaafar, muni d'un émetteur-radio, s'installe dans la capitale égyptienne et informe Rommel des mouvements de l'armée anglaise. Mais, une monumentale erreur de l'Abwehr met en péril sa mission... Ces Mémoires à l'indiscutable parfum romanesque sont aussi un document de première main sur le fonctionnement des services secrets allemands et l'alliance entre nazis et dignitaires musulmans. — « Good morning, mister Gaafar » : c'est par ces mots qu'un officier de l'Intelligence Service met fin, au Caire, en 1942, au travail de l'espion John Eppler, alias Gaafar, qui, pour le compte de l'Abwehr, envoie des messages depuis des semaines en direction des troupes de Rommel en marche vers le Nil. Mais cette mission de Eppler – la mission Condor – n'est que le dernier épisode de la vie extraordinaire que l'espion allemand raconte ici. Fils d'une Allemande et d'un chef bédouin, élevé en Egypte, John Eppler est, à la fois, arabe et allemand. Pour le Service de renseignement de la Wehrmacht, il est l'espion parfait. Recruté dès 1937, il va, de la Turquie à l'Iran, de l'Afghanistan à l'Egypte, devenir « l'agent » de Berlin pour le Moyen-Orient. Tout est vrai ici : les rencontres avec les agents du « grand adversaire », l'Intelligence Service ; comment Eppler accompagne le grand Mufti de Jérusalem auprès de Hitler ; comment il entre en relation avec l'actuel président de la République égyptienne, Sadate – alors officier – qui, par nationalisme, est décidé à lutter contre les Anglais par tous les moyens ; comment, en uniforme de lieutenant anglais, il pénètre dans le Q.G. de Montgomery au Caire ; sa randonnée dans le désert, derrière les troupes britanniques... Voici le métier d'espion mis à nu, et révélé le fonctionnement d'un grand service de renseignement : l'Abwehr. C'est fascinant.