Paris. Éditions Colbert. Lectures de France. 1944. In-8 (170 x 238 mm) broché, couverture entièrement illustrée couleurs (Typographes essayant d'empêcher des soldats allemands, appuyés par des hommes en civil, d'entrer dans l'imprimerie). Texte sur 2 colonnes, 16 pages. Ouvrage de littérature populaire, peu courant.
Reference : ORD-19392
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P., Editions de Kérénac et Cie, 1945, in-12, 365 pp, préface de Gabriel Reuillard, du Comité d'épuration des Gens de Lettres, lettres de Maurice Schumann, Albert Bayet, Justin Godart, Marius Moutet, broché, très bon état
André Jacquelin, dit "Josserand" (1898-1985), est un journaliste et résistant des maquis de l'Ain et du Haut-Jura. Il est le fondateur du journal clandestin « Bir-Hakeim » (en mars 1943) et l'auteur des photographies du défilé d'Oyonnax, le 11 novembre 1943, information reprise par la presse anglo-saxonne. — "André Jacquelin est l'un des premiers journalistes à répondre à « l'appel » du 18 juin 1940 lancé de Londres par le général de Gaulle. Il est aussi l'un des premiers à être arrêté sur l'ordre des autorités du gouvernement de Vichy. Il est écroué à la prison Saint-Paul de Lyon sous le numéro 6789 après avoir subi, pendant deux jours et une nuit au siège même de la 10e Brigade politique, des sévices de la part des policiers de Vichy. C'est dans un triste état qu'il est traîné dans la cellule 56. Il est libéré quelques temps plus tard par le juge d'instruction Borel, avant l'invasion, le 11 novembre 1942, de la zone dite "libre" par les troupes allemandes en violation des clauses d'armistice. Dès sa libération, il rejoint les premiers maquis en formation dans l'Ain. Il décide également de créer le jounal clandestin « Bir-Hakeim » malgré de graves dangers et d'innombrables difficultés. Avec une fausse identité, se cachant de maison en maison, en particulier dans la commune d'Echallon où il est réfugié avec sa femme et ses enfants dans l'hôtel des dames Bret, il part en reportage, rédige ses articles, trouve du papier, de l'encre, des imprimeries clandestines, multipliant les risques en passant à de très nombreuses reprises la ligne de démarcation ou la frontière suisse, où il a accès à des informations non censurées. Il peut ainsi, au mépris de la censure des occupants et de Vichy, écrire librement et dire la vérité. Albert Maréchal, natif d'Oyonnax, né en 1920 et décédé dans les années soixante, lui sert d'agent de liaison et d'informateur. Le 11 novembre 1943, c'est André Jacquelin qui assure le reportage et prend les photos pendant le défilé des maquisards à Oyonnax, contribuant à faire connaître cette action emblématique des maquisards de l'Ain. « Bir-Hakeim » déclenche la colère des autorités de Vichy, en particulier de Philippe Henriot qui déclare que « le journal clandestin est trop bien fait, imprimé sur un trop beau papier, illustré de surcroît de nombreux clichés des opérations militaires ennemies, pour être fait en France ». Malgré toutes les recherches de la Gestapo et de la Milice de Darnand, André Jacquelin échappe miraculeusement aux griffes de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon et de Paul Touvier, chef de la Milice lyonnaise." (Claude Morel, La Résistance dans l'Ain et le Haut-Jura, AERI, 2013)
Morgan répond positivement à la proposition de Merleau-Ponty de participer au journal clandestin Les Lettres françaises quil avait créé clandestinement en 1942, prenant la relève de Jacques Decour assassiné par les allemands : ...Oui je serais très heureux davoir votre collaboration, mais je me suis déjà engagé pour la chronique régulière qui sera dailleurs très courte - et jaimerais avoir de vous un article de temps en temps (environ 5 pages dactylographiées double interligne). Je serais très content si vous pouviez men envoyer un prochainement...Claude Morgan publie son premier roman en 1930, Une bête de race. Après l'invasion allemande, il prépare la sortie du journal clandestin Les Lettres françaises, vingt numéros paraissent dans la clandestinité, de 1942 à août 1944.En 1944, le livre de Claude Morgan La Marque de l'homme, publié sous le nom de Mortagne, son pseudonyme dans la clandestinité, est la première édition publique des Éditions de Minuit.Claude Morgan demeure directeur des Lettres françaises jusqu'en 1953, lorsque Louis Aragon prend sa relève. Il est aussi, jusqu'en 1958, rédacteur en chef de la revue Horizons, revue du Mouvement de la paix.
Flammarion - Sciences Humaines - 1977 - In-8°, br, couverture unie rempliée, 428 pages (1f), 8 pl. de documents ht, tableaux, sources, index sélectif in fine. L'exemplaire est féné et en bon état.
"A l'aide d'archives, de documents et de témoignages, une historienne, Dominique Veillon, qui n'a pas vécu directement la période, reconstitue, avec recul et mesure, l'itinéraire d'un mouvement de Résistance ; dans cet ouvrage, consacré à Franc-Tireur et à son journal, l'auteur montre comment, en zone Sud soumise au régime de Vichy et au culte du Maréchal, un petit groupe d'hommes épris de liberté et de démocratie continue la lutte contre l'Allemand et contre le gouvernement légal. L'équipe, sous la direction de Jean-Pierre Lévy, fait paraître en décembre 1941 un journal clandestin, le Franc-Tireur, autour duquel se greffe un mouvement qui déborde le cadre lyonnais pour s'étendre à travers la zone Sud. Au fil des chapitres, c'est l'épopée de la Résistance qui est recréée ici ; la vie exaltante des clandestins, leurs difficultés et leurs drames y sont évoqués avec justesse. Une belle page de la Résistance est ainsi mise en lumière." Bon Etat Port inclus dans le prix général. . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Nous accompagnons toutes les étapes de vos achats.
Flammarion, 1977, in-8°, 428 pp, 8 pl. de documents hors texte, tableaux, sources, index, broché, couv. à rabats, bon état, envoi et carte de visite a.s.
"A l'aide d'archives, de documents et de témoignages, une historienne, Dominique Veillon, qui n'a pas vécu directement la période, reconstitue, avec recul et mesure, l'itinéraire d'un mouvement de Résistance ; dans cet ouvrage, consacré à Franc-Tireur et à son journal, l'auteur montre comment, en zone Sud soumise au régime de Vichy et au culte du Maréchal, un petit groupe d'hommes épris de liberté et de démocratie continue la lutte contre l'Allemand et contre le gouvernement légal. L'équipe, sous la direction de Jean-Pierre Lévy, fait paraître en décembre 1941 un journal clandestin, le Franc-Tireur, autour duquel se greffe un mouvement qui déborde le cadre lyonnais pour s'étendre à travers la zone Sud. Au fil des chapitres, c'est l'épopée de la Résistance qui est recréée ici ; la vie exaltante des clandestins, leurs difficultés et leurs drames y sont évoqués avec justesse. Une belle page de la Résistance est ainsi mise en lumière."
Paris, Flammarion, 1977. In-8, br, 428p. Quelques reproductions h.t. Table : fondation du mouvement réorganisation de la propagande -- organisation du mouvement et étude régionale -- étude du journal et l'intégration du mouvement dans les m.u.r.t.b.e.