Librairie Hachette Broché 1945 In-8 (23x14 cm), dos broché, 263 pages ; manque au dos, pliures, brochage lâche, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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S.l.n.d., , (1720 circa). Petit in-4 (222 x 167 mm) de (1) f. 102 pp. mal chiffrées, 18 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, signet, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Manuscrit inédit établi vers 1720 du marquis de Quincy précédé d’un avis rédigé par ses soins selon une attribution anonyme placée en tête (1 feuillet) : « De l’écriture du Marquis de Quincy. Préface (caviardage) pour être mise à la tête de l'ouvrage (…) j'ai taché par une espèce d’amusement d’extraire et tirer des divers ouvrages qui portent le titre de Koram tout ce qui m’a paru essentiel et utile sur les moeurs et la politique. J'ai formé ce petit ouvrage dont la lecture pourra devenir intéressante, j’avais eu dessein de ne prendre que les plus beaux préceptes de la morale de Mahomet mais comme la religion du Prophète et sa croyance est si étroitement liée avec les moeurs j’ai pensé qu’en y insérant les dogmes, je donnerai plus d’agrément à cet ouvrage ». Grand bailli d'épée du Nivernois, Charles Sevin, marquis de Quincy (1660-1728), général d'artillerie qui participa aux dernières guerres de Louis XIV, publia une Histoire militaire du règne de Louis le Grand (1726). Érudit bibliophile, il épousa Geneviève Pecquot de Saint-Maurice et forgea l’ex-libris manuscrit « Quincy-Saint Maurice ». Sa collection, qui compta dans un premier temps 400 manuscrits légués par son parent le conseiller au Parlement de Dijon Fevret de Fontette, fut cédée au marquis de Paulmy. Le « Catalogue des livres de la bibliothèque de M. le marquis de Quincy, grand baillif d'épée du Nivernois. 1776 » est conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal (cote : Ms-4639). Un des premiers recueils resté inédit consacrés au Coran. En 1647 l’ancien consul de France à Alexandrie, André du Ryer (1580 1660) publia pour la première fois à Paris L’Alcoran de Mahomet traduit de l’arabe en français, réédité à plusieurs reprises au XVIIe puis au XVIIIe siècle, qui fut à la base des traductions en anglais, en hollandais et en allemand. En 1721, Hadrian Reland publiait le mémoire Religion des Mahométans exposée par leurs propres docteurs avec des éclaircissements sur les opinions qu’on leur a faussement attribuées. « Les auteurs qui nous ont transmis l’histoire du mahométisme ont noyé dans une infinité d’extravagances la morale & les préceptes de Mahomet. (…) on trouve dans ce livre des maximes qui ne seraient pas indignes des philosophes de l’Antiquité. Les idées que Mahomet nous donne de la divinité sont telles que la raison nous les dicte et le portrait qu’il en fait ne peut que nous inspirer du respect. À l’égard des règles que le prophètes des Turcs a laissé sur la conduite des hommes, elles approchent beaucoup de la vraisemblance ; j’oserais même presque assurer qu’elles sont capables de former des coeurs vertueux, si je n’étais pas persuadé que l’on ne le peut être sans le secours de la révélation chrétienne » (Préface de Quincy). L’égyptologue et orientaliste Claude Etienne Savary publiera en 1784 un recueil sous le même titre Morale de Mahomet un an après sa traduction du Coran en français, la plus importante depuis du Ryer.On trouve ce manuscrit décrit dans le Bulletin du Bibliophile (1836-1837, p. 163, n° 370) : « Morale de Mahomet, tirée de l’Alcoran, traduit de l’arabe. In-4, rel. Ms. avec une préface de 2 pages autog. de la main du marquis de Quincy ».
A Cologne, chez Nicolas Schoute, 1666. In-8 de (16)-355-(1) pp. Suivi de :Censura sacrae Facultatis theologiae parisiensis in librum cui titulus est Amadaei Guimenii (…) Paris, Vitré, 1666. 20 pp. La Théologie morale des Jésuites et Nouveaux Casuistes : représentée par leurs pratiques et par leurs livres : condamnée il y a déjà longtemps par plusieurs censures, décrets d'université et arrêts de cours souveraines : Nouvellement combattue par les curés de France ; et censurée par un grand nombre de Prélats et par des Facultés de Théologie catholique : Divisée en Cinq parties, qui se peuvent voir en la page suivante. Et augmentée en cette Nouvelle édition d'une Censure faite par la Sorbonne. Cologne, Nicolas Schoute, 1666. (4)-893 pp.3 parties en 1 vol. in-8, vélin ivoire rigide, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Première édition posthume des Provinciales suivies de la Censure de la Faculté de Théologie de Paris et de la Théologie Morale sortie des presses de Nicolas Schoute à Cologne qui publia la même année (1666) une édition différente des seules Provinciales (476 pp., Willems, n°1372).Les trois pièces (Provinciales, Censure, Théologie) avaient été réunies une première fois en 1659 par le même Nicolas Schoute, du vivant de Blaise Pascal (1623-1662). Les dix-huit Lettres provinciales parurent séparément du 23 janvier 1656 au 24 mars 1657. Cette édition comprend la 19e lettre (Lettre d'un avocat au parlement à un de ses amis) qui n'est pas de Pascal mais probablement de l'avocat Antoine Le Maître (Willems). Titre en rouge et noir ; chaque partie a sa page de titre propre avec la même adresse pour les Provinciales et la Théologie Morale et l'adresse : "Parisiis, apud A. Vitré" pour la Censure. Rousseurs mais bel exemplaire en reliure d'époque.Maire, II, 190-201 ; Basse, Monographie des éditions des Lettres provinciales, 31.
A Berlin, De l'Imprimerie Royale, 1789. In-8 de 260 pp., maroquin rouge, dos lisse orné de fleurons et filets dorés, frise dorée sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition française dans la traduction du comte de Sinzendorf, ambassadeur de Saxe à Berlin. L'édition originale allemande parut l'année précédente (1788) à Breslau sous le titre Abhandlung über die Verbindung der Moral mit der Politik.Il s'agit, selon Quérard, du seul texte de l'oeuvre du philosophe allemand (1742-1798) qui fut traduit en français. Lors de son passage dans la ville de Breslau, Frédéric II invita Christian Garve à traduire et commenter le De Officiis de Ciceron ; le philosophe s'en acquitta et dédia son travail au roi de Prusse pour lequel il professa dès lors la plus vive admiration. Poursuivant sa réflexion sur la Morale, il publia cinq ans plus tard à l'usage des gouvernants Abhandlung über die Verbindung der Moral mit der Politik pour tenter de concilier morale individuelle et conduite de l'État. « Il me paraît évident que le seul moyen pour examiner cette question consiste à s'expliquer bien clairement les nuances qui séparent la position de l'homme public d'avec celle du simple citoyen ». Très bon exemplaire en maroquin du temps à grandes marges, imprimé sur papier fort. Quérard III, 270.
P., Presses Universitaires de France, 1961, 2 vol. in-8, br., non coupé, non rogné, 858-VI pp., index. (GG16C)
- Tome 1. Analytique de l'action morale - Tome 2. Dynamique de l'action morale. De la bibliothèque de Vladimir Jankélévitch, avec son cachet.
P., Mercure de France, 1897, in-16 carré, br., non rogné, 61 pp. (L79)
Édition originale publiée anonymement, tirage : 112 ex. Celui-ci est un des 100 vergé. Littérature et morale - Morale chrétienne.Quelques rousseurs sur la page de garde.