‎Racine Louis‎
‎La Religion‎

‎Lons-le-Saunier, imprimerie de Gauthier Relié 1822 "In-12 (8,8 x 13,8 cm), reliure pleine peau, dos lisse orné de fers dorés, liseré d'encadrement sur les plats, gardes couleurs, tranches marbrées, 267 pages, édition à laquelle on a ajouté les tragédies ""Esther"" et ""Athalie"", par Jean Racine, les poèmes de ""Ruth"" et de ""Tobie"" par M. de Florian, le sonnet de Desbarreaux, et autres petites pièces ; petit manque de cuir au mors supérieur en queue, coins inférieurs usés, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."‎

Reference : ga2046


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‎LONGOBARDI, Nicola.‎

Reference : LCS-17581

‎Traité sur quelques points de la religion des Chinois. Edition originale de cette étude de la religion des Chinois par le successeur de Matteo Ricci à la tête de la mission jésuite en Chine.‎

‎ Paris, Jacques Josse, 1701.- [Avec] : Copie d’une lettre de Monsieur Maigrot à Monsieur Charmot, du II Janvier 1699 reçue à Paris en Août 1700. Elle montre la fausseté de ce que le Père le Comte a écrit touchant la Religion ancienne des Chinois. 1700.- [Avec] : Suite du journal historique des assemblées tenues en Sorbonne, pour condamner les Mémoires de la Chine.In-12 de (2) ff., 100 pp. ; II/ 88 pp., déchirure p. 25 ; III/ 45 pp. Veau brun granité, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.157 x 87 mm.‎


‎Edition originale de cette étude de la religion des Chinois par le successeur de Matteo Ricci à la tête de la mission jésuite en Chine.De Backer & Sommervogel IV, 1932; Quérard V, p. 347.« Les Directeurs du Séminaire des Missions Etrangères ont obtenu privilège de faire imprimer d’anciens Traités de divers Auteurs sur les cérémonies de la Chine. Le premier qu’ils font paraitre est celui du P. Longobardi, Jésuite, qui à son entrée dans ce Royaume-là lût les quatre Livres de Confucius, & remarqua que l’idée que divers Commentateurs donnaient de Xangti était opposée à la nature divine. Mais parce que les Pères de sa Compagnie, qui depuis longtemps faisaient la Mission dans ces Pays-là, lui avaient dit que Xangri était notre Dieu, il rejeta ses scrupules, s’imagina que la différence qui se trouvait entre le texte ainsi entendu, & les commentaires Chinois, ne venait que de l’erreur de quelque inerprete, & demeura treize ans dans cette pensée.Après la mort du P. Mathieu Ricci, il fut chargé de tout le poids de cette Mission, & reçut une lettre du P. François Passio Visiteur du Japon, qui l’avertissait qu’en des Livres composés en Chinois par quelques-uns de leurs confrères, il y avait des erreurs semblables à celles des Gentils. Cet avis du P. Passio augmenta les doutes dont son esprit avait été autrefois partagé, & le porta à s’instruire de telle sorte qu’il pût découvrir la vérité.Les fonctions de sa Charge l’ayant obligé depuis à aller à Pékin, il trouva le P. Sabathino de Urbis dans les mêmes scrupules, & s’en entretint avec lui. Pendant le cours de ces disputes le P. Jean Ruiz retourna du Japon, & arriva à la Chine avec un grand défi de voir ces difficultés éclaircies, & ces questions décidées […].Les trois Jesuites travaillerent selon l’intention du P. Visiteur. Les Peres Pantoya, & Banoni prirent l’affirmative, & tâchèrent de prouver que les anciens Chinois avaient eu quelque connaissance de Dieu, de l’ame, & des Anges.Le P. Sabathino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabatino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabathino envoya ces deux traités au P. Longobardi & aux autres Jésuites de la Chine, pour les examiner & pour en conférer avec les Létrés Chrétiens & avec les Gentils.Au même temps le P. Ruiz en composa un entierement conforme au sentiment du P. Sabathino. Le P. Longobardi reçut dans la suite ces quatre traités, les lut, en confera avec ses confreres de la Chine, & avec les Mandarins Chrétiens, & jugea toujours que le sentiment des Peres Sabathino & Ruiz était le plus sur. Il en conféra encore depuis avec les Docteurs Gentils, & se trouvant parfaitement instruit, composa le traité dont je fais l’extrait.Il y explique avant toutes choses la doctrine des Livres authentiques de la Chine, & après un examen exact du détail de ce qu’ils contiennent, il en conclut qu’il est évident que les Chinois n’ont jamais connu de substance spirituelle, distincte de la matière, comme sont Dieu, les anges, & l’ame raisonnable, & qu’ils ont connu seulement une substance universelle, immense, & infinie, d’où est émané l’air primitif, qui prenant différentes qualités, tantôt par le mouvement, & tantôt par le repos, devient matiere immediate de toutes choses.Tout ceci montre clairement quels sont les esprits que les Chinois regardent comme des Dieux. Selon eux tout ce qui est & tout ce qui peut être vient du Taikie, qui renferme en soi la Li, qui est la matière premiere, ou la substance universelle de toutes choses ; & l’air primitif, qui en est la matiere prochaine. De la Li, en tant que Li, émanent la piété, la justice, la religion, la prudence, & la foi. De la Li qualifiée & unie avec l’air primitif, émanent les cinq élemens avec touts les figures corporelles ; de sorte que suivant la Philosophie Chinoise, toutes choses, phisiques et morales, sortent de la même source.Les Chinois dès le commencement de leur Empire ont adoré les Esprits & leur ont offert quatre sortes de sacrifices. Le premier se faisait au Ciel ; le second à l’esprit des six principales causes, c’est-à-dire des quatre saisons, du chaud, du froid, du soleil et de la Lune, des étoiles, de la pluie & de la sècheresse. Le troisième aux esprits des montagnes & des rivieres, le quatrième aux esprits des Hommes illustres.Les consequences que le P. Longobardi tire de ces principes, sont que tous les esprits que les Chinois adorent sont une même substance avec les choses auxquelles ils sont unis ; que tous ces esprits ont un principe ; qu’ils finiront avec le monde, que ces Esprits, ou Dieux, sont par rapport à leur être d’une égale perfection ; & enfin qu’ils sont sans vie, sans science, & sans liberté.Le P. Longobardi, pour convaincre tout le monde que c’est là au vrai la doctrine des Chinois, rapporte les témoignages de leurs plus fameux Docteurs, qui enseignent qu’il n’y a point d’autres esprits que les choses naturelles.Il prouve dans la 16e Section que les Lettrés sont Athées, qu’ils se persuadent que le monde a été fait par hazard, que le destin y regle tout, & que les hommes après leur mort rentrent dans le vide du premier principe, sans qu’il y ait auncune récompense pour les bons, ni aucun chatiment pour les méchants ; ce qu’il confirme par ce qui lui a été avoué ingenuement par plusieurs Lettrés Payens, & par plusieurs Chrétiens, dans les conferences qu’il a eues avec eux sur ce sujet. » (Le Journal des Savans, 1701, 147-149). Nicolo Longobardi was Ricci's successor as superior general of the mission in China. He raised objections to the use of the Confucianist terms 'Tian' (Heaven) and 'Shangdi' (Sovereign on High) which had been favoured by Ricci as valid terminology for preaching to the Chinese. Longobardi's followers were concerned that the Catholic catechism would be diluted by a Confucianist interpretation, as well as by the ongoing veneration of ancestors. The debate was resolved in 1628 at a convention in Jiading, where it was decided that the veneration of ancestors would be permitted (i.e. it was not a pagan superstition), and the use of Confucian terms was banned. 'Cet ouvrage fut traduit et imprimé par les soins des directeurs des Missions étrangères. La Bibliothèque du Roi en possède un exemplaire avec des notes manuscrites de Leibnitz' (Quérard).‎

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‎MORNAY, Sieur du Plessis-Marly, Philippe de‎

Reference : LCS-16156

‎De la vérité de la religion chrestienne. Contre les Athées, Epicuriens, Paiens, Juifs, Mahumedistes, & autres Infideles. Seconde édition parisienne, entièrement revue par l'auteur, de « ce traité qui passe pour un des meilleurs ouvrages du célèbre auteur protestant » (Morgand et Fatout, n°11426)‎

‎L’un des meilleurs ouvrages de Duplessis-Mornay. Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, Claude Micard, 1583.In-8 de (16) ff., 603 pp., (2) pp. Dernière garde blanche couverte d’annotations manuscrites. Relié en plein vélin souple à recouvrement, dos lisse portant le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 169 x 112 mm.‎


‎Seconde édition parisienne, entièrement revue par l'auteur, de «ce traité qui passe pour un des meilleurs ouvrages du célèbre auteur protestant» (Morgand et Fatout, n°11426). Brunet, III, 1911. L'originale avait paru à Anvers chez Plantin en 1581. Philippe de Mornay, sieur du Plessis-Marly (1549-1623), fut l’un des plus illustres représentants de la réforme en France. Les témoignages des historiens sont unanimes sur le compte de ce grand homme d’Etat qui fut aussi un homme religieux et un caractère comme il s’en rencontre peu. Les Catholiques eux-mêmes ont rendu justice au «Pape des Huguenots». Homme d'action autant que d'une grande érudition, il fut un proche conseiller d'Henri IV, pour lequel il effectua de nombreuses et importantes missions diplomatiques en France et à l'étranger. Si le roi se détacha progressivement de lui après son abjuration, Mornay contribua néanmoins activement à la préparation de l'Edit de Nantes (1593). Son traité De la vérité de la religion chrétienne décrit les principaux fondements de la foi chrétienne en conformité avec les préceptes protestants. «Dans ce traité, qui passe pour un de ses meilleurs ouvrages, Mornay, présupposant l’existence de Dieu et la religion naturelle, en déduit, par une suite de raisonnements très solides, les doctrines de la création du monde, de la Providence et de l’immortalité de l’âme; mais il n’est pas toujours aussi heureux. Lorsqu’il essaie, par exemple, d’appuyer le dogme de la Trinité sur des preuves tirées de la raison et sur le témoignage des païens, ou de prouver la chute de l’homme par la religion naturelle, on reconnait sans peine qu’il a entrepris une tâche impossible. Son plan d’ailleurs est simple et méthodique, et l’érudition qu’il déploie très vaste». (E. Haag, La France protestante ou vie des protestants français..., p. 538) Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement.‎

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‎BOSSUET, Jacques Bénigne‎

Reference : LCS-18305

‎Discours sur l’Histoire universelle. Pour expliquer la suite de la Religion & les changemens des Empires. « De bons esprits continuent de tenir le ‘Discours’ de Bossuet pour une des œuvres capitales de la littérature française ».‎

‎"Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne." Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. In-4 de (1) f., 561 pp., (7). Relié en veau blond glacé de l’époque, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 257 x 188 mm.‎


‎Edition originale. Tchemerzine, I, 842. « Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne. Très informé, fondé sur une multitude de faits, sur une connaissance de l’histoire, particulièrement de l’histoire romaine, aussi complète qu’on la pouvait avoir à cette date, il a pour idée centrale que Dieu gouverne le monde dans le respect de la liberté humaine. « Ce qui est hasard à l’égard de nos conseils incertains est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c’est-à-dire dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre ». De bons esprits continuent de tenir le ‘Discours’ pour l’œuvre capitale de Bossuet et aussi pour une des œuvres capitales de la littérature française. Montesquieu ne l’a pas éclipsée. Elle est unique par la majestueuse grandeur des vues et la précision contrôlée du détail. Si cette œuvre grandiose a marqué dans l’histoire de l’esprit humain, elle a marqué aussi une étape dans l’histoire de l’esprit de Bossuet. Elle a formé en lui, peut-on dire, l’historien au sens moderne du mot ». Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ est aussi un cours d’histoire générale qui fut écrit uniquement pour l’éducation du dauphin. Fondé sur la Révélation, il embrasse toute la suite des temps qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu’à l’empereur Charlemagne. « Il se divise en trois parties ; la première s’intitule ‘Les époques’ ; la seconde, ‘La suite de la religion’ et la troisième ‘Les empires’. » Dans la première, l’auteur s’attache à résumer dans l’ordre chronologique les principaux événements dont le monde fut alors le théâtre. Dans la seconde, il aborde la religion chrétienne : exaltant sa marche progressive, il montre comment, préparée par Moïse, elle aboutit au triomphe de l’Eglise. Dans la dernière, il étudie les empires de l’antiquité : les causes de leur grandeur et de leur décadence, leur lente destruction mutuelle, leur unification enfin par les Romains – laquelle devait faciliter la diffusion de l’Evangile. » « Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ fait grand honneur à son auteur dans la mesure même où il nous permet d’admirer les incroyables ressources de son génie. Il ne s’agit pas seulement de ce style plein d’antithèses qui fait de lui le plus grand de nos prosateurs. Mais du fond même de l’ouvrage : la richesse de l’information n’a d’égale ici que l’ampleur de la conception. Qu’on y ajoute la sûreté de l’analyse. D’où il suit que, mis à part l’objectif et les moyens, Bossuet se révèle ici le précurseur de Montesquieu ». Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans sa première reliure en veau blond glacé de l’époque. Provenance : du Cabinet de livres de M.A.P. de Fontenay Seigneur de Sommant, Noiron, Président et Lieutenant Général au Baillage et Siège Présidial d’Autun (ex libris gravé daté de 1770).‎

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‎ARMAND, Jean dit Mustapha‎

Reference : LCS-2366

‎Voyages d’Afrique faicts par le commandement du Roy. Ou sont contenues les navigations des Fraçois, entreprises en 1629 & 1630 sous la conduite de Monsieur le Commadeur de Razilly des costes Occidentales des Royaumes de Fez & de Marroc… Ensemble la description des susdits Royaumes, Villes, Coustumes, Religion, Mœurs & commoditez de ceux dudit pays… Le tout illustré de curieuses observations par Jean Armand, Turc de Nation… Récit de deux expéditions organisées par Richelieu sur les côtes du Maroc‎

‎« Édition originale extrêmement rare » des Voyages d’Afrique d’Armand (Chadenat). Séduisant exemplaire en vélin de l’époque. Paris, Nicolas Traboulliet, 1632. Petit in-8 de (1) f.bl., (4) ff., 320 pp. et (1) f.bl. Relié en plein vélin ivoire à recouvrement de l’époque, dos lisse avec le titre et la date calligraphiés. Reliure de l’époque. 161 x 102 mm.‎


‎Rare édition originale avec un titre rajeuni de la relation des expéditions organisées par Richelieu en 1629 et 1630 sur les côtes du Maroc. Il s’agit de l’un des plus anciens ouvrages français relatifs au Maroc. Brunet, I, 483 ; Chadenat, 5008. Le privilège avait été accordé le 5 septembre 1631 et quelques exemplaires portent la date 1631. « Playfair dans sa « Bibliography of Morocco » dit au sujet de ce livre: ‘This work shows the great interest which Richelieu attached to the maritime preponderance of France, and to commercial intercourse with Morocco.’» (Chadenat, 5008) Jean Armand, dit Mustapha, turc de naissance, était venu en France au début du XVII° siècle pour y enseigner les langues étrangères. Il fut converti à la religion chrétienne par le Cardinal de Richelieu. Richelieu crée une marine en 1626 en se donnant le titre de « Grand Maître et Surintendant de la Navigation » et donne une grande extension aux établissements coloniaux. La situation commerciale des français en Afrique est alors extrêmement précaire. Les corsaires de Salé avaient capturé un grand nombre de vaisseaux et de matelots français retenus en esclavage. En 1629 Richelieu charge son cousin, le chevalier Isaac de Razilly, fondateur de la politique coloniale française en Acadie, d’une expédition au Maroc. Razilly prend Jean Armand comme interprète. Les expéditions de 1629 et 1630 avaient pour objet le rétablissement du commerce avec les côtes de Fez et du Maroc, et les négociations pour le rachat des esclaves français. Lors de la seconde expédition, les français firent un blocus devant Salé jusqu’à obtenir la paix et la libération des Français. Les captifs seront alors délivrés, les marchands français pourront commercer librement et les chrétiens exercer leur culte. Ce sont ces deux expéditions de 1629 et 1630 que Jean Armand rapporte, en s’aidant des rapports et des pièces officielles, lettres, traités que lui confièrent Razilly et Richelieu. Ce très intéressant ouvrage contient des détails curieux sur les mœurs et la religion des habitants de ces contrées, et des observations sur la géographie ; il témoigne aussi du grand intérêt que portait Richelieu au commerce avec l’Afrique du Nord. L’ouvrage est dédicacé à Richelieu. Dans sa préface, l’auteur rend hommage au Cardinal qui dit-il ne se contente pas de « faire des merveilles sur la terre mais aussi sur la mer dont la largeur et l’étendue n’égale en rien la capacité de (l’) esprit. » Le livre se compose de l’histoire de l’expédition ainsi que d’un « traité sommaire et raccourci des royaumes de Fez et Maroc », fait, dit-il, par « un turc qui a été témoin oculaire des événements, qui a vu le pays, mais qui s’est aussi servi de livres. » Les bibliographes soulignent l’extrême rareté de cet ouvrage. « Édition originale extrêmement rare d’un des plus anciens ouvrages français relatifs au Maroc. » (Chadenat). Brunet ne cite qu’un exemplaire, l’exemplaire Langlès. Aucun exemplaire n’est répertorié sur le marché des ventes publiques internationales depuis le début des relevés il y à 34 ans. Magnifique exemplaire à belles marges, de cette très rare relation de voyages, conservé dans son vélin à recouvrement de l'époque. Provenance : signature autographe de Jean Juchereau de La Ferté, sieur de Maur (1592-1672) sur le premier contreplat. C’était un proche du gouverneur de la Nouvelle-France, Isaac de Razilly. Arrivé au Québec en 1634, il devient par la suite commis général des magasins de la Nouvelle-France. Selon une note manuscrite du XIXe siècle sur le premier feuillet blanc, l’exemplaire proviendrait de la belle collection Le Camus de Limare, dispersée en 1786.‎

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‎BLAUF (Julien). ‎

Reference : 11784

‎Issoire pendant les Guerres de religion.‎

‎ Clermont-Ferrand, Française d'édition et d'imprimerie, 1977 ; in-8. 297pp. - 16 feuillets hors-texte d'illustrations en noir. Pleine toile écrue de l'éditeur, premier plat imprimé en rouge et noir. des rousseurs sur les tranches si non bon exemplaire. ‎


‎Edition tirée à 1000 exemplaires, reproduisant une chronique rédigée pendant les Guerres de religion par un bourgeois d'Issoire, témoin de l'intransigeance religieuse, dans les années 1540 à 1622. Ce document avait déjà été publié par Jean-Baptiste Bouillé dans ses "tablettes historiques de l'Auvergne" en 1848. Il est revue et complété ici par une introduction, des notes et une bibliographie par André SEVE; ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

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