Buenos Aires. Editions des Lettres Françaises. 1942. Petit in-f°br., (235x305mm), second tirage tiré à 310 exemplaires, celui-ci un des 100 sur papier type Hollande. Couverture un peu salie, intérieur frais.
Reference : ORD-9603
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Petit In-4. Sans date. Demi-Chagrin grenat avec le dos orné de motifs dorés. Edition illustrée sans nom d'éditeur ni date. Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie - Actes et paroles - Avant l'exil - Pendant l'exil
Etat correct. Reliure en bon état peu frottée. Intérieur avec rousseurs laissant une lecture agréable
Fayard 1998 in8. 1998. Broché. 552 pages. Pour ses 80 ans (le 2 décembre) le Prix Nobel de littérature publie en avant-première en France la suite de ses mémoires (Le Chêne et le Veau ses souvenirs de la période soviétique avaient été publiés à chaud en 1975 au Seuil et avaient connu un triomphe : 150 000 ex). Il s'agit ici de ses mémoires d'Occident couvrant dans ce volume les premières années consécutives à son expulsion d'URSS en février 1974. Le livre est composé de cinq gros chapitres : 1) Sans ancrage : de son débarquement à Francfort accueilli par le Nobel allemand Heinrich Böll jusqu'à son départ pour le Canada à la recherche d'une maison. La perte de repères l'ignorance de l'Occident des médias l'installation à Zurich le travail sur le propre exil de Lénine dans cette ville l'espionnage par les services tchèques l'angoisse de récupérer ses archives et le réconfort de vérifier qu'il peut encore écrire en exil. 2) Les rapaces et les benêts : longue parenthèse sur les difficiles et pénibles affaires éditoriales de l'écrivain de 1967 à 1975. Les trafics de manuscrits les complicités avec le KGB les traductions déplorables les mandats détournés les cessions non autorisées etc. Un cauchemar qui se dissipe avec la remise en ordre de ses affaires à compter de 1974. 3) Encore un an deci delà : d'avril 1975 à avril 1976 de la recherche d'un coin de terre en Amérique à l'installation à Cavendish (Vermont). Traversée du Canada jusqu'en Alaska travail pour La Roue rouge à l'Institut Hoover en Californie hostilité de l'establishment politique américain (H. Kissinger G. Ford). Voyages en Europe (Italie Espagne Angleterre...). 4) Aux Cinq Ruisseaux : (avril 1976 - juin 1978) : le trait de lumière dans la compréhension de la Révolution de 1917 : c'est au printemps 1917 que tout s'est joué Octobre n'a été qu'un pustch. Il se reclut pour travailler. L'aménagement de la maison de travail le rituel de l'écriture. Riposte aux attaques contre lui depuis l'émigration russe (Medvedev Siniavski). La famille l'éducation des enfants. Le fameux discours de Harvard. 5) A travers la pestilence : réfutant une pseudo biographie rédigée sur lui par un Tchèque et éditée à Moscou inspirée de faux témoignages Alexandre Soljénitsyne en rétablissant la vérité contre ce montage raconte sa famille son enfance sa jeunesse sa vie de soldat pendant la guerre. Eminement varié tantôt lyrique tantôt emporté tantôt impératif cet ample récit est un témoignage hors pair sur la vie d'un des très grands écrivains du XXème siècle écartelé entre sa patrie-prison où s'est épanouie sa liberté intérieure et sa force de dissident et un monde dit libre mais étranger hérissé des barreaux de l'incompréhension mutuelle. C'est aussi un document irremplaçable sur l'élaboration d'une oeuvre La Roue rouge qui restera comme le Guerre et Paix de ce siècle Très Bon Etat
8 vol. in-12 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 4 nerfs dorés, J. Hetzel et Cie, Maison Quantin, s.d. [ 1882-1889 ]
Etat très satisfaisant (petit manque aux feuillets de faux-titre à l'emplacement d'un ex-libris manuscrit, bon état par ailleurs).
12,5x20,5 cm, 485 pages, état neuf, plein cuir bistre, tabac foncé, dos avec pièces de titre et entre nerfs dorés, tranchefile et signet, plats enluminés, portrait en frontispice, Collection distribuée par le Cercle du Bibliophile, imprimé en Suisse, dessins et gravures à pleine page tirés de l'édition de la "Librairie du Victor Hugo illustré" de 1895, ouvrage réalisé d'après les maquettes de Gilbert Gilliéron -
Actes et paroles - Pendant l'exil est un recueil publié en 1875 de textes de Victor Hugo : discours, déclarations publiques et textes divers (souvent parus dans la presse) entre 1852 et 1870. Ces oeuvres, comme l'indique le titre, ont été écrites pendant son exil de 1851 à 1870. Actes et paroles - Pendant l'exil, que complètent Actes et paroles - Avant l'exil et Actes et paroles - Depuis l'exil, dévoile la pensée politique hugolienne et son engagement public durant le Second Empire depuis ses lieux d'exil successifs. Pour bibliophile, fin lettré, lecteur passionné.
15 décembre 1898 | 13.50 x 20.50 cm | quatre pages sur un bifeuillet
Lettre autographe paraphée d'Emile Zola, datée de sa main du 10 avril 1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à la femme d'Octave Mirbeau. Trace de pli horizontal inhérent à l'envoi, de très rares et discrètes rousseurs sur le premier feuillet. Particularité de cette correspondance d'exil, Zola choisit d'omettre sa signature dans ses lettres - ou comme ici, de parapher seulement, se prévenant de la censure ou des enquêtes de police. Publiée dans ses uvres complètes, t. XXV, éd. F. Bernouard, 1927, p. 820. Déchirante lettre de Zola écrite dans l'exil le plus total, la retraite la plus ignorée, le silence le plus absolu. L'écrivain justicier est reclus en Angleterre, contraint de quitter Paris après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" é pendant ces heures cruelles. * Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Le soir même de sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. L'écrivain peine à supporter cet exil volontaire, si contraire à son caractère, et s'épanche dans cette missive qu'il adresse à la femme de Mirbeau, qui fut pour lui un inconditionnel soutien aux côtés de son mari. Il ne cache pas le sentiment de culpabilité qui le ronge, et expose sa stratégie: «Chère Madame et amie, quelle bonne et réconfortante lettre vous m'avez écrite! J'avoue que j'avais un peu besoin de ce cordial, car l'homme nerveux et passionné que je suis n'est pas fait pour l'exil, pour la résignation et le silence. Vous avez parfaitement deviné que ma torture est d'être à l'abri, dans trop de paix et de sécurité, pendant que les autres se battent. Et vous savez que ma résolution était prise de ne rien dire à personne et de rentrer un beau matin. Maintenant, voilà que vous m'écrivez, et vous n'êtes pas la seule, tout le monde m'écrit que je dois rester où je suis sous peine de déchaîner les pires catastrophes. Je n'en crois rien, je l'avoue, je reste convaincu que mon projet était brave, même utile, et que nous aurions été une fois de plus vainqueurs. Mais, devant l'opinion unanime, je dois m'incliner. Comme je l'écris à Labori, c'est le plus gros sacrifice que j'aie encore fait à la cause, car on n'imagine pas tout ce que je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir où je me trouve. Ét je ne parle pas de mon pauvre cur, arraché à tout ce qu'il aimé. Quant à quitter ce pays, je ne le tenterai même pas. Toute ma souffrance en serait renouvelée. J'y ai longuement réfléchi, toutes les bonnes raisons sont que je reste où je suis, même si l'affaire doit durer encore des mois. Il me semble que cela est mieux, car il ne manquerait plus que j'aille me divertir au soleil, pendant qu'on se bat. Vous devinez déjà les articles de la presse immonde, la France vendue à l'Italie, pour les trente deniers de Judas. Dites à votre mari combien je l'aime et l'admire. Le voilà jeté dans l'action, lui aussi, et if s'y comporte superbement. Merci aussi à tous les deux pour l'affection dont vous entourez ma chère femme, vous dévouant à nos intérêts, veillant à ce qu'elle ne soit pas seule, à Paris au milieu de la bataille. Je suis infiniment touché de votre tendresse, et c'est une de mes grandes consolations. Je me permets de vous embrasser, chère madame et amie, et d'embrasser aussi votre vaillant mari, de tout cur.» Alors que son propre camp le contraint à l'exil, les événements s'enchaînent en France à la s
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