Paris. Javal & Bourdeaux. 1930. 1931. 2 tomes en 1 volume fort in-4 (250 x 294mm) plein veau fauve à 4 nerfs, contreplats de maroquin vert tendre suivis d'une garde de soie brune contrecollée sur du papier mordoré, tranches dorées, chemise et étui, couvertures imprimées conservées, 209 et 198 pages. Bien complet des 24 aquarelles libertines en couleurs hors texte de Malassis. Tirage à 440 exemplaires, celui-ci n°39, un des 60 sur Japon impérial contenant 4 états des illustrations. Bel exemplaire enrichi de 2 aquarelles originales sur parchemin dans une belle reliure de Charles Lanoë. Mors du 1er plat de la chemise fendu sur 15 cm, petits défauts à l'emboîtage sinon excellent état de l'ouvrage même (la chemise pourrait être abandonnée sans nuire à l'ensemble).
Reference : ORD-15101
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"Mémoires de Messire Pierre de Bourdeille Seigneur de Brantôme sur les Vies des Dames Galantes de son temps" Complet en trois volumes in-4 de 218, 245 et 248 pages, reliure plein parchemin ivoire, têtes dorées, avec son étui, illustrés de dessins d'André Hubert, édition numérotée, 1/6000 sur velin de Renage, beaux exemplaires à l'état neuf. Un classique de la littérature Française, une oeuvre corrosive sur la vie des courtisans au XVIème siècle écrite par Pierre de Bourdeille Seigneur de Brantôme. Union Latine d'Edition, 1953
La rédaction de l'ouvrage a vraisemblablement commencé autour des années 1580 pour se prolonger jusqu'au début du XVIIe siècle. En effet, brouillé avec le roi en 1582 puis immobilisé par la maladie, interdit de prouesses amoureuses ou guerrières, le courtisan, retiré en Périgord, recherche dans l'écriture une diversion au malheur; il tente de prolonger, par un texte qui s'y substitue, une présence devenue impossible à la cour, ce «vrai paradis» dont il est exclu. Formé de sept «Discours», le Second volume des Dames, pour lui restituer son véritable titre (le Premier volume étant réservé aux «Dames illustres»), constitue l'un des volets du diptyque que Brantôme destinait à François d'Alençon, frère d'Henri III: à côté des discours «sérieux» consacrés à quelques princes et grands capitaines, il lui faisait hommage des discours «gays», «afin que, si aucuns y en a qui vous plaisent, vous fassent autant passer le temps et vous ressouvenir de moy parmy vos causeries». Le premier «Discours», qui traite des relations conjugales et du cocuage, plaide la cause des femmes et justifie leur inconstance au nom de «ceste belle liberté françoise»; émaillé de nombreuses digressions concernant les maris (cruels ou complaisants), la virginité (perdue ou prétendue), les inclinations saphiques, les techniques érotiques, il fait l'apologie de l'amour physique et de la liberté sexuelle: «Il n'y a que la jouissance en amour et pour l'homme et pour la femme, pour ne regretter rien du temps passé.» Le deuxième «Discours» s'ouvre par un inventaire des beautés des dames et s'égare dans les particularités (réelles ou fantasmatiques) de leur physiologie avant d'évoquer le comportement amoureux de quelques grands personnages de l'Histoire, d'Alexandre à François Ier en passant par ce «marault» de Mahomet. Le troisième «Discours» traite de l'érotisme de la jambe et du pied, mis en valeur par les nouvelles modes de la cour. Le quatrième «Discours», sur l'amour des dames mûres, atteste que ni l'âge ni la contenance ne permettent de préjuger des appétits amoureux. Le cinquième «Discours» évoque les règles de l'amour courtois et la préférence des dames pour les hommes vaillants et hardis. Le sixième «Discours», «sur ce qu'il ne faut jamais parler mal des dames», déplore que, sous une apparence d'honnêteté, la calomnie, la médisance et parfois la brutalité règnent à la cour. Il rappelle l'attitude des rois de France depuis Louis XI, indulgente ou sévère, à l'égard des détracteurs du sexe féminin et des fauteurs de scandales. Si Henri II et Catherine de Médicis se sont efforcés d'imposer à leur entourage des moeurs polies, et respectueuses des dames, la discrétion, voire la dissimulation, demeurent indispensables en amour, car les dames «le veulent bien faire, mais non pas qu'on en parle». Le septième et dernier «Discours» passe en revue, dans une récapitulation générale, la diversité des tempéraments et des comportements des femmes selon qu'elles sont jeunes ou vieilles, filles, mariées ou veuves pour «sçavoir desquelles les unes sont plus chaudes à l'amour que les autres»; il apparaît que toutes ont reçu en partage la même sensualité, la même ingéniosité pour faire triompher leurs désirs, les reines et les princesses comme les autres: ici, dames illustres et dames galantes se confondent. La chasteté et la fidélité sont rarissimes, la recherche du plaisir est générale. A regret, le vieux courtisan met un terme à son enquête et prend congé de ses lectrices, véritables destinataires de son livre et objets de toutes ses pensées.
Club francais du livre 1956 in8. 1956. reliure pleine toile. 450 pages. Bon Etat intérieur propre
Librairie des villes et des campagnes 1887 in8. 1887. reliure demi-basane. 360 pages. Bon état
Adhémar 1956 in8. 1956. Reliure editeur souple. 453 pages. Bon Etat
editions indépendantes Sans date. Brantome: La vie des dames galantes/ Les Editions indépendantes . bon état
Bon état