Les Civilisations de l'Orient. Collection Ars et Historia. Plon. 1949. Gd in-8 br. III, 172pp. Nombreuses illustrations photo h.-t. Exemplaire un peu sali, 2°plat détaché.
Reference : ORD-4733
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Précieux et unique album d’aquarelles aux coloris très vifs rehaussés d’or, dédié aux professions artisanales dans l’Inde du début du XIXe siècle. Inde, début du XIXe siècle. Album in-4 composé de (2) ff. bl. et de 60 aquarelles. Petite déchirure sans gravité à 2 planches. Relié en plein maroquin brun, encadrement et décor composés de motif végétaux dans un style oriental frappés à froid sur les plats. Dos anciennement refait. Reliure de l’époque. 277 x 180 mm.
[video width="1828" height="1028" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2016/11/Album-aquarelles-Inde-MD-version-site-web.mp4"][/video] Précieux album d’aquarelles constitué au XIXe siècle par un Lieutenant Britannique en poste en Inde et représentant principalement l’ensemble des professions artisanales telles qu’elles étaient alors pratiquées en Inde. L’album compte 60 superbes aquarelles d’une grande finesse d’exécution parmi lesquelles 10 représentent des souverains Sikhs aux costumes chatoyants et aux drapés élaborés, 40 les professions artisanales telles qu’elles étaient pratiquées au XIXe siècle en Inde et 10 des vues de monuments comme le Temple d’Or d’Amritsar, la tombe de Ranjît Singh, la Mosquée Dorée de Lahore au Pakistan, le Taj Mahal à Āgrā... La suite d’aquarelles consacrée aux métiers présente: un cordonnier, un forgeron, un potier, un tisserand, un ébéniste, un dresseur de serpent, un chasseur, un teinturier, des musiciens, un barbier, un boucher, etc. Chaque artisan est représenté en plein travail, entouré de ses outils et de ses réalisations en cours. Chaque scène offre une vision détaillée et réaliste de l’atelier de l’artisan, avec les divers outils et instruments qui lui sont nécessaires dans son travail accrochés au mur, posés sur une table ou à même le sol. Les aquarelles aux coloris particulièrement vifs et chatoyants ont été subtilement rehaussées à l’or et sont délimitées par un liseré peint. Les noms des personnages, des monuments et des professions représentés sont inscrits en persan à l’encre noire sous les cadres. Un rare témoignage de l’activité artisanale dans l’Inde du début du XIXe siècle. Recueil unique composé de 60 aquarelles peintes au début du XIXe siècle, dédié aux souverains de l’empire sikh et aux professions artisanales typiques de l’Inde de cette période, d’une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l’histoire de l’artisanat. Provenance : ex libris manuscrit “L.S. Parry. Found by Lieutenant C.J. Tyler, R.A., in the Bagh Palace at Lucknow after the seige. 1856” sur la garde.
Paris, Garnier, 1861 ; 2 vol. in-12 ; 432pp. - 442pp. - 1 carte dépliante hors-texte. Demi-basane blond, dos lisse, filets à froid et dorés, pièces de titre noires et de tomaison blondes. Nombreuses rousseurs.
Jacquemont (Victor), voyageur né à Paris le 8 août 1801, mort à Bombay le 7 décembre 1832. Fils de Frédéric-François-Wenceslas Jacquemont de Moreau (1757-1836), qui renonça à son titre de noblesse après la nuit du 4 août, qui fit partie du Tribunat en l'an VIII, devint directeur général de l'instruction publique et encourut la disgrâce de Napoléon pour sa participation au complot du général Mallet. Victor fit de fortes études littéraires, suivit les cours de chimie de Thénard et se consacra à la botanique et à l'histoire naturelle. Il avait débuté brillamment dans le monde, s'était lié avec La Fayette, Mérimée, Stendhal. Une passion malheureuse le jeta dans un profond désespoir. Pour l'en tirer, son frère le poussa vivement à voyager. Jacquemont en 1826 s'embarqua pour l'Amérique, visita Haïti et revint bientôt en France pour s'occuper des préparatifs d'une mission scientifique en Inde que les administrateurs du Jardin du Roi lui avaient confiée. Parti en août 1828, avec une subvention insuffisante, il attendit vainement à Calcutta durant sept mois un supplément de subsides qu'il avait sollicité du gouvernement français. Il gagna l'amitié du vice-roi, lord William Bentink et, grâce à son appui, put continuer son voyage. Il parcourut l'Inde, explora l'Himalaya, pénétra dans la Tartarie chinoise, passa dans le Pendjab dont le roi Rundjet-Sing l'accueillit admirablement, parcourut le Cachemire et le Tibet et, à peine de retour à Bombay, mourut soit des suites d'une attaque de choléra, soit, selon Bouillet, d'une fièvre contractée en herborisant dans l'île empestée de Salsette. Guizot fit éditer le journal de son Voyage dans l'Inde (Paris, 1836-44, 6 vol. gr. in-4) qui abonde en renseignements géologiques, géographiques, météorologiques, botaniques et zoologiques et donne de curieux détails sur les moeurs, les institutions, les langues, le commerce des pays qu'il a visités. Mais toute sa notoriété lui vient de la publication de sa Correspondance (Paris, 1833, 2 vol. in-8, nombr. éd.) avec sa famille et ses amis. Ses lettres écrites sans apprêt, d'un style vif et gai, révèlent un esprit très fin et très compréhensif, des facultés d'observation tout à fait remarquables. D'une lecture très attachante, elles inspirent pour leur auteur des sentiments de sympathique admiration auxquels sa mort prématurée n'est sans doute point étrangère. (R. S.)."La publication de sa correspondance a été complétée en 1867, avec une préface de Prosper Mérimée. Son volumineux journal de voyage fut partiellement édité par Alfred Martineau sous les titres de « État politique et social de lInde du Nord en 1830 » (1933) et « État politique et social de lInde du Sud en 1832 » (1934). Présenter Victor Jacquemont, c'est faire connaître non pas tant le naturaliste que 1observateur des sociétés et des gens qu'il rencontre dans son très long parcours du sous-continent indien. Curieux des hommes, de leurs murs et de leurs institutions, il s'entretient avec tous, observe, jauge, critique. Ce sont les colonisateurs britanniques, les Musulmans, les Hindous, les Sikhs, hommes et femmes, qui le reçoivent et avec lesquels il s'entretient en Anglais, en Persan, en Hindoustani, selon les besoins il commence même à apprendre le sanskrit et qu'il compare aux Français de ce début du XIXe siècle, lui qui se dit « radicalement parisien » (lettre du 3 septembre 1832 au gouverneur de Pondichéry). Bien de ses observations et formulations charment le lecteur d'aujourd'hui et font écho, chez un indianiste, à sa propre expérience de l'Inde contemporaine. Jacquemont est un observateur irremplaçable de cette Inde d'il y a deux siècles, comparable et opposable en un certain sens à l'ouvrage fameux auquel l'abbé J. A. Dubois a donné son nom, « Murs, institutions et cérémonies des peuples de lInde » (Paris, Imprimerie royale, 1825)". (Extrait d'un article de Olivier Herrenschmidt au 130ème Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, La Rochelle , 2005, Voyages et voyageurs .)
À Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1790 in-8, 23 pp. broché, couv. papier bleu postérieur.
Publication peu connue de cette opinion donnée par Mirabeau devant l'Assemblée Nationale au sujet de la liberté du commerce de l'Inde. Il entend encadrer cette liberté en imposant les ports de débarquement aux bateaux important des marchandises venues d'Inde.Inconnu à Monglond ainsi qu'à Tourneux. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Simon, 1777 in-4, 4 pp., vignette.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Dentu, an X - 1802 in-8, viij-457 pp., avec une carte dépliante, basane fauve racinée, dos lisse orné de guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre brique, pointillé doré sur les coupes, tranches jaunes, gardes de papier bleu (reliure de l'époque). Petit manque à la coiffe inférieure, épidermures sur le plat supérieur.
Seconde édition (la première est de l'an VII).Rédigé à partir des récits donnés par les voyageurs, Norden, Pockoke, Niebuhr, Savary et autres Volney, l'ouvrage se présente comme un guide de voyage du Moyen-Orient jusqu'en Inde. Le premier tiers de l'ouvrage est consacré à l'Egypte, qui venait d'être occupée par l'Armée d'Orient.Blackmer 805. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT